A Jeune Afrique qui assimile l'influence de la famille du Président Sall à celle que Karim Wade exerçait sur son père, Macky Sall rétorque un peu énervé : "Je peux comprendre beaucoup de choses, sauf la mauvaise foi. Comment on peut comparer ces deux situations ? De qui parle-t-on ? De mon frère ? S'il avait été nommé par décret à une haute fonction ou s'il avait obtenu un tel ou tel marché, ces critiques seraient pertinentes. Mais, il a été élu dans une ville, Guédiawaye, de 500.000 habitants, dans la banlieue de Dakar où il s'est battu aux côtés de ses camarades du parti et sans mon soutien d'ailleurs. Comme mon beau-frère à Saint-Louis". Et le Président d'indiquer que ce sont des élections et non une désignation. "Si je pouvais intervenir, forcer la décision, mon parti aurait-il perdu à Dakar ou dans d'autres villes ?", s'interroge-t-il.
"Quant à mon épouse, elle est à mes côtés comme toutes les épouses du monde. Nous discutons. Elle travaille avec sa fondation qui cherche des investisseurs, notamment dans le domaine de l'éducation. Et alors ? Aujourd'hui, on parle d'elle, demain ce sera mon fils... Heureusement, il est encore petit, sinon, on m'accuserait de réduire mon mandat pour lui céder la place ! Soyons sérieux ! Les Sénégalais méritent mieux que ce genre de polémiques", martèle le chef de l'Etat.
"Quant à mon épouse, elle est à mes côtés comme toutes les épouses du monde. Nous discutons. Elle travaille avec sa fondation qui cherche des investisseurs, notamment dans le domaine de l'éducation. Et alors ? Aujourd'hui, on parle d'elle, demain ce sera mon fils... Heureusement, il est encore petit, sinon, on m'accuserait de réduire mon mandat pour lui céder la place ! Soyons sérieux ! Les Sénégalais méritent mieux que ce genre de polémiques", martèle le chef de l'Etat.