Quartier Sacré-Coeur 3-Vdn Extension à Dakar, nous y sommes sans la nuit du lundi 25 au dimanche 26 décembre dernier. Il est trois (03) heures du matin en cette période de froid glacial. Climat aidant, les populations se sont profondément et prématurément blotties dans les bras de Morphée. Soudain, des gémissements et cris, perceptibles à deux kilomètres à la ronde, déchirent la quiétude nocturne.
Le quartier se réveille. Un voleur vient de tomber ! Les uns en caleçon, les autres en pyjama courent dans tous les sens à la recherche de l'endroit d'où provenaient les cris. Un endroit qui n'était autre que le parking où les vigiles du quartier venaient d'épingler un voleur. Lequel avait fini de démonter et d'emporter trois batteries de voitures déjà cachées dans les bacs à ordures jouxtant la piste de l'aéroport. Et c'est au moment où le malfaiteur s’apprêtait à extraire audacieusement une troisième batterie d'un véhicule en stationnement, qu'il a été vu. Appréhendé avec un couteau, il est vite passé aux aveux et a décliné son identité. Il dit s'appeler Daouda Baldé, est de nationalité bissau-guinéenne comme l'atteste sa carte nationale d'identité et il a 20 ans.
"Je ne suis pas le seul puisque les autres membres de mon gang se sont enfuis. Depuis des mois, nous ne volons que des batteries auto dans le quartier, mais nous n'avons jamais emporté un véhicule" explique-t-il à ses bourreaux. "Les voleurs de véhicules, ce sont les autres, pas nous !" a-t-il laissé entendre, histoire de minimiser la gravité des faits qui pesaient sur lui. Pendant ce temps, les coups de bâtons et de fouets s'abattent sur le corps du voleur, mais sont mesurés pour éviter l'irréparable.
"Attention, arrêtez ! Il ne faut pas le blesser. Si vous arrêtez un voleur, il faut le livrer à la justice. Appelez les gendarmes de la Foire..." a conseillé un magistrat habitant les lieux. Déshabillé et ligoté, le malfrat Daouda Baldé a été finalement conduit à la brigade de la Foire, nous confie-t-on.
Souhaitons que les enquêteurs de la gendarmerie vont remonter la filière pour démanteler le reste de la bande. Car, certaines victimes sont convaincues que c'est le même gang qui volait les véhicules dans la zone. Certes, il n'existe pas de parade absolue pour échapper aux cambrioleurs mais il y a des mesures sécuritaires qui peuvent être mises en place pour les dissuader : le gardiennage. Mais pour combien de temps ?
Le quartier se réveille. Un voleur vient de tomber ! Les uns en caleçon, les autres en pyjama courent dans tous les sens à la recherche de l'endroit d'où provenaient les cris. Un endroit qui n'était autre que le parking où les vigiles du quartier venaient d'épingler un voleur. Lequel avait fini de démonter et d'emporter trois batteries de voitures déjà cachées dans les bacs à ordures jouxtant la piste de l'aéroport. Et c'est au moment où le malfaiteur s’apprêtait à extraire audacieusement une troisième batterie d'un véhicule en stationnement, qu'il a été vu. Appréhendé avec un couteau, il est vite passé aux aveux et a décliné son identité. Il dit s'appeler Daouda Baldé, est de nationalité bissau-guinéenne comme l'atteste sa carte nationale d'identité et il a 20 ans.
"Je ne suis pas le seul puisque les autres membres de mon gang se sont enfuis. Depuis des mois, nous ne volons que des batteries auto dans le quartier, mais nous n'avons jamais emporté un véhicule" explique-t-il à ses bourreaux. "Les voleurs de véhicules, ce sont les autres, pas nous !" a-t-il laissé entendre, histoire de minimiser la gravité des faits qui pesaient sur lui. Pendant ce temps, les coups de bâtons et de fouets s'abattent sur le corps du voleur, mais sont mesurés pour éviter l'irréparable.
"Attention, arrêtez ! Il ne faut pas le blesser. Si vous arrêtez un voleur, il faut le livrer à la justice. Appelez les gendarmes de la Foire..." a conseillé un magistrat habitant les lieux. Déshabillé et ligoté, le malfrat Daouda Baldé a été finalement conduit à la brigade de la Foire, nous confie-t-on.
Souhaitons que les enquêteurs de la gendarmerie vont remonter la filière pour démanteler le reste de la bande. Car, certaines victimes sont convaincues que c'est le même gang qui volait les véhicules dans la zone. Certes, il n'existe pas de parade absolue pour échapper aux cambrioleurs mais il y a des mesures sécuritaires qui peuvent être mises en place pour les dissuader : le gardiennage. Mais pour combien de temps ?