"J'ai eu une relation en 2006 avec un Uruguayen que j'aimais beaucoup... j'étais enceinte de deux mois quand il a quitté la RDC, sans me dire au revoir", raconte sa mère, Faida, 45 ans.
A l'époque, Faida était femme de ménage dans un des deux camps de la Monuc (Mission de l'ONU en RDC), devenue Monusco en 2010, à Kavumu, à 30 km au nord de Bukavu, le chef-lieu du SudKivu, une des provinces congolaises en proie aux violences de groupes armés.
L'AFP a rencontré à Kavumu quatre femmes assurant avoir eu des enfants avec les Casques bleus, une situation reconnue, qui a conduit les Nations unies à instaurer en 2012 un code de "conduite déontologique des travailleurs" et à assister les familles concernées, avec entre autres une prise en charge de frais de scolarité des enfants.
Ces femmes ne font pas état de violences, mais certaines avaient entre 14 et 15 ans quand elles ont eu des relations sexuelles avec ces soldats, en échange d'une promesse de mariage, d'argent ou de petits cadeaux.
Les "intermédiaires", sortes de rabatteurs, étaient souvent des jeunes garçons qui venaient "rôder autour du camp" et faisaient office de garçons de courses pour les militaires, dont ils finissaient par maîtriser la langue, explique un ancien interprète de la Monusco, sous couvert d'anonymat.
A l'époque, Faida était femme de ménage dans un des deux camps de la Monuc (Mission de l'ONU en RDC), devenue Monusco en 2010, à Kavumu, à 30 km au nord de Bukavu, le chef-lieu du SudKivu, une des provinces congolaises en proie aux violences de groupes armés.
L'AFP a rencontré à Kavumu quatre femmes assurant avoir eu des enfants avec les Casques bleus, une situation reconnue, qui a conduit les Nations unies à instaurer en 2012 un code de "conduite déontologique des travailleurs" et à assister les familles concernées, avec entre autres une prise en charge de frais de scolarité des enfants.
Ces femmes ne font pas état de violences, mais certaines avaient entre 14 et 15 ans quand elles ont eu des relations sexuelles avec ces soldats, en échange d'une promesse de mariage, d'argent ou de petits cadeaux.
Les "intermédiaires", sortes de rabatteurs, étaient souvent des jeunes garçons qui venaient "rôder autour du camp" et faisaient office de garçons de courses pour les militaires, dont ils finissaient par maîtriser la langue, explique un ancien interprète de la Monusco, sous couvert d'anonymat.