Ils l’ont promis, ils l’ont fait ! Les boutiquiers détaillants ont entamé hier jeudi une grève de 48 heures, en guise de protestation contre les nouveaux prix des denrées fixés par le gouvernement. Une décision suivie à la lettre dans plusieurs localités du pays, renseigne "Le Témoin".
A Kolda, Kaolack, Thiès, Tambacounda… les sections locales de l’Association des boutiquiers détaillants sont déjà en ordre de bataille. D’après les commerçants détaillants, les prix proposés par l’Etat ne les arrangent pas, car les obligeant à vendre à perte. En effet, suivre l’Etat dans sa décision et vendre sans marge bénéficiaire serait, à les en croire, un suicide collectif pour l’ensemble des boutiquiers détaillants.
« Sucre, 1100 francs de marge sans frais de transport ni emballage, riz 750 francs sans transport ni emballage, huile 500 francs sans transport ni emballage, lait en poudre, on nous impose même de vendre à perte parce qu’on achète à 2 920 francs Cfa et on nous impose de vendre à 2750 »,soulignait le président de l’Association nationale des boutiquiers et détaillants du Sénégal, Alioune Bâ, dans une de ses sorties.
Qui voudrait vendre à perte ? Personne ne lèverait sans doute sa main. Le combat des boutiquiers détaillants est sans doute donc légitime. Si le gouvernement de Macky Sall veut réellement qu’ils suivent sa décision, il devrait commencer par la racine. Et la racine, c’est les grossistes qui vendent aux demi-grossistes qui, en retour, approvisionnent ces pauvres boutiquiers détaillants. Mais, vouloir imposer une baisse aux boutiquiers détaillants et fermer les yeux sur le diktat des grossistes, ne règlera certainement pas le problème de sitôt.
Après l’achat chez les grossistes, les charges y afférentes, notamment le transport et autres, vont à coup sûr pousser les boutiquiers détaillants à vendre à perte. C’est donc à l’Etat de revoir sa stratégie, même si sa décision est salutaire, car ayant pour seul but de soulager les populations.
A Kolda, Kaolack, Thiès, Tambacounda… les sections locales de l’Association des boutiquiers détaillants sont déjà en ordre de bataille. D’après les commerçants détaillants, les prix proposés par l’Etat ne les arrangent pas, car les obligeant à vendre à perte. En effet, suivre l’Etat dans sa décision et vendre sans marge bénéficiaire serait, à les en croire, un suicide collectif pour l’ensemble des boutiquiers détaillants.
« Sucre, 1100 francs de marge sans frais de transport ni emballage, riz 750 francs sans transport ni emballage, huile 500 francs sans transport ni emballage, lait en poudre, on nous impose même de vendre à perte parce qu’on achète à 2 920 francs Cfa et on nous impose de vendre à 2750 »,soulignait le président de l’Association nationale des boutiquiers et détaillants du Sénégal, Alioune Bâ, dans une de ses sorties.
Qui voudrait vendre à perte ? Personne ne lèverait sans doute sa main. Le combat des boutiquiers détaillants est sans doute donc légitime. Si le gouvernement de Macky Sall veut réellement qu’ils suivent sa décision, il devrait commencer par la racine. Et la racine, c’est les grossistes qui vendent aux demi-grossistes qui, en retour, approvisionnent ces pauvres boutiquiers détaillants. Mais, vouloir imposer une baisse aux boutiquiers détaillants et fermer les yeux sur le diktat des grossistes, ne règlera certainement pas le problème de sitôt.
Après l’achat chez les grossistes, les charges y afférentes, notamment le transport et autres, vont à coup sûr pousser les boutiquiers détaillants à vendre à perte. C’est donc à l’Etat de revoir sa stratégie, même si sa décision est salutaire, car ayant pour seul but de soulager les populations.