Il était très attendu sur la question. Parce qu’il n’y a pas mieux placé que Abdou Latif Coulibaly pour parler de la réfection du Building administratif. Si cette question revient, c’est parce que l’infrastructure va encore absorber de l’argent après l’incendie qui s’y est déclaré il y a quelques mois. Et la question de transparence fait débat.
Ainsi, invité du Jury du dimanche (Jdd) sur iRadio hier, le Secrétaire général du gouvernement s’explique. Il a d’abord indiqué que la réfection du siège du gouvernement, initialement prévue pour un coût de 19 milliards de F CFA, a fini par couter à l’Etat près 40 milliards de F CFA. Si beaucoup s’étonnent du montant, lui pense que le jeu en valait la chandelle.
«Calculez à la fois la remise à l’état de la centrale solaire, l’immeuble lui-même plus la réfection du 9è étage, plus des dégâts au niveau du 8è étage. Sauf qu’on n’a pas encore introduit dans les calculs l’équipement électronique parce que tout est électronique. La fumée qui s’est dégagée et même l’utilisation des mécanismes pour éteindre le feu par les sapeurs, il y a eu des problèmes. Il y a au building plusieurs types de canaux. Malheureusement l’utilisation a pu faire en sorte qu’on a envahi d’eau tous les étages, jusqu’au rez-de-chaussée.»
Latif relève les «erreurs» et «un accident prévisible et évitable» «De mon point de vue, c’est une erreur de départ. Il ne fallait pas le faire. Il fallait investir l’argent qu’il faut. Et l’Etat accepte d’investir l’argent qu’il faut pour acheter un mécanisme motorisé qu’on appelle des nacelles qu’on conduit à partir d’en bas pour aller nettoyer automatiquement les vitres. On ne l’a pas fait. C’était un investissement qui tourne à peu près autour de 2 milliards et quelque. On ne l’a pas fait. Et confier ça à un spécialiste.
Comme on ne l’avait pas fait et le vitrage commençait à être inacceptable à voir, le colonel chargé de la surveillance du building et de son entretien a estimé qu’on pouvait organiser les systèmes de nettoiement par cordage. Ça a été une erreur. Avec le cordage, il y a deux risques : corder les gens qui s’appuient sur les verres, vous cassez les verres. Remplacer une bribe de verre là -bas ça coute excessivement cher.
Deuxième erreur, le mécanisme et les techniques de soudage sur le matériel qui était en haut ne correspondaient pas à ce qui a été utilisé par l’entreprise. Con - séquence, il y a eu un départ de feu et les chalumeaux, ça brulait. C’est un accident, mais un accident qui était prévisible et évitable».
Le Colonel de l’armée qui supervisait les travaux a été sanctionné
En août 2021, un incendie avait été déclaré au niveau du building. Il avait causé des dégâts énormes. Il a fallu débourser 8 milliards de F CFA pour les réparer. Ce qui a poussé le journaliste, Mamoudou Ibra Kane, à lui poser la question de savoir si la justice a été saisie pour situer les responsabilités de cet incendie. «Il n’y a pas de crime pour saisir la justice. L’entreprise (Dooke works) qui signe, engage sa responsabilité. D’abord, elle fait jouer son assurance. Etait-elle suffisamment assurée pour prendre en charge ?
*La réponse pour l’instant est non. L’entre - prise n’est pas suffisamment assurée pour couvrir les frais», a répondu M. Coulibaly.
Toutefois, il a souligné que des erreurs ont été constatées. Ce qui a amené le Gouvernement à prendre des mesures. Entre autres, le Colonel de l’armée dont il ne cite pas le nom, qui était à la tête de la supervision des travaux, a été déchargé de ses fonctions. «Il y a erreur. Y a-t-il faute ?
Sans aucun doute. Le gouvernement a considéré que ça ne devrait pas se passer comme ça. Et les gens qui ont opéré ainsi, en ce qui concerne principalement le colonel, on a demandé qu’il soit déchargé de ses fonctions. Ça sera fait. La procédure est engagée, c’est l’Armée. On laisse à l’autorité militaire le soin de nous donner un autre colonel», a révélé M. Coulibaly
«La reddition des comptes ne postule pas nécessairement à une poursuite pénale»
La gestion des travaux de réhabilitation du Building est, selon, Abdou Latif Coulibaly, «transparente». «La reddition des comptes se fait devant les instances compétentes : Armp, Dcmp. Toutes les procédures à ce niveau ont été respectées. Les 40 milliards sont inscrits dans la loi de règlements 2020-2021. Il y a eu reddition des comptes devant la Cour des comptes, devant l’Assemblée nationale.
Est-ce que la reddition des comptes postule nécessairement à une poursuite pénale ?
La réponse, c’est non ! La première reddition des comptes est administrative. La Cour des comptes a validé la loi de règlements présentée par le Gouver n - ement du Sénégal dans laquelle toutes les dépenses dans le budget de l’immeuble du Building administratif ont été rendues disponibles et publiques», a assuré le Secrétaire général du gouvernement.
Ainsi, invité du Jury du dimanche (Jdd) sur iRadio hier, le Secrétaire général du gouvernement s’explique. Il a d’abord indiqué que la réfection du siège du gouvernement, initialement prévue pour un coût de 19 milliards de F CFA, a fini par couter à l’Etat près 40 milliards de F CFA. Si beaucoup s’étonnent du montant, lui pense que le jeu en valait la chandelle.
«Calculez à la fois la remise à l’état de la centrale solaire, l’immeuble lui-même plus la réfection du 9è étage, plus des dégâts au niveau du 8è étage. Sauf qu’on n’a pas encore introduit dans les calculs l’équipement électronique parce que tout est électronique. La fumée qui s’est dégagée et même l’utilisation des mécanismes pour éteindre le feu par les sapeurs, il y a eu des problèmes. Il y a au building plusieurs types de canaux. Malheureusement l’utilisation a pu faire en sorte qu’on a envahi d’eau tous les étages, jusqu’au rez-de-chaussée.»
Latif relève les «erreurs» et «un accident prévisible et évitable» «De mon point de vue, c’est une erreur de départ. Il ne fallait pas le faire. Il fallait investir l’argent qu’il faut. Et l’Etat accepte d’investir l’argent qu’il faut pour acheter un mécanisme motorisé qu’on appelle des nacelles qu’on conduit à partir d’en bas pour aller nettoyer automatiquement les vitres. On ne l’a pas fait. C’était un investissement qui tourne à peu près autour de 2 milliards et quelque. On ne l’a pas fait. Et confier ça à un spécialiste.
Comme on ne l’avait pas fait et le vitrage commençait à être inacceptable à voir, le colonel chargé de la surveillance du building et de son entretien a estimé qu’on pouvait organiser les systèmes de nettoiement par cordage. Ça a été une erreur. Avec le cordage, il y a deux risques : corder les gens qui s’appuient sur les verres, vous cassez les verres. Remplacer une bribe de verre là -bas ça coute excessivement cher.
Deuxième erreur, le mécanisme et les techniques de soudage sur le matériel qui était en haut ne correspondaient pas à ce qui a été utilisé par l’entreprise. Con - séquence, il y a eu un départ de feu et les chalumeaux, ça brulait. C’est un accident, mais un accident qui était prévisible et évitable».
Le Colonel de l’armée qui supervisait les travaux a été sanctionné
En août 2021, un incendie avait été déclaré au niveau du building. Il avait causé des dégâts énormes. Il a fallu débourser 8 milliards de F CFA pour les réparer. Ce qui a poussé le journaliste, Mamoudou Ibra Kane, à lui poser la question de savoir si la justice a été saisie pour situer les responsabilités de cet incendie. «Il n’y a pas de crime pour saisir la justice. L’entreprise (Dooke works) qui signe, engage sa responsabilité. D’abord, elle fait jouer son assurance. Etait-elle suffisamment assurée pour prendre en charge ?
*La réponse pour l’instant est non. L’entre - prise n’est pas suffisamment assurée pour couvrir les frais», a répondu M. Coulibaly.
Toutefois, il a souligné que des erreurs ont été constatées. Ce qui a amené le Gouvernement à prendre des mesures. Entre autres, le Colonel de l’armée dont il ne cite pas le nom, qui était à la tête de la supervision des travaux, a été déchargé de ses fonctions. «Il y a erreur. Y a-t-il faute ?
Sans aucun doute. Le gouvernement a considéré que ça ne devrait pas se passer comme ça. Et les gens qui ont opéré ainsi, en ce qui concerne principalement le colonel, on a demandé qu’il soit déchargé de ses fonctions. Ça sera fait. La procédure est engagée, c’est l’Armée. On laisse à l’autorité militaire le soin de nous donner un autre colonel», a révélé M. Coulibaly
«La reddition des comptes ne postule pas nécessairement à une poursuite pénale»
La gestion des travaux de réhabilitation du Building est, selon, Abdou Latif Coulibaly, «transparente». «La reddition des comptes se fait devant les instances compétentes : Armp, Dcmp. Toutes les procédures à ce niveau ont été respectées. Les 40 milliards sont inscrits dans la loi de règlements 2020-2021. Il y a eu reddition des comptes devant la Cour des comptes, devant l’Assemblée nationale.
Est-ce que la reddition des comptes postule nécessairement à une poursuite pénale ?
La réponse, c’est non ! La première reddition des comptes est administrative. La Cour des comptes a validé la loi de règlements présentée par le Gouver n - ement du Sénégal dans laquelle toutes les dépenses dans le budget de l’immeuble du Building administratif ont été rendues disponibles et publiques», a assuré le Secrétaire général du gouvernement.
Renseigne Vipeoples .