Un Airbus A320 cargo de la compagnie Service air a terminé sa course au-delà des limites de la piste d’atterrissage, jeudi 24 décembre, à Mbuji-Mayi, dans le centre de la République démocratique du Congo, « tuant sept personnes au sol », a annoncé le gouverneur de la province du Kasaï-Oriental, Ngoyi Kasanji. Selon les dires du pilote, « le cargo a connu un problème de freinage sous une pluie battante », a ajouté M. Kasanji.
Selon un agent de la régie des voies aériennes, s’exprimant sous couvert de l’anonymat, « toutes les personnes tuées étaient dans leurs maisons dans les parages de l’aéroport ». L’accident a eu lieu à 16 heures (15 heures GMT), a précisé l’agent.
Le 8 décembre, la nouvelle compagnie aérienne nationale Congo Airways avait décidé de suspendre ses vols à destination de Mbuji-Mayi « pour l’intérêt supérieur des passagers », alors que l’accès à la ville se fait principalement par les airs, les routes étant dégradées ou inexistantes.
« Trou noir où tout peut arriver »
Le trafic aérien en RDC est actuellement assuré par les Nations unies, essentiellement pour leurs besoins internes ou pour des livraisons humanitaires, et par quelques compagnies locales, toutes inscrites sur la liste noire de l’Union européenne.
En décembre 2014, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) avait émis de « sérieux » doutes sur « la fiabilité non seulement des aéroports de la RDC, mais aussi de l’espace aérien congolais », qualifié de « trou noir où tout peut arriver ». Elle avait recommandé « la prudence » aux exploitants.
La RDC a connu plusieurs accidents d’avion, qui ont fait plusieurs centaines de morts, notamment en raison de la vétusté de la flotte et du mauvais état des certaines infrastructures aéroportuaires. Le gouvernement a engagé avec des partenaires étrangers un programme de réhabilitation et de modernisation des aéroports. Le 14 décembre, lors d’un discours aux parlementaires, le président congolais, Joseph Kabila, avait affirmé que le ciel congolais « n’inspire plus la frayeur aux aéronefs »
Selon un agent de la régie des voies aériennes, s’exprimant sous couvert de l’anonymat, « toutes les personnes tuées étaient dans leurs maisons dans les parages de l’aéroport ». L’accident a eu lieu à 16 heures (15 heures GMT), a précisé l’agent.
Le 8 décembre, la nouvelle compagnie aérienne nationale Congo Airways avait décidé de suspendre ses vols à destination de Mbuji-Mayi « pour l’intérêt supérieur des passagers », alors que l’accès à la ville se fait principalement par les airs, les routes étant dégradées ou inexistantes.
« Trou noir où tout peut arriver »
Le trafic aérien en RDC est actuellement assuré par les Nations unies, essentiellement pour leurs besoins internes ou pour des livraisons humanitaires, et par quelques compagnies locales, toutes inscrites sur la liste noire de l’Union européenne.
En décembre 2014, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) avait émis de « sérieux » doutes sur « la fiabilité non seulement des aéroports de la RDC, mais aussi de l’espace aérien congolais », qualifié de « trou noir où tout peut arriver ». Elle avait recommandé « la prudence » aux exploitants.
La RDC a connu plusieurs accidents d’avion, qui ont fait plusieurs centaines de morts, notamment en raison de la vétusté de la flotte et du mauvais état des certaines infrastructures aéroportuaires. Le gouvernement a engagé avec des partenaires étrangers un programme de réhabilitation et de modernisation des aéroports. Le 14 décembre, lors d’un discours aux parlementaires, le président congolais, Joseph Kabila, avait affirmé que le ciel congolais « n’inspire plus la frayeur aux aéronefs »