Les rapports annuels de l’organe international contre les stupéfiants (Oics), ainsi que le rapport annuel sur les précurseurs chimiques et le rapport spécial sur la disponibilité des drogues placées sous contrôle international viennent à un moment crucial pour la coopération internationale en matière de drogues. « L’Afrique est devenue une zone de transit clef pour le trafic de drogues », a indiqué le coordonnateur du Sahel de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (Unodc). Erik Van Der Veen de souligner : « L’Afrique de l’Ouest est utilisé par les trafiquants pour passer de la cocaïne et d’autres drogues en contrebandes vers l’Europe. D’ailleurs, le rapport révèle que « la consommation de cannabis reste très élevée, en première position devant celle d’héroïne. La prévalence annuelle de l’usage de cannabis dans la région demeure élevée (7,5% des personnes âgées de 15 à 64 ans), à un niveau représentant près du double de la moyenne mondiale (3,9%), et elle est particulièrement forte en Afrique de l’Ouest et du Centre (12,4%).
En Afrique, le cannabis serait la principale drogue à l’origine des demandes de traitement de la toxicomanie, suivie par l’héroïne. La prévalence annuelle de l’abus d’opiacés dans la région est estimée à 0,3% de la population âgée de 15 à 64 ans soit environ 1,88 million d’individus ». Aussi, les rapporteurs invitent-ils la communauté internationale à trouver une solution équilibrée par rapport aux problèmes mondiaux de drogue. En effet, selon le rapport de l’Oics, la drogue transite entre l’Amérique et l’Europe via l’Afrique. Cette pratique s’est globalement accrue ses dernières années. « La région a connu une augmentation du trafic et de la fabrication de la méthamphétamine qui se traduit par l’aggravation des problèmes de santé publique en raison du déficit global de la capacité institutionnelle à répondre à ces questions », dit-il avant d’ajouter : « Les produits précurseurs sont également de plus en plus trafiqués par l’intermédiaire des forums en ligne, présentant de nouveaux défis pour les autorités d’application de la loi ». Pour lui, ce nouveau phénomène de vente de drogues placées sous contrôle via internet a créé un autre problème aux contrôleurs. « Il est plus difficile pour les services de détection et de répression d’identifier le propriétaires et utilisateurs de sites web se livrant au trafic de précurseurs chimiques », soutient-il.
En Afrique, le cannabis serait la principale drogue à l’origine des demandes de traitement de la toxicomanie, suivie par l’héroïne. La prévalence annuelle de l’abus d’opiacés dans la région est estimée à 0,3% de la population âgée de 15 à 64 ans soit environ 1,88 million d’individus ». Aussi, les rapporteurs invitent-ils la communauté internationale à trouver une solution équilibrée par rapport aux problèmes mondiaux de drogue. En effet, selon le rapport de l’Oics, la drogue transite entre l’Amérique et l’Europe via l’Afrique. Cette pratique s’est globalement accrue ses dernières années. « La région a connu une augmentation du trafic et de la fabrication de la méthamphétamine qui se traduit par l’aggravation des problèmes de santé publique en raison du déficit global de la capacité institutionnelle à répondre à ces questions », dit-il avant d’ajouter : « Les produits précurseurs sont également de plus en plus trafiqués par l’intermédiaire des forums en ligne, présentant de nouveaux défis pour les autorités d’application de la loi ». Pour lui, ce nouveau phénomène de vente de drogues placées sous contrôle via internet a créé un autre problème aux contrôleurs. « Il est plus difficile pour les services de détection et de répression d’identifier le propriétaires et utilisateurs de sites web se livrant au trafic de précurseurs chimiques », soutient-il.