Un peu plus de 523 milliards Cfa sont tombés dans l’escarcelle de fournisseurs et sous-traitants étrangers. Quant aux entreprises détenues majoritairement par les Sénégalais, elles n’ont capté que 115,7 milliards Cfa. À rappeler que les résultats du présent rapport ITIE font état d'une contribution globale sur l'étendue du territoire qui s’élève à 223,15 milliards Cfa, dont 206,04 milliards affectés au budget de l’État.
Cette hausse, selon Moussa Mbaye Guèye, est expliquée principalement par l’augmentation des productions d’or, la hausse des prix du zircon et des phosphates entre 2020 et 2021. La hausse des redevances minières payées par les mines d’or (Sabodala-Massawa et Mako) passant de 17.847 798.473 Cfa en 2020 à 25.001.275.245 Cfa en 2021 ; les paiements cumulés de Barrick Gold de 9.678.167.296 Cfa au titre de redressements fiscaux ; et l'évolution des paiements perçus par le Trésor au titre des dividendes et de l’Irvm et de l’IS recouvrés par les Impôts.
Par ailleurs, les revenus générés par le secteur extractif en 2021 ont été affectés à 92,33% au Budget de l’État. Aussi, le reste des revenus a été réparti entre le compte d’exploitation de la société nationale Petrosen, les fonds propres des organismes collecteurs, les fonds revenant à l’Uemoa et à la Cedeao, les dépenses sociales et environnementales et le fonds de réhabilitation des sites miniers.
Le rapport renseigne également que sur 1067 milliards de dépenses liées à la sous-traitance et à la fourniture de biens et services dans le secteur minier, seuls 257 milliards ont été captés par les entreprises détenues majoritairement par des nationaux. La région de Thiès reste toujours la première minière du Sénégal.
En effet, la contribution des sociétés minières dans la région de Thiès s'élève à 83,7 milliards Cfa. Ces revenus des secteurs miniers proviennent pour l'essentiel de l'exploitation des calcaires par les cimenteries (Dangote, Ciment du Sahel) et des minéraux lourds par GCO
Tribuine
Cette hausse, selon Moussa Mbaye Guèye, est expliquée principalement par l’augmentation des productions d’or, la hausse des prix du zircon et des phosphates entre 2020 et 2021. La hausse des redevances minières payées par les mines d’or (Sabodala-Massawa et Mako) passant de 17.847 798.473 Cfa en 2020 à 25.001.275.245 Cfa en 2021 ; les paiements cumulés de Barrick Gold de 9.678.167.296 Cfa au titre de redressements fiscaux ; et l'évolution des paiements perçus par le Trésor au titre des dividendes et de l’Irvm et de l’IS recouvrés par les Impôts.
Par ailleurs, les revenus générés par le secteur extractif en 2021 ont été affectés à 92,33% au Budget de l’État. Aussi, le reste des revenus a été réparti entre le compte d’exploitation de la société nationale Petrosen, les fonds propres des organismes collecteurs, les fonds revenant à l’Uemoa et à la Cedeao, les dépenses sociales et environnementales et le fonds de réhabilitation des sites miniers.
Le rapport renseigne également que sur 1067 milliards de dépenses liées à la sous-traitance et à la fourniture de biens et services dans le secteur minier, seuls 257 milliards ont été captés par les entreprises détenues majoritairement par des nationaux. La région de Thiès reste toujours la première minière du Sénégal.
En effet, la contribution des sociétés minières dans la région de Thiès s'élève à 83,7 milliards Cfa. Ces revenus des secteurs miniers proviennent pour l'essentiel de l'exploitation des calcaires par les cimenteries (Dangote, Ciment du Sahel) et des minéraux lourds par GCO
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