Depuis quelques jours, ces populations de la commune de Saraya ne trouvent plus ce liquide précieux car l’ASUFOR, qui est chargée de la distribution de l’eau dans cette ville, a interdit, dans un communiqué rendu public, la consommation du liquide précieux provenant des robinets suite à plusieurs plaintes venant de consommateurs sur la qualité de l’eau.
L’ancien forage, qui date de 1994, ne peut plus supporter la demande. En intelligence avec la mairie, la société minière IAM GOLD a réalisé deux forages pour un coût de 42 millions de francs.
L’un des forages a été connecté au réseau ce qui a atténué le déficit au début mais, depuis sa panne et la connexion de l’autre, la qualité de l’eau a changé avec des cas de maux de ventre récurrents chez les consommateurs. La question de l’eau à Saraya a toujours été une préoccupation centrale des populations et doit être prise au sérieux par les autorités car, même en temps normal, beaucoup de personnes doutent de sa potabilité.
En 2010, la société Areva avait fait des prospections dans la zone et avait découvert de l’uranium. Depuis lors, ceux qui peuvent se payer de l’eau minérale ont arrêté la consommation de l’eau du robinet.
Selon Sanoussy Biagui, le trésorier de l’Asufor, le problème de l’eau à Saraya dépasse les compétences des membres de l’association car il faut un nouveau forage avec les normes requises pour soulager la population.
Une rencontre a été tenue avec l’autorité afin de trouver une solution urgente à ce lancinant problème mais, estime-t-il, il faut des solutions à long terme car la taille de la population ne cesse d’augmenter. L’accès à l’eau potable est une question délicate dans la région de Kédougou qui compte plus de 500 pompes à motricité humaine (pompes manuelles) avec de faibles débits pour extraire l’eau souterraine.
Et une bonne partie de ce parc de pompes est en panne. La ville de Kédougou aussi n’est pas non plus épargnée par cette pénurie d’eau puisque, depuis plus d’une semaine, on y note des irrégularités dans la distribution de la flotte. Des quartiers comme Togoro ont des difficultés à s’approvisionner en eau potable.
Le principal forage qui dessert la ville est en panne et l’antenne régionale de Tambacounda aurait été avisée, selon certaines sources, mais l’information n’est pas remontée jusqu’à Dakar. Il a fallu que la présidence de la République soit mise au courant du calvaire des populations pour que l’administration bouge dans le sens de trouver une solution à ce manque d’eau dont souffrent certains Kédovins.
Un laxisme patent dans le terroir où les deux forages de Ségou, dans la commune de Dindefelo, sont en panne d’une pièce depuis quelques années pour une modique somme de…45 000 F CFA.
La population attend la venue du président de la République pour mettre sur la table cette question d’eau dans la région et espère que le chef de l’État prendra des mesures efficaces pour étancher définitivement la soif des Kédovins
Le Témoin avec LaVoixPlus
L’ancien forage, qui date de 1994, ne peut plus supporter la demande. En intelligence avec la mairie, la société minière IAM GOLD a réalisé deux forages pour un coût de 42 millions de francs.
L’un des forages a été connecté au réseau ce qui a atténué le déficit au début mais, depuis sa panne et la connexion de l’autre, la qualité de l’eau a changé avec des cas de maux de ventre récurrents chez les consommateurs. La question de l’eau à Saraya a toujours été une préoccupation centrale des populations et doit être prise au sérieux par les autorités car, même en temps normal, beaucoup de personnes doutent de sa potabilité.
En 2010, la société Areva avait fait des prospections dans la zone et avait découvert de l’uranium. Depuis lors, ceux qui peuvent se payer de l’eau minérale ont arrêté la consommation de l’eau du robinet.
Selon Sanoussy Biagui, le trésorier de l’Asufor, le problème de l’eau à Saraya dépasse les compétences des membres de l’association car il faut un nouveau forage avec les normes requises pour soulager la population.
Une rencontre a été tenue avec l’autorité afin de trouver une solution urgente à ce lancinant problème mais, estime-t-il, il faut des solutions à long terme car la taille de la population ne cesse d’augmenter. L’accès à l’eau potable est une question délicate dans la région de Kédougou qui compte plus de 500 pompes à motricité humaine (pompes manuelles) avec de faibles débits pour extraire l’eau souterraine.
Et une bonne partie de ce parc de pompes est en panne. La ville de Kédougou aussi n’est pas non plus épargnée par cette pénurie d’eau puisque, depuis plus d’une semaine, on y note des irrégularités dans la distribution de la flotte. Des quartiers comme Togoro ont des difficultés à s’approvisionner en eau potable.
Le principal forage qui dessert la ville est en panne et l’antenne régionale de Tambacounda aurait été avisée, selon certaines sources, mais l’information n’est pas remontée jusqu’à Dakar. Il a fallu que la présidence de la République soit mise au courant du calvaire des populations pour que l’administration bouge dans le sens de trouver une solution à ce manque d’eau dont souffrent certains Kédovins.
Un laxisme patent dans le terroir où les deux forages de Ségou, dans la commune de Dindefelo, sont en panne d’une pièce depuis quelques années pour une modique somme de…45 000 F CFA.
La population attend la venue du président de la République pour mettre sur la table cette question d’eau dans la région et espère que le chef de l’État prendra des mesures efficaces pour étancher définitivement la soif des Kédovins
Le Témoin avec LaVoixPlus