La présidente de la section UCAD du collectif, Ngoné Dia, estime que les autorités sénégalaises « sont en train de jouer un double jeu », soutenant que le chef de l’État, Macky Sall n’a pas vidé la question. Dans la mesure où, dénonce-t-elle : « Quand il a eu un entretien avec Justin Trudeau, le Premier ministre canadien, il a dit que le Sénégal est un pays de libertés et que les Sénégalais ne sont pas homophobes. »
Alors qu’assène-t-elle : « les étudiants ont leur mot à dire et les étudiants sont contre l’homosexualité. L’homosexualité ne fait pas partie de nos valeurs. Soit le président Macky Sall comprend ce que nous sommes en train de lui dire, et il criminalise l’homosexualité, soit il aura affaire avec nous. C’est aussi simple que ça ».
Pour rappel, c’est à la fin du mois de décembre 2021 que des députés, sous l’initiative des responsables de l’Apv, avaient déposé sur la table du président de l’Assemblée nationale cette proposition de loi. Ses initiateurs ont estimé que les lois du pays ne prennent pas en charge l’homosexualité et les pratiques assimilées.
« Il n’existe pas au Sénégal d’incrimination de l’homosexualité en tant que telle, l’article 319 du code pénal se réfère à des actes contre nature. Le fait d’être homosexuel n’est pas du seul fait de leur homosexualité », ont-ils indiqué. Tout le contraire chez les députés qui ont examiné la proposition de loi. Pour le bureau de l’Assemblée, il n’est pas nécessaire de modifier l’actuelle législation.
« Tous les Sénégalais connaissent la position définie et affirmée […] par le président de la République », lisait-on dans leur communiqué. Rapporte Vipeoples .
Alors qu’assène-t-elle : « les étudiants ont leur mot à dire et les étudiants sont contre l’homosexualité. L’homosexualité ne fait pas partie de nos valeurs. Soit le président Macky Sall comprend ce que nous sommes en train de lui dire, et il criminalise l’homosexualité, soit il aura affaire avec nous. C’est aussi simple que ça ».
Pour rappel, c’est à la fin du mois de décembre 2021 que des députés, sous l’initiative des responsables de l’Apv, avaient déposé sur la table du président de l’Assemblée nationale cette proposition de loi. Ses initiateurs ont estimé que les lois du pays ne prennent pas en charge l’homosexualité et les pratiques assimilées.
« Il n’existe pas au Sénégal d’incrimination de l’homosexualité en tant que telle, l’article 319 du code pénal se réfère à des actes contre nature. Le fait d’être homosexuel n’est pas du seul fait de leur homosexualité », ont-ils indiqué. Tout le contraire chez les députés qui ont examiné la proposition de loi. Pour le bureau de l’Assemblée, il n’est pas nécessaire de modifier l’actuelle législation.
« Tous les Sénégalais connaissent la position définie et affirmée […] par le président de la République », lisait-on dans leur communiqué. Rapporte Vipeoples .