C’est le quotidien français « Le Monde » qui a vendu la mèche, dans un article publié sur son site Internet : le jeudi 23 mars, Nadège Chouat, numéro deux de la cellule Afrique de l’Élysée, a profité d’une mission à Dakar pour rencontrer Ousmane Sonko, le leader de l’opposition sénégalaise. Une discussion de près de deux heures durant laquelle le candidat à la prochaine élection présidentielle, qui aura lieu le 25 février 2024, a profité de ce face-à -face inédit – et resté confidentiel jusqu’ici – avec l’émissaire d’Emmanuel Macron pour «dénoncer des relations asymétriques» entre la France et le Sénégal. Lui «veut les rendre plus symétriques», explique-t-on à l’Élysée, s’il arrive à terrasser Macky Sall.
Mais s’il y a ce rendez-vous d’«opportunité» et cet échange «sans tabou», selon le journal, c’est parce qu’«entre Macky Sall, soupçonné de vouloir briguer un troisième mandat, et Ousmane Sonko, son principal opposant, Paris est contraint à un jeu d’équilibriste».
En plus clair, la tension politique qui sévit au Sénégal, à quelques mois de la Présidentielle oblige la France à un délicat exercice d’équilibre entre les différentes forces politiques dans un pays considéré comme le plus important partenaire du continent, ajoute « Le Monde » qui écrit que «l’inquiétude est grande à Paris de voir la situation déraper encore, incitant les opposants de Macky Sall, surtout si celui-ci cherchait à se faire réélire, à pointer du doigt la France».
Mais s’il y a ce rendez-vous d’«opportunité» et cet échange «sans tabou», selon le journal, c’est parce qu’«entre Macky Sall, soupçonné de vouloir briguer un troisième mandat, et Ousmane Sonko, son principal opposant, Paris est contraint à un jeu d’équilibriste».
En plus clair, la tension politique qui sévit au Sénégal, à quelques mois de la Présidentielle oblige la France à un délicat exercice d’équilibre entre les différentes forces politiques dans un pays considéré comme le plus important partenaire du continent, ajoute « Le Monde » qui écrit que «l’inquiétude est grande à Paris de voir la situation déraper encore, incitant les opposants de Macky Sall, surtout si celui-ci cherchait à se faire réélire, à pointer du doigt la France».