Des intellectuels et artistes sénégalais servent, inconsciemment ou consciemment, de points focaux à des lobbies qui ont pour ambition d'uniformiser toutes les sociétés en fonction de leur vision du monde. La grande stratégie anesthésiste de notre société est bien en marche. Des ONG comme l’AJS sont financées pour faire des plaidoyers en vue de faire accepter certaines pratiques contraires à nos valeurs culturelles et religieuses sous le prétexte des Droits de l'Homme. Des célébrités championnes en copier-coller et friandes de buzz comme Waly Seck imitent des célébrités occidentales décérébrées et icônes de la sous-culture.
Des leaders d’opinion de certains pays occidentaux militent ouvertement pour le respect des droits des personnes aux orientations sexuelles différentes (notamment les homosexuels) au nom, dit-on, des droits humains. Paradoxe pour paradoxe, ces mêmes leaders d’opinion sont pour « la criminalisation de la polygamie » un choix matrimonial assumé dans plusieurs socio-cultures mais qui ne correspond pas à leur conception d’une « orientation sexuelle civilisée ».
Le président François Hollande va plus loin en affirmant le 12 octobre 2012 à Dakar que « Le respect des droits de l'homme, l'égalité devant la loi, la garantie de l'alternance, les droits des minorités, la liberté religieuse : autant de valeurs universelles ancrées chez nous et qui doivent s'épanouir dans toute l'Afrique ». En d’autres termes, « l’homme africain n’est pas assez ancré dans les valeurs universelles » pour imiter un « autre » président, donneur de leçons de civilisation et de valeurs.
Scandalisé par l’importance du nombre des Etats africains (38) ayant réfuté le droit à l’homosexualité, le Parlement européen avait demandé à la Commission européenne d’inclure dans le principe de non-discrimination des minorités l’orientation sexuelle à l’occasion de la deuxième révision de l’accord de Cotonou en 2010 entre l’Union Européenne et les Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Les Etats ACP, plus particulièrement ceux d’Afrique, ont systématiquement refusé cette volonté de la Commission Européenne d’inscrire le droit à l’orientation sexuelle dans l’accord de Cotonou. Ces exemples suffisent pour illustrer la virulence et la constance des attaques contre le modèle socio-culturel assumé de nombreux Etats africains et qui ne rentre pas dans les bonnes grâces des détenteurs des « valeurs modernes ».
Dans l’argumentaire de l’AJS, le Sénégal doit légaliser l’avortement médicalisé pour respecter sa ratification du protocole de Maputo et entrer ainsi dans le cercle des nations prônant ces « valeurs modernes ». Rappelons aux militants de l’avortement et de la cause des homosexuels que la ratification d’une Convention par un Etat surtout africain est très souvent l’expression d’une escroquerie politique. En effet, la motivation réelle de certains Etats africains en ratifiant les Conventions internationales est plus politique que par soucis de protéger des Droits de l’Homme. Des Etats se servent de la ratification des Conventions internationales sur les Droits de l’Homme comme une esthétique démocratique destinée à la Communauté internationale pour continuer à bénéficier de leur aide publique au développement. Mais, les présidents africains sont en général convaincus de l’hostilité des opinions nationales africaines contre l’avortement médicalisé et l’homosexualité qu’elles considèrent comme des tares sociologiques. Il en est de même pour la femme dont la dignité et la valeur sont quotidiennement agressées pour des raisons de marketing. Cela devrait être le principal combat de l’Association des juristes sénégalaises et des féministes.
Et c’est dommage que des Sénégalais, soucieux de la dignité de la femme (garantie sur ce continent depuis 10 siècles) et qui assument le droit de nos Nations à un modèle socio-culturel différent de celui envisagé par d’autres Nations, soient qualifiés de rétrogrades par des fossoyeurs de nos valeurs. Que font l’Association des juristes sénégalaises et les défenseurs de l’homosexualité, du droit à la différence consacré par l’Unesco et qui reconnait des différences culturelles des sociétés humaines et l’égalité de toutes les valeurs culturelles des peuples du monde entier. C’est le relativisme culturel pour parler comme Claude Lévi-Strauss.
Solon, rédacteur de la première Constitution athénienne, fut interpellé par des citoyens en ces termes : « Solon, dites-nous, quelle est la meilleure Constitution ? » Solon de répondre par une question: « dites-moi pour quel peuple et à quelle époque ? »
L’adoption de la Charte africaine des Droits de l’Homme et des peuples (21 juin 1981) répond à cette volonté de prendre en considération les spécificités de chaque Nation, de chaque Peuple. Elle prend ainsi en considération les valeurs et traditions africaines et rappelle leur importance dans la conception du droit (article 4) ainsi que de la Convention du Caire (17 janvier 1992) qui soumet les Droits de l’Homme au respect des principes musulmans (article 24), etc.
Pour terminer je renvoie Waly Seck et l’Association des juristes sénégalaises à cette pensée de Mohammed Bedjaoui « La perception, la jouissance et l’espérance des droits humains ne sont uniformes à travers le monde. Elles sont considérées par des facteurs spécifiques divers d’ordre historique, politique, économique, social ou culturel ». En d’autres termes, les Droits de l’Homme ne peuvent être universels. Ils sont déterminés par la singularité des sociétés humaines. Voilà pourquoi, je salue la mobilisation de tous les Sénégalais et des organisations comme Jamra, Nittu Dëgg et le SUTSAS pour faire face à ces ENNEMIS de notre patrimoine culturel et religieux, parrainés par leurs « camign » Me Sidiki Kaba et Moustapha Diakhaté. Que tous se le tiennent pour dit le combat sera très rude car nos gouvernants sont sous de fortes pressions de lobbies très puissants et ayant infiltré notre Etat et les fossoyeurs de nos valeurs comme l’AJS sont sous de fortes pressions de gros financements.
Adama SADIO ADO
aosadio@yahoo.fr
Des leaders d’opinion de certains pays occidentaux militent ouvertement pour le respect des droits des personnes aux orientations sexuelles différentes (notamment les homosexuels) au nom, dit-on, des droits humains. Paradoxe pour paradoxe, ces mêmes leaders d’opinion sont pour « la criminalisation de la polygamie » un choix matrimonial assumé dans plusieurs socio-cultures mais qui ne correspond pas à leur conception d’une « orientation sexuelle civilisée ».
Le président François Hollande va plus loin en affirmant le 12 octobre 2012 à Dakar que « Le respect des droits de l'homme, l'égalité devant la loi, la garantie de l'alternance, les droits des minorités, la liberté religieuse : autant de valeurs universelles ancrées chez nous et qui doivent s'épanouir dans toute l'Afrique ». En d’autres termes, « l’homme africain n’est pas assez ancré dans les valeurs universelles » pour imiter un « autre » président, donneur de leçons de civilisation et de valeurs.
Scandalisé par l’importance du nombre des Etats africains (38) ayant réfuté le droit à l’homosexualité, le Parlement européen avait demandé à la Commission européenne d’inclure dans le principe de non-discrimination des minorités l’orientation sexuelle à l’occasion de la deuxième révision de l’accord de Cotonou en 2010 entre l’Union Européenne et les Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Les Etats ACP, plus particulièrement ceux d’Afrique, ont systématiquement refusé cette volonté de la Commission Européenne d’inscrire le droit à l’orientation sexuelle dans l’accord de Cotonou. Ces exemples suffisent pour illustrer la virulence et la constance des attaques contre le modèle socio-culturel assumé de nombreux Etats africains et qui ne rentre pas dans les bonnes grâces des détenteurs des « valeurs modernes ».
Dans l’argumentaire de l’AJS, le Sénégal doit légaliser l’avortement médicalisé pour respecter sa ratification du protocole de Maputo et entrer ainsi dans le cercle des nations prônant ces « valeurs modernes ». Rappelons aux militants de l’avortement et de la cause des homosexuels que la ratification d’une Convention par un Etat surtout africain est très souvent l’expression d’une escroquerie politique. En effet, la motivation réelle de certains Etats africains en ratifiant les Conventions internationales est plus politique que par soucis de protéger des Droits de l’Homme. Des Etats se servent de la ratification des Conventions internationales sur les Droits de l’Homme comme une esthétique démocratique destinée à la Communauté internationale pour continuer à bénéficier de leur aide publique au développement. Mais, les présidents africains sont en général convaincus de l’hostilité des opinions nationales africaines contre l’avortement médicalisé et l’homosexualité qu’elles considèrent comme des tares sociologiques. Il en est de même pour la femme dont la dignité et la valeur sont quotidiennement agressées pour des raisons de marketing. Cela devrait être le principal combat de l’Association des juristes sénégalaises et des féministes.
Et c’est dommage que des Sénégalais, soucieux de la dignité de la femme (garantie sur ce continent depuis 10 siècles) et qui assument le droit de nos Nations à un modèle socio-culturel différent de celui envisagé par d’autres Nations, soient qualifiés de rétrogrades par des fossoyeurs de nos valeurs. Que font l’Association des juristes sénégalaises et les défenseurs de l’homosexualité, du droit à la différence consacré par l’Unesco et qui reconnait des différences culturelles des sociétés humaines et l’égalité de toutes les valeurs culturelles des peuples du monde entier. C’est le relativisme culturel pour parler comme Claude Lévi-Strauss.
Solon, rédacteur de la première Constitution athénienne, fut interpellé par des citoyens en ces termes : « Solon, dites-nous, quelle est la meilleure Constitution ? » Solon de répondre par une question: « dites-moi pour quel peuple et à quelle époque ? »
L’adoption de la Charte africaine des Droits de l’Homme et des peuples (21 juin 1981) répond à cette volonté de prendre en considération les spécificités de chaque Nation, de chaque Peuple. Elle prend ainsi en considération les valeurs et traditions africaines et rappelle leur importance dans la conception du droit (article 4) ainsi que de la Convention du Caire (17 janvier 1992) qui soumet les Droits de l’Homme au respect des principes musulmans (article 24), etc.
Pour terminer je renvoie Waly Seck et l’Association des juristes sénégalaises à cette pensée de Mohammed Bedjaoui « La perception, la jouissance et l’espérance des droits humains ne sont uniformes à travers le monde. Elles sont considérées par des facteurs spécifiques divers d’ordre historique, politique, économique, social ou culturel ». En d’autres termes, les Droits de l’Homme ne peuvent être universels. Ils sont déterminés par la singularité des sociétés humaines. Voilà pourquoi, je salue la mobilisation de tous les Sénégalais et des organisations comme Jamra, Nittu Dëgg et le SUTSAS pour faire face à ces ENNEMIS de notre patrimoine culturel et religieux, parrainés par leurs « camign » Me Sidiki Kaba et Moustapha Diakhaté. Que tous se le tiennent pour dit le combat sera très rude car nos gouvernants sont sous de fortes pressions de lobbies très puissants et ayant infiltré notre Etat et les fossoyeurs de nos valeurs comme l’AJS sont sous de fortes pressions de gros financements.
Adama SADIO ADO
aosadio@yahoo.fr