« La problématique du surpeuplement carcéral, corollaire des longues détentions et du recours fréquent au mandat de dépôt, demeure toujours préoccupante. Aujourd’hui, les dossiers en attente de règlement définitif, souvent pour un temps assez long, les lenteurs dans le traitement et l’usage timide des modes d’aménagement de peine, impactent négativement sur l’administration de la justice pénale », a déclaré M. Bâ.
Il a fait noter que l’augmentation du nombre de prévenus placés en détention provisoire, ces dernières années, peut être expliquée dans une certaine mesure, par le refus des demandes de mise en liberté provisoire, devenu presque systématique.
« Le Forum du Justiciable, estimant qu’en règle générale, la liberté est la règle et la détention l'exception, demande aux juges d’instruction et aux procureurs, de privilégier la liberté provisoire si la détention n’est plus nécessaire », a soutenu Babacar Bâ.
Avant d’ajouter : « Cette mesure concerne toutes les personnes placées en détention provisoire qui présentent des garanties de représentation en justice ainsi que celles dont leur état de santé est incompatible à la vie carcérale ».
Il a fait noter que l’augmentation du nombre de prévenus placés en détention provisoire, ces dernières années, peut être expliquée dans une certaine mesure, par le refus des demandes de mise en liberté provisoire, devenu presque systématique.
« Le Forum du Justiciable, estimant qu’en règle générale, la liberté est la règle et la détention l'exception, demande aux juges d’instruction et aux procureurs, de privilégier la liberté provisoire si la détention n’est plus nécessaire », a soutenu Babacar Bâ.
Avant d’ajouter : « Cette mesure concerne toutes les personnes placées en détention provisoire qui présentent des garanties de représentation en justice ainsi que celles dont leur état de santé est incompatible à la vie carcérale ».