"L'Assemblée nationale dit non à la fraude et aux fraudeurs. La fraude ne détruira pas l'école. Nous allons détruire la fraude et les fraudeurs. Nous allons mettre en place un front national pour extirper l'école sénégalaise des griffes des fraudeurs et des tricheurs. On n'acceptera pas que la fraude tue l'école sénégalaise", a lancé le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar. Moustapha Diakhaté a fait, à en croire Grand Place, une demande de résolution et de soutien à ses collègues députés face à cette situation. Ce que les autres ont accepté. "Vous avez la représentation nationale dans votre lutte. Nous n'accepterons jamais que l'école sénégalaise soit détruite. Ceci, parce que détruire l'école, c'est abîmer une fois pour toute le Sénégal et sa République", a-t-il ajouté.
Le député Diomo Souaré a, lui, sollicité plus de fermeté de la part du ministre Serigne Mbaye Thiam. Quant à Ibrahima Sané, qui accuse le régime précédent d'être à l'origine de toute cette destruction des valeurs, il s'indigne : "Vous êtes garant de la qualité des ressources humaines futures. Ce sont des élèves qui ont fraudé et qui ne contestent pas les faits, c'est triste. Ils doivent raser les murs au lieu de demander pardon à la population. Ces élèves-maîtres n'avaient même pas le niveau des élèves qu'ils étaient censés former. L'arrêt de la Cour suprême va vous obliger à reprendre ces élèves. Où est la plainte que vous avez formulée contre ces élèves fraudeurs ?", questionne-t-il.
Ndèye Dieynaba Ndiaye d'emboucher la même trompette : "Il a trouvé un système éducatif moribond. L'assurance qu'on aura une année scolaire apaisée a été hypothéquée par les cas de fraude. C'est une question de procédure et de forme. Ce serait cauchemardesque que ces élèves soient réintégrés dans le système", s'alarme-t-elle là où sa collègue Ndèye Lucie Cissé veut éviter qu'on mette tout le monde dans le même sac étant entendu qu'il y a des syndicat qui se battent pour les intérêts matériels et moraux de leurs membres.
Le député Diomo Souaré a, lui, sollicité plus de fermeté de la part du ministre Serigne Mbaye Thiam. Quant à Ibrahima Sané, qui accuse le régime précédent d'être à l'origine de toute cette destruction des valeurs, il s'indigne : "Vous êtes garant de la qualité des ressources humaines futures. Ce sont des élèves qui ont fraudé et qui ne contestent pas les faits, c'est triste. Ils doivent raser les murs au lieu de demander pardon à la population. Ces élèves-maîtres n'avaient même pas le niveau des élèves qu'ils étaient censés former. L'arrêt de la Cour suprême va vous obliger à reprendre ces élèves. Où est la plainte que vous avez formulée contre ces élèves fraudeurs ?", questionne-t-il.
Ndèye Dieynaba Ndiaye d'emboucher la même trompette : "Il a trouvé un système éducatif moribond. L'assurance qu'on aura une année scolaire apaisée a été hypothéquée par les cas de fraude. C'est une question de procédure et de forme. Ce serait cauchemardesque que ces élèves soient réintégrés dans le système", s'alarme-t-elle là où sa collègue Ndèye Lucie Cissé veut éviter qu'on mette tout le monde dans le même sac étant entendu qu'il y a des syndicat qui se battent pour les intérêts matériels et moraux de leurs membres.