Quartier de Kothiarinding à Tambacounda : Les habitants réclament l’achèvement du pont devenu un calvaire


Rédigé le Vendredi 30 Septembre 2022 à 17:56 | Lu 85 fois | 1 commentaire(s)



C’est une infrastructure en construction, mais qui pose plus de problèmes qu’elle n’en résout. L’arrêt des travaux du pont du quartier de Kothiarinding indispose les habitants. Et même les évacuations sanitaires deviennent difficiles.


Les habitants de ce quartier périphérique, de Tambacounda, Kothiarinding, sont très remontés contre les autorités locales. A l’origine de cette colère noire, les travaux de construction d’un pont qui devrait désenclaver le quartier, mais qui sont à l’arrêt depuis 2014. Une situation qui provoque d’énormes difficultés de mobilité. Et c’est pourquoi ils interpellent les plus hautes autorités de ce pays, notamment le ministre des Infrastructures . 

«Auparavant, il y avait un petit pont ici, qui nous permettrait de traverser le "Faro" pour aller dans les autres quartiers. Mais depuis que les travaux du pont ont commencé, nous n’avons plus où passer, surtout en cette période d’hivernage. Avec cette situation, nous rencontrons tous les problèmes du monde pour évacuer les malades à l’hôpital, car il n’y a pas de route», regrette Kourtoumou Diakhité, une "badjenu gokh". 

Pour se rendre dans ce quartier, il faut faire plusieurs contournements. Et c’est pourquoi beaucoup de taximen n’acceptent pas d’y aller. A défaut, il faut payer cher pour qu’un taxi moto ou Jakarta accepte de faire le trajet. 

Kourtoumou Diakhité a pensé à une solution pour aider les femmes. Elle a trouvé un taxi disponible à n’importe quelle heure, pour l’évacuation des femmes enceintes. «En cette période d’hivernage, l’on peut s’attendre à tout moment au pire, car chaque année, il y a des cas de noyade qui sont signalés», argumente Aminata Sagna, élève dans ce quartier. 

La jeune fille souhaite la finition des travaux du pont dans les meilleurs délais. Ce qui soulagera les populations, en facilitant leurs déplacements. Charretier de son état, Djibril Keïta ne cache pas son inquiétude. Il informe que l’évacuation des femmes enceintes est un grand problème. «Nous demandons de l’aide pour que l’infrastructure soit terminée», plaide-t-il. 
 



1.Posté par JenelleEggen le 30/09/2022 17:59
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