Le 1er mai est traditionnellement l’occasion de rassemblements, de défilés et de remise de doléances transmises par les centrales syndicales. Cette année demeure particulière du fait du contexte de veille de l’élection présidentielle. Souvent, les syndicats en profitent pour mettre la pression sur l’Etat.
Le constat est que plusieurs secteurs sont en ébullition. En effet, le secteur de la santé, l’administration publique, en passant par les collectivités territoriales, le secteur des bâtiments… ça chauffe partout.
Pas plus tard que ce lundi 3 avril, le Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (Sames) a déposé un préavis de grève sur la table du gouvernement. Sur la liste de leur cahier de doléances figurent, entre autres, les arrestations arbitraires et répétées d’agents de santé, le non-respect des termes du protocole d’accord de 2014.
Les agents de l’administration sont également entrés dans la danse en décrétant une «semaine rouge» jusqu’au 2 mai et une marche nationale le 15 mai. Ils envisagent également une grève totale, le 30 mai si la situation ne change pas. Un fait rare, puisque jusque-là les agents de l’administration sénégalaise.
Les travailleurs des collectivités territoriales qui revendiquent une correction des disparités entre les agents de la fonction publique, de bonnes conditions de travail, une harmonisation à l’Ipres, ont eux aussi observé une grève de 48 heures, ce 28 avril. Il faut à ce propos signaler que l’alliance And Gueusseum qui en est à son 11e plan d’actions, pour n’avoir jamais eu gain de cause dans sa lutte, a encore décidé de croiser les bras.
Un mouvement d’humeur dont les dégâts collatéraux commencent à se faire sentir, surtout avec le Programme élargi de vaccination (Pev) et le premier cas de rougeole qui a été signalé à Bignona.
Il y’a aussi les remous dans le secteur extractif où le Syndicat national des travailleurs des stations-services, du pétrole et du gaz dénonce une situation difficile. Cela, en dépit de la signature d’une convention collective dans le secteur.
Bes Bi
Le constat est que plusieurs secteurs sont en ébullition. En effet, le secteur de la santé, l’administration publique, en passant par les collectivités territoriales, le secteur des bâtiments… ça chauffe partout.
Pas plus tard que ce lundi 3 avril, le Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (Sames) a déposé un préavis de grève sur la table du gouvernement. Sur la liste de leur cahier de doléances figurent, entre autres, les arrestations arbitraires et répétées d’agents de santé, le non-respect des termes du protocole d’accord de 2014.
Les agents de l’administration sont également entrés dans la danse en décrétant une «semaine rouge» jusqu’au 2 mai et une marche nationale le 15 mai. Ils envisagent également une grève totale, le 30 mai si la situation ne change pas. Un fait rare, puisque jusque-là les agents de l’administration sénégalaise.
Les travailleurs des collectivités territoriales qui revendiquent une correction des disparités entre les agents de la fonction publique, de bonnes conditions de travail, une harmonisation à l’Ipres, ont eux aussi observé une grève de 48 heures, ce 28 avril. Il faut à ce propos signaler que l’alliance And Gueusseum qui en est à son 11e plan d’actions, pour n’avoir jamais eu gain de cause dans sa lutte, a encore décidé de croiser les bras.
Un mouvement d’humeur dont les dégâts collatéraux commencent à se faire sentir, surtout avec le Programme élargi de vaccination (Pev) et le premier cas de rougeole qui a été signalé à Bignona.
Il y’a aussi les remous dans le secteur extractif où le Syndicat national des travailleurs des stations-services, du pétrole et du gaz dénonce une situation difficile. Cela, en dépit de la signature d’une convention collective dans le secteur.
Bes Bi