Le sieur Mamadou Astou Sèye, chauffeur de son état et son apprenti Mamadou Ndiaye, devront patienter jusqu’au 29 mars prochain, avant d’être édifiés sur leur sort. Au début du mois de mars, Mamadou Astou Sèye et son chauffeur étaient partis livrer du matériel de construction, plus précisément du béton, à Joal.
Sur la route du retour, les gendarmes de la brigade de Fimela arrêtent le véhicule pour un contrôle de routine, mais le chauffeur Mamadou Astou Sèye refuse de s’arrêter. Sachant qu’ils ne pouvaient pas se mettre à la poursuite du camion, les pandores appellent leurs collègues de la brigade de Joal.
Le duo continue son trajet sans se soucier de rien jusqu’à Joal. Là, au niveau du check-point érigé par les éléments de la brigade de Joal, les gendarmes arrêtent le chauffeur mais, une fois de plus, ce dernier refuse de s'arrêter.
Ainsi, les gendarmes appellent à leur tour leurs collègues de la brigade de Nianing qui connaîtront le même sort. Sauf, qu’eux, vont entamer une course-poursuite pour leur mettre le grappin dessus. Ce dernier et son apprenti chauffeur contournent la ville de Mbour à la sortie vers Gandigal (vers Dakar).
Là aussi, les éléments de la brigade de Mbour l’attendaient de pied de ferme, en érigeant un barrage. Ayant aperçu le barrage, et une armada de véhicules des pandores, le chauffeur dévie de son chemin mais sera appréhendé à Malicounda. Les gendarmes conduisent Mamadou Astou Sèye et son apprenti à la brigade de Mbour, où une enquête sera ouverte.
Après une fouille du véhicule, les gendarmes disent avoir découvert 15 cornets de yamba sous la chaise du chauffeur. Devant la barre, le chauffeur du camion a accepté le délit de refus d’obtempérer, mais a réfuté les délits de rébellion et de détention de chanvre indien.
« J’ai refusé de m’arrêter lorsque les gendarmes m’ont demandé de le faire. De Fimela à Joal, ils ne m’ont pas suivi. Arrivé au check-point de Nianing, j’ai refait la même chose et les gendarmes se sont mis à mes trousses. Après des kilomètres de course-poursuite, ils ont réussi à mettre la main sur moi et mon apprenti et nous ont conduits à la brigade de Mbour. Sur les lieux, ils nous ont fait entrer dans le bureau et quelques minutes après, ils nous ont conduits devant le camion et ont sorti une enveloppe qui était dans un sachet. Dans l’enveloppe, il y avait 15 cornets de chanvre indien. Ce que j’ai catégoriquement refusé, car je ne fume pas et n’ai jamais été mêlé à un quelconque trafic », s’est-il défendu
Pour son coaccusé Mamadou Ndiaye, ce sont les gendarmes qui leur ont montré la drogue. «C’est moi qui nettoie le véhicule et je peux jurer que je n’ai jamais vu cette drogue. D’ailleurs, personne parmi nous ne fume », s’est-il défendu.
Pour le Procureur Alphonse Faye, si le chauffeur a refusé de s’arrêter, c’est parce qu’il a quelque chose à se reprocher. « Ce comportement ne relève de rien d’autre que de l’indiscipline et de l’immaturité. Ce sont des comportements que l'on doit sanctionner puisqu'il ne se passe pas un jour sans qu'on note des accidents, dont l'origine est l’indiscipline des chauffeurs », a soutenu Alphonse Faye durant son réquisitoire.
Ainsi, le parquetier a requis 5 ans de prison ferme pour les délits de rébellion et de refus d’obtempérer et 5 ans pour la détention de 15 cornets destinés à l'offre ou à la cession contre le chauffeur Mamadou Astou Sèye et la relaxe pour Amadou Ndiaye, au bénéfice du doute.
Pour sa part, l’avocat des parties civiles, Me Sèye soutient que vu les délits visés, les gendarmes semblent se venger d’un jeune chauffeur ignorant.
«Nous savons tous que depuis la grève des transporteurs, il y a des corridors où le contrôle n’existe plus. Nombreux sont les chauffeurs qui pensent que les forces de l’ordre ne doivent plus faire le contrôle. Cela relève de leur ignorance. D’ailleurs, c’est absurde pour quelqu’un qu’on pourchasse sur une distance de 50 km, qui avait caché de la drogue sans qu’il n’ait le réflexe de la jeter ! Avec tous les moyens que la gendarmerie a utilisés pour se mettre à la poursuite du chauffeur, les risques et la frustration qu’ils ont ressentis, on comprend les délits qui ont été visés pour corser le dossier. Mon client n’a jamais eu en sa possession du chanvre et je demande au tribunal de le disculper de cette charge », a plaidé Me Sèye.
Ce 29 mars, le chauffeur Mamadou Ndiaye et son apprenti seront édifiés sur leur sort.
Sur la route du retour, les gendarmes de la brigade de Fimela arrêtent le véhicule pour un contrôle de routine, mais le chauffeur Mamadou Astou Sèye refuse de s’arrêter. Sachant qu’ils ne pouvaient pas se mettre à la poursuite du camion, les pandores appellent leurs collègues de la brigade de Joal.
Le duo continue son trajet sans se soucier de rien jusqu’à Joal. Là, au niveau du check-point érigé par les éléments de la brigade de Joal, les gendarmes arrêtent le chauffeur mais, une fois de plus, ce dernier refuse de s'arrêter.
Ainsi, les gendarmes appellent à leur tour leurs collègues de la brigade de Nianing qui connaîtront le même sort. Sauf, qu’eux, vont entamer une course-poursuite pour leur mettre le grappin dessus. Ce dernier et son apprenti chauffeur contournent la ville de Mbour à la sortie vers Gandigal (vers Dakar).
Là aussi, les éléments de la brigade de Mbour l’attendaient de pied de ferme, en érigeant un barrage. Ayant aperçu le barrage, et une armada de véhicules des pandores, le chauffeur dévie de son chemin mais sera appréhendé à Malicounda. Les gendarmes conduisent Mamadou Astou Sèye et son apprenti à la brigade de Mbour, où une enquête sera ouverte.
Après une fouille du véhicule, les gendarmes disent avoir découvert 15 cornets de yamba sous la chaise du chauffeur. Devant la barre, le chauffeur du camion a accepté le délit de refus d’obtempérer, mais a réfuté les délits de rébellion et de détention de chanvre indien.
« J’ai refusé de m’arrêter lorsque les gendarmes m’ont demandé de le faire. De Fimela à Joal, ils ne m’ont pas suivi. Arrivé au check-point de Nianing, j’ai refait la même chose et les gendarmes se sont mis à mes trousses. Après des kilomètres de course-poursuite, ils ont réussi à mettre la main sur moi et mon apprenti et nous ont conduits à la brigade de Mbour. Sur les lieux, ils nous ont fait entrer dans le bureau et quelques minutes après, ils nous ont conduits devant le camion et ont sorti une enveloppe qui était dans un sachet. Dans l’enveloppe, il y avait 15 cornets de chanvre indien. Ce que j’ai catégoriquement refusé, car je ne fume pas et n’ai jamais été mêlé à un quelconque trafic », s’est-il défendu
Pour son coaccusé Mamadou Ndiaye, ce sont les gendarmes qui leur ont montré la drogue. «C’est moi qui nettoie le véhicule et je peux jurer que je n’ai jamais vu cette drogue. D’ailleurs, personne parmi nous ne fume », s’est-il défendu.
Pour le Procureur Alphonse Faye, si le chauffeur a refusé de s’arrêter, c’est parce qu’il a quelque chose à se reprocher. « Ce comportement ne relève de rien d’autre que de l’indiscipline et de l’immaturité. Ce sont des comportements que l'on doit sanctionner puisqu'il ne se passe pas un jour sans qu'on note des accidents, dont l'origine est l’indiscipline des chauffeurs », a soutenu Alphonse Faye durant son réquisitoire.
Ainsi, le parquetier a requis 5 ans de prison ferme pour les délits de rébellion et de refus d’obtempérer et 5 ans pour la détention de 15 cornets destinés à l'offre ou à la cession contre le chauffeur Mamadou Astou Sèye et la relaxe pour Amadou Ndiaye, au bénéfice du doute.
Pour sa part, l’avocat des parties civiles, Me Sèye soutient que vu les délits visés, les gendarmes semblent se venger d’un jeune chauffeur ignorant.
«Nous savons tous que depuis la grève des transporteurs, il y a des corridors où le contrôle n’existe plus. Nombreux sont les chauffeurs qui pensent que les forces de l’ordre ne doivent plus faire le contrôle. Cela relève de leur ignorance. D’ailleurs, c’est absurde pour quelqu’un qu’on pourchasse sur une distance de 50 km, qui avait caché de la drogue sans qu’il n’ait le réflexe de la jeter ! Avec tous les moyens que la gendarmerie a utilisés pour se mettre à la poursuite du chauffeur, les risques et la frustration qu’ils ont ressentis, on comprend les délits qui ont été visés pour corser le dossier. Mon client n’a jamais eu en sa possession du chanvre et je demande au tribunal de le disculper de cette charge », a plaidé Me Sèye.
Ce 29 mars, le chauffeur Mamadou Ndiaye et son apprenti seront édifiés sur leur sort.
