Au cours des deux repas autorisés avant l’aube et après le crépuscule, il faut veiller à bien s'hydrater. Privilégiez l’eau et bannissez les limonades du commerce. Il vaut mieux préparer ses propres jus naturels et les sucrer raisonnablement.
A la "coupure", il ne faut pas bourrer en quelques minutes, l'estomac resté vide si longtemps, d'une masse déraisonnable de nourritures. Buvez d’abord quelque chose de chaud. Puis nourrissez-vous progressivement et sainement, en variant les mets tout le long du Ramadan. Éviter les sucreries et excès de pâtisseries. Mais, il ne faut pas jeûner quand votre condition médicale ne l’autorise pas. Ainsi, quand on a un ulcère et autres problèmes gastriques, la vacuité de l'estomac favorise l'apparition de douleurs abdominales, voire de saignement ou de perforations de la muqueuse de l’estomac. Idem quand on souffre de problèmes hormonaux graves, ou qu'on a de la fièvre, avec des conséquences fâcheuses possibles.
Éviter de jeûner aussi quand on doit prendre certains médicaments dont les effets secondaires sont à risque pour le jeûneur : aspirine, quinine, certains médicaments du cœur, anti-diabétiques. Ils favorisent les hypoglycémies dont les signes avant-coureurs sont maux de têtes, tremblements, faim douloureuse. L'évolution pouvant se faire vers une chute avec syncope. Côté hygiène du sommeil : un individu adulte normal dort, selon le besoin éprouvé, 6 à 8 heures. Au fil de l’âge, notre temps de sommeil se réduit. Durant le Ramadan, l’agenda classique est : réveil vers 4 ou 5 heures du matin. Repas matinal à l’aube pour se ‘‘charger’’ en eau et en nutriments et affronter une journée d’abstinence. Tout ceci entrecoupé de prières obligatoires et de prières surérogatoires (nafila), plus ou moins prolongées. Donc, pas beaucoup de place pour un sommeil réparateur pour le jeûneur.
Conséquence inéluctable : accumulations de dettes de sommeil. La prise massive d’eau et de boissons et excitants (caféine, thé trop fort, etc..) complétant des facteurs perturbateurs du sommeil durant le Ramadan.
En outre, le fait que la nourriture soit épicée (poivre, piment et autres) et grasse, tard le soir, entraîne des lenteurs de digestion et des remontées gastriques, gênant l’endormissement ou provoquant des réveils nocturnes. Le fait de manger trop salé et trop sucré, influe aussi négativement sur la qualité du sommeil.
Conséquence de ces dettes accumulées de sommeil : lourdeurs, maux de tête, irritabilité, douleurs diffuses, trous de mémoire et mauvaise concentration. Pour une meilleure gestion du besoin minimal de sommeil, il faut exploiter toutes les occasions, de nuit, comme de jour, pour dormir suffisamment et se sentir reposé. Il n’y a pas de solutions miracles. Quelques ‘astuces’ : grasse matinée pour les uns, sieste pour certains, ou petits ‘sommes’ répétés pour les autres.
La pandémie du coronavirus n’a pas dit son dernier mot et nous dicte de continuer à respecter les règles de prudence et d’hygiène dans les mosquées et autres lieux de prières communes et de rassemblements pour diverses raisons: lavage des mains, port de masque, application de gel hydro-alcoolique et distanciation physique.
Vers la fin du Ramadan, des signes discrets de carences nutritionnelles peuvent se manifester chez certains jeûneurs : grande fatigabilité, crampes, fourmillements aux pieds et mains. Une alimentation variée lors des deux repas autorisés, riche en fruits, légumes, protéines diverses, produits laitiers, voire une supplémentation multivitaminée pharmaceutique, peuvent alors faire du bien.
En respectant ces conseils chaque année rappelés, et comme en attestent plusieurs données scientifiques, nous pouvons rendre sanitairement bénéfique pour l’organisme et la santé, cette période de Ramadan, coïncidant, bien heureusement, avec le Carême de nos parents Chrétiens.
A la "coupure", il ne faut pas bourrer en quelques minutes, l'estomac resté vide si longtemps, d'une masse déraisonnable de nourritures. Buvez d’abord quelque chose de chaud. Puis nourrissez-vous progressivement et sainement, en variant les mets tout le long du Ramadan.
Éviter de jeûner aussi quand on doit prendre certains médicaments dont les effets secondaires sont à risque pour le jeûneur : aspirine, quinine, certains médicaments du cœur, anti-diabétiques. Ils favorisent les hypoglycémies dont les signes avant-coureurs sont maux de têtes, tremblements, faim douloureuse. L'évolution pouvant se faire vers une chute avec syncope.
Conséquence inéluctable : accumulations de dettes de sommeil. La prise massive d’eau et de boissons et excitants (caféine, thé trop fort, etc..) complétant des facteurs perturbateurs du sommeil durant le Ramadan.
En outre, le fait que la nourriture soit épicée (poivre, piment et autres) et grasse, tard le soir, entraîne des lenteurs de digestion et des remontées gastriques, gênant l’endormissement ou provoquant des réveils nocturnes. Le fait de manger trop salé et trop sucré, influe aussi négativement sur la qualité du sommeil.
Conséquence de ces dettes accumulées de sommeil : lourdeurs, maux de tête, irritabilité, douleurs diffuses, trous de mémoire et mauvaise concentration. Pour une meilleure gestion du besoin minimal de sommeil, il faut exploiter toutes les occasions, de nuit, comme de jour, pour dormir suffisamment et se sentir reposé. Il n’y a pas de solutions miracles. Quelques ‘astuces’ : grasse matinée pour les uns, sieste pour certains, ou petits ‘sommes’ répétés pour les autres.
Durant ce mois de jeun, il faut quand même bouger. La pratique du sport en période de Ramadan, est possible, si elle est encadrée par de bonnes précautions. Faire du sport en pleine journée pour un jeûneur n'est pas recommandée. Que faire ? deux formules au choix : 1/ une activité physique modérée, durant une trentaine de minutes et terminer à temps pour pouvoir prendre sa douche, se changer, et couper le jeûne dans les minutes qui suivent ; 2/ ou bien rompre le jeûne, manger léger, aller faire son sport, puis mieux manger après. En tous cas, veiller à toujours bien s’hydrater.
La pandémie du coronavirus n’a pas dit son dernier mot et nous dicte de continuer à respecter les règles de prudence et d’hygiène dans les mosquées et autres lieux de prières communes et de rassemblements pour diverses raisons: lavage des mains, port de masque, application de gel hydro-alcoolique et distanciation physique.
Vers la fin du Ramadan, des signes discrets de carences nutritionnelles peuvent se manifester chez certains jeûneurs : grande fatigabilité, crampes, fourmillements aux pieds et mains. Une alimentation variée lors des deux repas autorisés, riche en fruits, légumes, protéines diverses, produits laitiers, voire une supplémentation multivitaminée pharmaceutique, peuvent alors faire du bien.
En respectant ces conseils chaque année rappelés, et comme en attestent plusieurs données scientifiques, nous pouvons rendre sanitairement bénéfique pour l’organisme et la santé, cette période de Ramadan, coïncidant, bien heureusement, avec le Carême de nos parents Chrétiens.