"En effet, même avec les 15 propositions, on note une concentration de tous les pouvoirs entre les mains d'une seule personne, le président de la République, grâce à un régime hyper-présidentiel voire monarchique. La même personne est président de la République, chef de l'Etat, chef de l'Exécutif, chef du Gouvernement, chef de la Majorité parlementaire en tant que président de parti, contrôle le Conseil supérieur de la Magistrature, le Conseil constitutionnel...", relèvent Ibrahima Fall et ses camarades dans les colonnes de Grand Place. A les en croire, "il ne faudrait donc pas déplacer le débat de la question centrale, relative à la nature du régime, à l'équilibre des pouvoirs d'abord et à leur séparation ensuite, à l'indépendance de la justice... vers la question secondaire du quinquennat qui n'est qu'un élément des réformes souhaitées et attendues des citoyens ainsi que des acteurs politiques". "Il apparaît donc clair que l'exigence du moment est une concertation et un dialogue inclusif pour arriver à un consensus national", estiment-ils.
Aussi, "Taxaw Temm", compte-t-il battre campagne contre tout référendum constitutionnel qui ne créerait pas les conditions et les garanties idoines pour la mise en place d'institutions durables, stables, sécurisées et démocratiques.
Aussi, "Taxaw Temm", compte-t-il battre campagne contre tout référendum constitutionnel qui ne créerait pas les conditions et les garanties idoines pour la mise en place d'institutions durables, stables, sécurisées et démocratiques.