Après l’accident tragique de Sikilo, les négociations entre le ministère des Transports et les transporteurs se sont tenus. Lundi dernier, juste avant de démarrer le Conseil interministériel consécutif au drame de Kaffrine, Mansour Faye a reçu les acteurs des transports. Inévitablement, les organisations ont proposé à leur tutelle, l’augmentation des tarifs après la hausse des prix, en vigueur depuis samedi, du carburant et de l’électricité.
Si l’Association de financement des professionnels du transport urbain (Aftu) a demandé au ministre, la permission de consulter sa base, "Bés bi" a appris que lors de la réunion, «la plus grande tendance veut une application de la vérité des prix», soit une hausse. «80% des transporteurs veulent une hausse, 3 % disent qu’il faut verser ce montant (la subvention de l’Etat) dans les banques comme apport personnel. Le reste dit qu’il doit disposer de ce montant parce que c’est eux qui prennent leur argent pour charger du gasoil», a expliqué Mbaye Amar, président de l’Aftu, joint au téléphone dans la soirée.
Augmentation des tarifs chez les «Ndiaga Ndiaye», cars rapides»…
En ouvrant la réunion, Mansour Faye, accompagné de ses services, a informé que l’Etat va subventionner les transporteurs à hauteur 25 milliards FCfa pour éviter la hausse des prix. «25 milliards pour les transporteurs des 14 régions du Sénégal, c’est rien», regrette le président de l’Aftu. Présente aux négociations, l’Ascosen a recommandé que les transporteurs prennent les 25 milliards et maintiennent les tarifs. «Les transporteurs veulent que les 25 milliards aillent au renouvellement du parc automobile et qu’on leur laisse appliquer une hausse sur les prix du transport. Quand ça augmente, le prix de la marchandise va aussi augmenter et le pauvre goorgorlou va le subir», a souligné Momath Cissé, vice-président de l’Ascosen.
Après avoir pris en compte les différentes positions, l’Etat est aujourd’hui amené à trancher. «Si l’augmentation est acceptée, une commission doit être créée et sera composée d’associations de consommateurs des transporteurs et de l’administration. Si l’Etat veut maintenir les 25 milliards de subvention, il faut aussi aller vite, parce que des transporteurs sont de façon unilatérale en train d’augmenter. C’est un risque de confrontation entre transporteurs et usagers», met en garde Momath Cissé. Au même moment, les «clandos», «Ndiaga Ndiaye» et «cars rapides» ont déjà revu à la hausse leurs tarifs.
Bes Bi
Si l’Association de financement des professionnels du transport urbain (Aftu) a demandé au ministre, la permission de consulter sa base, "Bés bi" a appris que lors de la réunion, «la plus grande tendance veut une application de la vérité des prix», soit une hausse. «80% des transporteurs veulent une hausse, 3 % disent qu’il faut verser ce montant (la subvention de l’Etat) dans les banques comme apport personnel. Le reste dit qu’il doit disposer de ce montant parce que c’est eux qui prennent leur argent pour charger du gasoil», a expliqué Mbaye Amar, président de l’Aftu, joint au téléphone dans la soirée.
Augmentation des tarifs chez les «Ndiaga Ndiaye», cars rapides»…
En ouvrant la réunion, Mansour Faye, accompagné de ses services, a informé que l’Etat va subventionner les transporteurs à hauteur 25 milliards FCfa pour éviter la hausse des prix. «25 milliards pour les transporteurs des 14 régions du Sénégal, c’est rien», regrette le président de l’Aftu. Présente aux négociations, l’Ascosen a recommandé que les transporteurs prennent les 25 milliards et maintiennent les tarifs. «Les transporteurs veulent que les 25 milliards aillent au renouvellement du parc automobile et qu’on leur laisse appliquer une hausse sur les prix du transport. Quand ça augmente, le prix de la marchandise va aussi augmenter et le pauvre goorgorlou va le subir», a souligné Momath Cissé, vice-président de l’Ascosen.
Après avoir pris en compte les différentes positions, l’Etat est aujourd’hui amené à trancher. «Si l’augmentation est acceptée, une commission doit être créée et sera composée d’associations de consommateurs des transporteurs et de l’administration. Si l’Etat veut maintenir les 25 milliards de subvention, il faut aussi aller vite, parce que des transporteurs sont de façon unilatérale en train d’augmenter. C’est un risque de confrontation entre transporteurs et usagers», met en garde Momath Cissé. Au même moment, les «clandos», «Ndiaga Ndiaye» et «cars rapides» ont déjà revu à la hausse leurs tarifs.
Bes Bi