Ils ont changé de portefeuille ministériel, mais Me Omar Youm, Maimouna Ndoye Seck et Abdoulaye Diouf Sarr devraient remercier le Bon Dieu pour avoir échappé à l’exclusion du gouvernement. D’abord, en tant que porte-parole du gouvernement, l’ex-ministre des Collectivités locales, Omar Youm, s’est toujours distingué par ses sorties épidermiques et maladroites. Ses réactions face aux déclarations du ministre d’Etat Amath Dansokho et surtout ses prises de position par rapport à la durée du mandat du chef de l’Etat montrent à suffisance que, malgré le fait qu’il soit avocat, il n’est pas l’homme qu’il faut pour porter la parole du gouvernement. En effet, alors que le Président Macky Sall voulait mettre fin à la polémique concernant la réduction de la durée du mandat, Me Youm relance le débat au point d’occulter les réalisations à mi-parcours de son mentor. « Il faut qu’on pose le débat de la réduction du mandat au sein du parti. Nous pensons que, sur le plan économique, politique, constitutionnel, ce n’est pas justifiable », avait-il dit, au cours d’une conférence à Fatick sur le bilan à mi-parcours du Président Macky Sall. « A part la valeur démocratique en terme de symbolisme, je ne vois pas ce que la réduction du mandat peut apporter au Sénégal, aux Sénégalais. Ce qui est exceptionnel doit mériter notre attention et notre regard. Aucun chef d’Etat, sauf en cas de maladie ou d’empêchement, de démission, n’a eu à réduire son mandat », avait-il ajouté. Ainsi, sa nomination comme directeur de cabinet du président de la République, un poste où il est soumis à l’obligation de réserve, lui évitera ses prises de paroles maladroites.
Maire de Yoff, le tout nouveau ministre des Collectivités locales est accusé d’être à l’origine des démolitions des maisons de la Cité Tobago. Le Jaraaf Doudou Mbengue de Yoff l’accuse d’être « le seul responsable » de cette situation. En plus, son passage au ministère du Tourisme n’a pas permis de booster un secteur agonisant.
Maimouna Ndoye Seck, l’ancienne ministre de l’Energie et des Energies renouvelables a été sanctionnée partiellement en migrant vers le ministère du Tourisme et des Transports aérien, mais la logique voudrait qu’elle subisse le même sort que son subordonné, le Directeur général de la Senelec qui a été défenestré.
Quant à Sidiki Kaba, il est passé juste à côté de la guillotine. Le Garde des Sceaux avait mis mal à l’aise les chefs d’Etats réunis dernièrement en Afrique du Sud pour avoir demandé, en tant que Président de la Conférence des Etats-Parties de la Cpi, l’arrestation du Soudanais Omar El-Béchir. Mais, le Président Sall est candidat à sa propre succession. Et, à ce titre, il ne voudrait frustrer personne. Et c’est certainement la raison pour laquelle, en lieu et place d’un remaniement ministériel, il a préféré ménager ses ministres.
Maire de Yoff, le tout nouveau ministre des Collectivités locales est accusé d’être à l’origine des démolitions des maisons de la Cité Tobago. Le Jaraaf Doudou Mbengue de Yoff l’accuse d’être « le seul responsable » de cette situation. En plus, son passage au ministère du Tourisme n’a pas permis de booster un secteur agonisant.
Maimouna Ndoye Seck, l’ancienne ministre de l’Energie et des Energies renouvelables a été sanctionnée partiellement en migrant vers le ministère du Tourisme et des Transports aérien, mais la logique voudrait qu’elle subisse le même sort que son subordonné, le Directeur général de la Senelec qui a été défenestré.
Quant à Sidiki Kaba, il est passé juste à côté de la guillotine. Le Garde des Sceaux avait mis mal à l’aise les chefs d’Etats réunis dernièrement en Afrique du Sud pour avoir demandé, en tant que Président de la Conférence des Etats-Parties de la Cpi, l’arrestation du Soudanais Omar El-Béchir. Mais, le Président Sall est candidat à sa propre succession. Et, à ce titre, il ne voudrait frustrer personne. Et c’est certainement la raison pour laquelle, en lieu et place d’un remaniement ministériel, il a préféré ménager ses ministres.