Le bureau de l'Association des Banques Centrales Africaines (Abca) a tenu sa réunion ce jeudi 9 mars 2023 au sis de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) à Dakar (Dakar). La réunion se tient à un moment où les incertitudes mondiales continuent d’avoir un impact sur les économies de notre région, a déclaré le président de l’association.
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Dans ce contexte, Buah Saidy, soutient que le continent africain a enregistré des progrès mitigés dans le domaine de la convergence macroéconomique, au cours des dernières années. Aussi, dit-il, nous continuons de lutter contre les effets persistants de la pandémie et les tensions géopolitiques qui entravent nos progrès.
Par conséquent, M. Saidy, par ailleurs gouverneur de la banque centrale de Gambie indique que les progrès réalisés ces dernières années dans les domaines de la croissance, de l’assainissement budgétaire, de la viabilité de la dette et de la maîtrise des pressions inflationnistes ont été largement impactés.
Le gambien souligne que ces derniers temps, la plupart des économies de notre région ont essayé de trouver le juste équilibre entre le soutien au processus de redressement et la maîtrise de l’inflation, ce qui a poussé les banques centrales à se montrer agressives dans leur tentative de stabilisation des prix.
À cet égard, dit-il, nous comptons sur la collaboration et le soutien continus des autorités fiscales de nos pays respectifs en vue d’un processus de redressement soutenu. Dans le même sillage, il a souligné qu’en conduisant le continent vers une union monétaire et une monnaie unique, l’Abca a fait montre de son engagement à promouvoir la coopération économique et le commerce au sein des États membres.
A l’en croire, cet objectif sera atteint grâce à la coopération et aux réformes dans les domaines des innovations monétaires, bancaires et financières, afin d’améliorer l’interopérabilité des systèmes financiers dans les États membres. En ce sens, M. Saidy fait savoir que les banques centrales sont chargées de mener à bien cette mission qui est une condition préalable à la convergence économique.
Le secteur financier est, selon lui, en constante évolution, les innovations technologiques facilitant les paiements numériques. Par conséquent, dit-il, il est donc impératif que les systèmes de paiement soient interconnectés pour faciliter le règlement des transactions transfrontalières. Par ailleurs, le président de l’Abca fait comprendre que l’inclusion financière est au premier plan des activités de leur association et sera renforcée par l’intégration des systèmes de paiement africains.
« Il s’agit également d’un outil important pour la facilitation du commerce et la réduction des coûts de transaction, mais aussi d’un catalyseur pour atteindre les objectifs communs d’une communauté économique unifiée », martèle M. Saidy. Qui exhorte le Secrétariat de l’Abca à continuer à promouvoir l’agenda de la digitalisation et de l’inclusion financière en vue de garantir la réussite de ce projet.
Au cours des sept derniers mois, il a révélé que des progrès significatifs ont été enregistrés grâce à l’évaluation continue des progrès réalisés par les pays en vue d’atteindre les critères de convergence.
Des progrès pour le programme de travail 2022-2023
Le Secrétariat de l’Abca a réalisé des progrès dans la mise en œuvre de son programme de travail pour 2022/2023. Sur les 40 décisions énoncées qui nécessitent une action, il informe qu’environ 90% des activités pour la période examinée ont été mises en œuvre.
Bien qu’il s’agisse de réalisations louables, il note tout de même qu’un travail important reste à faire, y compris, mais non exclusivement, la question de l’activation du mécanisme d’évaluation par les pairs, les activités de divers groupes de travail et taskforces, la nomination de représentants pour le suivi du Protocole d’accord multilatéral, l’affinement des critères de convergence et la ratification des Statuts de l’Abca.
Le gouverneur de la banque centrale de Gambie a également présenté brièvement l’économie gambienne. A ce titre, il a renseigné que l’économie gambienne devrait croître de 4,5% en 2022 et de 6% en 2023, contre des projections initiales de 5,6% et 6,2% respectivement.
Toutefois, il relève que la croissance devrait se stabiliser autour de 5,0% à moyen terme. Et compte tenu de la flambée des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, l’inflation devrait rester élevée en 2023, mais ralentir pour atteindre un taux à un seul chiffre, à moyen terme.
Par conséquent, M. Saidy, par ailleurs gouverneur de la banque centrale de Gambie indique que les progrès réalisés ces dernières années dans les domaines de la croissance, de l’assainissement budgétaire, de la viabilité de la dette et de la maîtrise des pressions inflationnistes ont été largement impactés.
Le gambien souligne que ces derniers temps, la plupart des économies de notre région ont essayé de trouver le juste équilibre entre le soutien au processus de redressement et la maîtrise de l’inflation, ce qui a poussé les banques centrales à se montrer agressives dans leur tentative de stabilisation des prix.
À cet égard, dit-il, nous comptons sur la collaboration et le soutien continus des autorités fiscales de nos pays respectifs en vue d’un processus de redressement soutenu. Dans le même sillage, il a souligné qu’en conduisant le continent vers une union monétaire et une monnaie unique, l’Abca a fait montre de son engagement à promouvoir la coopération économique et le commerce au sein des États membres.
A l’en croire, cet objectif sera atteint grâce à la coopération et aux réformes dans les domaines des innovations monétaires, bancaires et financières, afin d’améliorer l’interopérabilité des systèmes financiers dans les États membres. En ce sens, M. Saidy fait savoir que les banques centrales sont chargées de mener à bien cette mission qui est une condition préalable à la convergence économique.
Le secteur financier est, selon lui, en constante évolution, les innovations technologiques facilitant les paiements numériques. Par conséquent, dit-il, il est donc impératif que les systèmes de paiement soient interconnectés pour faciliter le règlement des transactions transfrontalières. Par ailleurs, le président de l’Abca fait comprendre que l’inclusion financière est au premier plan des activités de leur association et sera renforcée par l’intégration des systèmes de paiement africains.
« Il s’agit également d’un outil important pour la facilitation du commerce et la réduction des coûts de transaction, mais aussi d’un catalyseur pour atteindre les objectifs communs d’une communauté économique unifiée », martèle M. Saidy. Qui exhorte le Secrétariat de l’Abca à continuer à promouvoir l’agenda de la digitalisation et de l’inclusion financière en vue de garantir la réussite de ce projet.
Au cours des sept derniers mois, il a révélé que des progrès significatifs ont été enregistrés grâce à l’évaluation continue des progrès réalisés par les pays en vue d’atteindre les critères de convergence.
Des progrès pour le programme de travail 2022-2023
Le Secrétariat de l’Abca a réalisé des progrès dans la mise en œuvre de son programme de travail pour 2022/2023. Sur les 40 décisions énoncées qui nécessitent une action, il informe qu’environ 90% des activités pour la période examinée ont été mises en œuvre.
Bien qu’il s’agisse de réalisations louables, il note tout de même qu’un travail important reste à faire, y compris, mais non exclusivement, la question de l’activation du mécanisme d’évaluation par les pairs, les activités de divers groupes de travail et taskforces, la nomination de représentants pour le suivi du Protocole d’accord multilatéral, l’affinement des critères de convergence et la ratification des Statuts de l’Abca.
Le gouverneur de la banque centrale de Gambie a également présenté brièvement l’économie gambienne. A ce titre, il a renseigné que l’économie gambienne devrait croître de 4,5% en 2022 et de 6% en 2023, contre des projections initiales de 5,6% et 6,2% respectivement.
Toutefois, il relève que la croissance devrait se stabiliser autour de 5,0% à moyen terme. Et compte tenu de la flambée des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, l’inflation devrait rester élevée en 2023, mais ralentir pour atteindre un taux à un seul chiffre, à moyen terme.
Source : https://www.lejecos.com/Realisation-de-l-Union-mon...