La décision est prise. Le maire de la Commune d’arrondissement de la Médina, Bamba Fall, a décidé de passer à la vitesse supérieure en interdisant la mendicité publique dans le périmètre communal de la localité qu’il dirige. Vu la constitution, vu la loi 2013 du 28-12 2013, et les articles qui l’entourent, il fait savoir que la maltraitance et l’exploitation des enfants seront aussi interdites. « Le Conseil municipal a décidé d’interdire la mendicité publique dans la commune de Médina », a-t-il déclaré, insistant sur le fait que les écoles coraniques clandestines et irrégulières ne répondant pas aux normes sécuritaires et sanitaires en vigueur seront sommées de fermer sans délais.
L’édile de la commune de Médina est même allé plus loin en annonçant que toute création d’un nouveau « daara » fera l’objet d’une étude suivie d’autorisation de la commune après vérification de toutes les conditions préalables. « Toute personne morale ou physique ne respectant pas ces conditions sera punie conformément à la loi en vigueur », a-t-il dit. Selon lui, la protection des enfants est une priorité de la commune qui a reçu de l’Onudc un financement de plus de 50 millions FCfa pour lutter contre ce fléau. « Et depuis deux ans, nous y sommes. De cette enveloppe et celle prévue par la mairie, nous aiderons les « daaras » qui ne sont pas en règle et qui ne sont pas dans les conditions les meilleures. Nous leur donnerons aussi une enveloppe conséquente afin qu’ils puissent trouver des "daaras" ailleurs pour aider les enfants dans leur éducation », a encore dit le maire socialiste.
L’édile de la commune de Médina est même allé plus loin en annonçant que toute création d’un nouveau « daara » fera l’objet d’une étude suivie d’autorisation de la commune après vérification de toutes les conditions préalables. « Toute personne morale ou physique ne respectant pas ces conditions sera punie conformément à la loi en vigueur », a-t-il dit. Selon lui, la protection des enfants est une priorité de la commune qui a reçu de l’Onudc un financement de plus de 50 millions FCfa pour lutter contre ce fléau. « Et depuis deux ans, nous y sommes. De cette enveloppe et celle prévue par la mairie, nous aiderons les « daaras » qui ne sont pas en règle et qui ne sont pas dans les conditions les meilleures. Nous leur donnerons aussi une enveloppe conséquente afin qu’ils puissent trouver des "daaras" ailleurs pour aider les enfants dans leur éducation », a encore dit le maire socialiste.