Le rapport s’intitule « Le retour des prédateurs », et pour Tshivis Tshivuadi, secrétaire général de Journaliste en danger (JED), la situation s’aggrave : « Tout est grave. Les chiffres que nous avons enregistrés aujourd’hui cette année, c’est-à-dire 116 nouveaux cas d’atteintes à la liberté de la presse qui sont venus s’ajouter aux 85 que nous avions en 2019 pour lesquels personne n’a été sanctionné. Donc, quand nous parlons de la question de l’impunité, nous disons qu’il y a plusieurs façons d’assurer l’impunité d’un crime. Et vous savez que sur les 116, nous avons ceux cas d’assassinats de journaliste dans une sorte d’indifférence totale des autorités ».
Un mécanisme de protection des journalistes
Pour le secrétaire général de JED, la RDC devrait mettre en place un mécanisme de protection des journalistes, et cela passe par la désignation d'interlocuteurs, à la présidence et au gouvernement, qui pourraient être activés en cas d’abus.
Deux ministres étaient présents pour cette restitution. Pour André Lite Asebea, ministre des Droits humains, la balle est dans le camp de la justice. Pour lui, c'est avant tout aux magistrats de se saisir de ces abus puisque l’exécutif, a reconnu ce ministre, et notamment au niveau provincial, est parfois responsable de ces violations.
Des états généraux de la presse
Le ministre de la Communication et des médias, David Jolino Makelele, a quant à lui à nouveau promis d'organiser des états généraux de la presse et d'aborder entre autres à cette occasion la question de la dépénalisation des délits de presse.
Un mécanisme de protection des journalistes
Pour le secrétaire général de JED, la RDC devrait mettre en place un mécanisme de protection des journalistes, et cela passe par la désignation d'interlocuteurs, à la présidence et au gouvernement, qui pourraient être activés en cas d’abus.
Deux ministres étaient présents pour cette restitution. Pour André Lite Asebea, ministre des Droits humains, la balle est dans le camp de la justice. Pour lui, c'est avant tout aux magistrats de se saisir de ces abus puisque l’exécutif, a reconnu ce ministre, et notamment au niveau provincial, est parfois responsable de ces violations.
Des états généraux de la presse
Le ministre de la Communication et des médias, David Jolino Makelele, a quant à lui à nouveau promis d'organiser des états généraux de la presse et d'aborder entre autres à cette occasion la question de la dépénalisation des délits de presse.