" En réalité, ils veulent entrainer le Président à commettre un parjure politique comme son prédécesseur Abdoulaye WADE. Si cela advenait, la tâche sur Macky SALL serait indélébile, quel que soit ce qu’il fera de bien par ailleurs. Pourquoi le porte-parole du Gouvernement qui n’est pas le porte-parole de l’APR vient-il se joindre à ceux qui appellent le Président au parjure ? Soit il a commis une faute politique monstrueuse et il faut le rappeler à l’ordre, sinon le doute s’installerait sur les raisons de sa pitoyable sortie. Quand on est le porte-parole du Gouvernement, on doit se contenter de porter la bonne parole et éviter tous les amalgames imaginables en livrant des points de vue personnels sur les questions majeures", a indiqué le député Samba Diouldé Thiam.
Sur la traque des biens mal acquis, il dénonce qu'à peine le prononcé du procès Karim WADE connu, des personnes extrêmement proches du Président l’invitent à enterrer la traque des biens mal acquis et à dissoudre la CREI, exprimant encore plus fortement les exigences de l’ancien régime de ne demander des comptes à aucun prévaricateur et prédateur des ressources publiques.
"C’est à se demander si le président Macky SALL n’est pas en danger, entouré qu’il est par des gens qui ne partagent pas l’âme de ce en quoi il croit intimement : la réforme de l’Etat pour le mettre au service de l’intérêt commun pour servir les populations, au lieu de servir les intérêts des différentes mafias qui pillent la République. Sur cette question, tous ceux qui sont contre cette option cardinale du Président devraient d’eux-mêmes cesser d’être dans sa proximité à la Présidence de la République et dans le Gouvernement. Ainsi les gens joueront franc jeu. Une politique ne peut pas être mise en œuvre par ceux qui n’y croient pas ou y croit à moitié", soutien M. Thiam.
A ses yeux, ceux qui sont contre cette politique ne sont ni plus ni moins que des ennemis du peuple sénégalais. " La traque des biens mal acquis n’est pas une politique saisonnière ou de mode. Elle doit être permanente, conduite par la CREI sur toute la période historique nécessaire pour que des tribunaux ordinaires prennent le relais et la charge de ce qu’accomplit cette juridiction spécialisée. Il faut rappeler que la CREI doit dissoudre les habitudes et pratiques qui ont accompagné le Sénégal de son indépendance à l’an 2012", dit-il.
Sur la traque des biens mal acquis, il dénonce qu'à peine le prononcé du procès Karim WADE connu, des personnes extrêmement proches du Président l’invitent à enterrer la traque des biens mal acquis et à dissoudre la CREI, exprimant encore plus fortement les exigences de l’ancien régime de ne demander des comptes à aucun prévaricateur et prédateur des ressources publiques.
"C’est à se demander si le président Macky SALL n’est pas en danger, entouré qu’il est par des gens qui ne partagent pas l’âme de ce en quoi il croit intimement : la réforme de l’Etat pour le mettre au service de l’intérêt commun pour servir les populations, au lieu de servir les intérêts des différentes mafias qui pillent la République. Sur cette question, tous ceux qui sont contre cette option cardinale du Président devraient d’eux-mêmes cesser d’être dans sa proximité à la Présidence de la République et dans le Gouvernement. Ainsi les gens joueront franc jeu. Une politique ne peut pas être mise en œuvre par ceux qui n’y croient pas ou y croit à moitié", soutien M. Thiam.
A ses yeux, ceux qui sont contre cette politique ne sont ni plus ni moins que des ennemis du peuple sénégalais. " La traque des biens mal acquis n’est pas une politique saisonnière ou de mode. Elle doit être permanente, conduite par la CREI sur toute la période historique nécessaire pour que des tribunaux ordinaires prennent le relais et la charge de ce qu’accomplit cette juridiction spécialisée. Il faut rappeler que la CREI doit dissoudre les habitudes et pratiques qui ont accompagné le Sénégal de son indépendance à l’an 2012", dit-il.