Plusieurs dizaines de militants et d’activistes s’étaient donnés rendez-vous au terrain des HLM Gran Yoff à l’appel du Front de résistance Fippu, pour réclamer l’organisation d’une élection présidentielle avant la fin du mandat du président en fonction.
Des jets de pierre ont interrompu la manifestation après que des huées ont perturbé le discours du représentant de Khalifa Ababacar Sall. Des partisans de l’opposant emprisonné, Ousmane Sonko, scandaient le nom de leur leader au moment de l’allocution.
Il s’en est suivi des jets de pierre opposant les deux camps, entrainant du coup la dispersion de cette manifestation qui se voulait pacifique.
Le Front de résistance Fippu, une plateforme récemment mise en place, regroupe 16 des candidats à l’élection présidentielle, divers mouvements politiques et de la société civile.
L’élection présidentielle au Sénégal, initialement prévue le 25 février, a été de facto reportée après que le président Macky Sall, a abrogé le décret convoquant les électeurs à la veille de l’ouverture de la campagne électorale, le 3 février.
Dans un discours à la nation, le chef de l’Etat avait expliqué avoir pris cette décision pour permettre de faire la lumière sur des soupçons de corruption à l’encontre de deux des juges qui ont procédé au contrôle de validé des parrainages et des dossiers de candidature au scrutin.
Les accusations ont notamment été portées par le Parti démocratique sénégalais (PDS), dont le dossier de candidature du leader, Karim Wade a été rejeté en raison de la double nationalité sénégalaise et française du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.
Cela a entrainé une crise politico-institutionnelle sans précédent au Sénégal.
Le 15 février dernier, le Conseil constitutionnel a jugé contraire à la constitution, une loi adoptée par l’Assemblée nationale pour reporter au 15 décembre l’élection présidentielle qui devait se tenir le 25 février.
Dans cette même décision, la haute juridiction a révoqué le décret d’annulation de la convocation des électeurs et demandé aux autorités compétentes d’organiser l’élection présidentielle ‘’dans les meilleurs délais’’.
Après s’être engagé le lendemain à pleinement exécuté cette décision, le chef de l’Etat a convoqué les 26 et 27 février un dialogue national à l’issue de laquelle la date du 2 juin a été proposée par les participants pour la tenue du premier tour du scrutin.
Le président Macky Sall a promis le 28 février que les recommandations émanant de cette concertation allaient être soumises au Conseil constitutionnel.
Il n’a pas manqué dès le lendemain de réaffirmer sa décision de quitter ses fonctions le 2 avril, date d’expiration de son mandat de cinq ans à la tête du pays.
Des jets de pierre ont interrompu la manifestation après que des huées ont perturbé le discours du représentant de Khalifa Ababacar Sall. Des partisans de l’opposant emprisonné, Ousmane Sonko, scandaient le nom de leur leader au moment de l’allocution.
Il s’en est suivi des jets de pierre opposant les deux camps, entrainant du coup la dispersion de cette manifestation qui se voulait pacifique.
Le Front de résistance Fippu, une plateforme récemment mise en place, regroupe 16 des candidats à l’élection présidentielle, divers mouvements politiques et de la société civile.
L’élection présidentielle au Sénégal, initialement prévue le 25 février, a été de facto reportée après que le président Macky Sall, a abrogé le décret convoquant les électeurs à la veille de l’ouverture de la campagne électorale, le 3 février.
Dans un discours à la nation, le chef de l’Etat avait expliqué avoir pris cette décision pour permettre de faire la lumière sur des soupçons de corruption à l’encontre de deux des juges qui ont procédé au contrôle de validé des parrainages et des dossiers de candidature au scrutin.
Les accusations ont notamment été portées par le Parti démocratique sénégalais (PDS), dont le dossier de candidature du leader, Karim Wade a été rejeté en raison de la double nationalité sénégalaise et française du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.
Cela a entrainé une crise politico-institutionnelle sans précédent au Sénégal.
Le 15 février dernier, le Conseil constitutionnel a jugé contraire à la constitution, une loi adoptée par l’Assemblée nationale pour reporter au 15 décembre l’élection présidentielle qui devait se tenir le 25 février.
Dans cette même décision, la haute juridiction a révoqué le décret d’annulation de la convocation des électeurs et demandé aux autorités compétentes d’organiser l’élection présidentielle ‘’dans les meilleurs délais’’.
Après s’être engagé le lendemain à pleinement exécuté cette décision, le chef de l’Etat a convoqué les 26 et 27 février un dialogue national à l’issue de laquelle la date du 2 juin a été proposée par les participants pour la tenue du premier tour du scrutin.
Le président Macky Sall a promis le 28 février que les recommandations émanant de cette concertation allaient être soumises au Conseil constitutionnel.
Il n’a pas manqué dès le lendemain de réaffirmer sa décision de quitter ses fonctions le 2 avril, date d’expiration de son mandat de cinq ans à la tête du pays.