Une mission du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par Ali Mansoor a séjourné à Dakar du 1er au 14 mars 2016 pour mener des entretiens sur la deuxième revue de l’accord triennal au titre de l’Instrument de soutien à la politique économique (ISPE) approuvé en juin 2015. Au terme de la visite, M. Mansoor a confirmé les déclarations de Macky Sall et son gouvernement, qui ont vu leurs prévisions en termes de taux de croissance, confirmées.
« Les résultats macroéconomiques en 2015 ont été solides et la croissance s’est établie à 6.5%, pour la première fois en douze ans. Ces résultats s’expliquent notamment par le lancement de projets liés au Plan Sénégal émergent (PSE) et par le dynamisme de l’agriculture, lui-même attribuable à des conditions climatiques favorables et la productivité accrue de ce secteur » a révélé le missionnaire du FMI.
Ce dernier d’ajouter que « la mise en œuvre du programme au titre de l’ISPE continue d’être satisfaisante » et que « tous les critères quantitatifs et la plupart des objectifs indicatifs pour 2015 ont été tenus, y compris l’objectif de déficit budgétaire ».
Cependant, M. Mansoor souligne que « la mise en œuvre des réformes structurelles a été lente et plusieurs repères structurels, notamment ceux qui concernent l’amélioration de la gouvernance économique, n’ont pas encore été mis en œuvre ».
Lors de la mission du FMI, les entretiens ont mis l’accent sur les politiques économiques et les réformes structurelles qui devraient permettre au Sénégal d’entretenir la croissance à son niveau actuel jusqu’à l’horizon du PSE, à savoir 2035. Et le FMI recommande, en ce sens , de maintenir un dispositif macroéconomique solide et notamment mettre en œuvre de manière résolue les réformes destinées à réduire la recherche de rentes et à ouvrir l’espace économique aux PME et aux IDE afin de créer ainsi des débouchés économiques pour tous.
En outre, la mission salue la ferme volonté des autorités de renforcer les finances publiques en mobilisant davantage de recettes et en rationalisant la consommation publique pour doper le financement des investissements publics et des dépenses sociales. Elle a toutefois souligné qu’il importait de redoubler d’efforts pour renforcer la gouvernance économique et, en particulier, pour formaliser le cadre d’intervention pour les entreprises en difficulté et assurer que les projets ne soient financés que s’ils sont bien préparés.
Ces déclarations du chef de la mission du FMI dépêché au Sénégal, rendent compte de conclusions préliminaires de fin de séjour. Ainsi, elles n’engagent pas pour le moment, le Conseil d’administration du FMI. En effet, avant de prendre une position définitive, le Conseil d’administration va examiner (probablement en mai 2016) le rapport présenté par la mission, et approuvée auparavant par la Direction générale.
La mission du FMI a rencontré les ministres responsables de l’économie et des finances, du suivi de l’ISPE, du budget, de l’agriculture, de l’enseignement supérieur et de la fonction publique, le Directeur national de la BCEAO, d’autres hauts représentants du gouvernement et des partenaires techniques et financiers.
Jotay.net
« Les résultats macroéconomiques en 2015 ont été solides et la croissance s’est établie à 6.5%, pour la première fois en douze ans. Ces résultats s’expliquent notamment par le lancement de projets liés au Plan Sénégal émergent (PSE) et par le dynamisme de l’agriculture, lui-même attribuable à des conditions climatiques favorables et la productivité accrue de ce secteur » a révélé le missionnaire du FMI.
Ce dernier d’ajouter que « la mise en œuvre du programme au titre de l’ISPE continue d’être satisfaisante » et que « tous les critères quantitatifs et la plupart des objectifs indicatifs pour 2015 ont été tenus, y compris l’objectif de déficit budgétaire ».
Cependant, M. Mansoor souligne que « la mise en œuvre des réformes structurelles a été lente et plusieurs repères structurels, notamment ceux qui concernent l’amélioration de la gouvernance économique, n’ont pas encore été mis en œuvre ».
Lors de la mission du FMI, les entretiens ont mis l’accent sur les politiques économiques et les réformes structurelles qui devraient permettre au Sénégal d’entretenir la croissance à son niveau actuel jusqu’à l’horizon du PSE, à savoir 2035. Et le FMI recommande, en ce sens , de maintenir un dispositif macroéconomique solide et notamment mettre en œuvre de manière résolue les réformes destinées à réduire la recherche de rentes et à ouvrir l’espace économique aux PME et aux IDE afin de créer ainsi des débouchés économiques pour tous.
En outre, la mission salue la ferme volonté des autorités de renforcer les finances publiques en mobilisant davantage de recettes et en rationalisant la consommation publique pour doper le financement des investissements publics et des dépenses sociales. Elle a toutefois souligné qu’il importait de redoubler d’efforts pour renforcer la gouvernance économique et, en particulier, pour formaliser le cadre d’intervention pour les entreprises en difficulté et assurer que les projets ne soient financés que s’ils sont bien préparés.
Ces déclarations du chef de la mission du FMI dépêché au Sénégal, rendent compte de conclusions préliminaires de fin de séjour. Ainsi, elles n’engagent pas pour le moment, le Conseil d’administration du FMI. En effet, avant de prendre une position définitive, le Conseil d’administration va examiner (probablement en mai 2016) le rapport présenté par la mission, et approuvée auparavant par la Direction générale.
La mission du FMI a rencontré les ministres responsables de l’économie et des finances, du suivi de l’ISPE, du budget, de l’agriculture, de l’enseignement supérieur et de la fonction publique, le Directeur national de la BCEAO, d’autres hauts représentants du gouvernement et des partenaires techniques et financiers.
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