C'est sans doute l'opération commando la plus décisive des dirigeants du groupe Olam à Dakar qui continuent à abattre leurs cartes pour racheter Suneor, propriété de l'homme d'affaires Abbas Jaber. Selon des sources confidentielles, l'Etat veut conclure le deal de vente avant fin décembre 2015 et pousse les pions. Le géant du négoce Olam veut à tout prix triturer l'huile de Suneor. Ce qui explique l'arrivée à Dakar du Pdg et du directeur des opérations de Olam depuis hier mercredi dans la soirée. Une exclusivité du site Les Afriques qui annonçait, dans ses précédentes éditions, que l'industriel libano-sénégalais Abbas Jaber n'a pas digéré la pilule suite à la décision brusque de l'Etat de se séparer de lui à l'amiable sans définir, au détour d'une entrevue avec le Président Macky Sall, lequel l'avait reçu dans ses appartements privés de la Présidence, et ensuite avec le tandem Dionne-Amadou Bâ, les conditions d'indemnisation et les clauses de vente. Mieux, informent des sources, l'Etat s'obstine à la lui faire avaler. Une démarche jugée peu galante et expéditive, selon son entourage immédiat interrogé par Les Afriques. Après la sortie de l'argentier Amadou Bâ pour clarifier les contours de la séparation avec Jaber, les dirigeants de Olam jouent à grosses cordes la musique du ticket d'entrée dans Suneor. Au prix fort. Le deal de rachat, selon des informations, devra coûter à Olam la bagatelle de 22 milliards de FCFA avec l'option de réaffecter le portefeuille malsain à l'Etat sénégalais. En réalité, c'est le Président Macky Sall qui bénit les tractations menées en coulisses par le ministre des Finances, Amadou Bâ. La holding algérienne Cevital hors course et l'Américain Cargill en embuscade ont compris qu'il n'y avait plus d'enjeu et ont décidé de laisser la voie libre au singapourien Olam.
« Olam manœuvre à fond et a l'assurance au plus haut niveau de racheter Suneor devant le Français Avril qui manque de métier », commente une source. Des informations exclusives en notre possession confirment que l'émissaire préposé de Olam, un homme d'affaires ivoirien, qui a requis l'anonymat et qui gérait jusque-là le dossier du rachat de Suneor, a été écarté au profit du président et du directeur des opérations, des Singapouriens, qui sont à la manœuvre pour passer à la vitesse supérieure.
Nos confrères de « Les Afriques » révélaient en 2011 que le même Singapourien Olam avait été débouté au Mali dans le cadre de l'appel d'offres de privatisation de la Cmdt (Compagnie malienne pour le développement du textile) pour manquements notoires relatifs à la caution du deposit bancaire.
« Olam manœuvre à fond et a l'assurance au plus haut niveau de racheter Suneor devant le Français Avril qui manque de métier », commente une source. Des informations exclusives en notre possession confirment que l'émissaire préposé de Olam, un homme d'affaires ivoirien, qui a requis l'anonymat et qui gérait jusque-là le dossier du rachat de Suneor, a été écarté au profit du président et du directeur des opérations, des Singapouriens, qui sont à la manœuvre pour passer à la vitesse supérieure.
Nos confrères de « Les Afriques » révélaient en 2011 que le même Singapourien Olam avait été débouté au Mali dans le cadre de l'appel d'offres de privatisation de la Cmdt (Compagnie malienne pour le développement du textile) pour manquements notoires relatifs à la caution du deposit bancaire.