La résidence Vives voix accueille "les provocations", une exposition de l'artiste Papa Samba Thiebault Oumar Diop, sur le thème de la dualité entre la naissance et la mort et ses nombreux mystères.
En marge de la biennale de l'art contemporain qui a pris fin le 09 juin dernier, l'artiste Papa Samba Thiebault Oumar Diop poursuit son exposition à la résidence Vives Voix au point E. Dénommé «les provocations», l'exposition joue sur une dualité. L'artiste met en évidence deux mondes différents. Par des installations il présente l'étape de la naissance à travers une femme enceinte faite avec du métal d'un côté et de l'autre, la tombe en terre avec la résurrection d'un homme décédé en présence des anges porteurs de questions d'identification.
Tout est mystère dans ces deux extrémités très noires et étroites qui marquent le début d'une vie sur terre et dans l'au-delà. Pour étayer son argument sur la vie et la mort, l'artiste accroche sur le mur de la résidence les différentes photos qui retracent le passage de l'homme sur terre et son départ dans l'autre monde. Cette deuxième étape de son exposition est intitulée le «souffle des anges».
L'accouchement avec le cri du bébé, la délivrance, la présence du bébé à la nurserie, le baptême et à coté, la mort d'un homme, les rituels d'avant, l'ensevelissement, la prière et la mise en terre. Toutefois entre ces deux extrêmes, l'artiste met en évidence quelques pratiques dont la présence de la cérémonie de baptême avec tous ses présents, l'argent qui circule à la naissance, à la mort, lors des cérémonies entre autres.
Dans cette dualité, l'artiste tire son inspiration de la religion musulmane à laquelle il appartient. La disposition de la tombe, la manière d'ensevelir, les rituels, montrent qu'on est en présence des coutumes et traditions musulmanes. Pour l'artiste, ce sont des questions qui sont en lui depuis fort longtemps. «C'est un vécu. J'ai perdu mon grand-père qui était mon ami et homonyme et l'année suivante, j'ai accueilli la naissance de ma fille. Dans ma conception, je cherchais une manière de présenter ses deux événements.
Et je l'ai trouvé dans la photographie et l'installation», a avancé M. Diop. Pour sa première exposition, Papa Samba Thiebault cherche à conscientiser la population à faire le bien, car le passage sur cette terre n'est qu'un éternel recommencement qui prendra fin. «On est de passage sur cette terre. On y arrive par la naissance et notre fin est marquée par la mort. Entre les deux bouts, l'homme doit toujours penser à œuvrer pour le bien », a-t-il renchéri. Diplômé de commerce et travaillant à l'agence pour la promotion de l'investissement et des grands travaux (Apix), Pape Samba Thiebault Oumar Diop poursuit timidement sa nouvelle passion.
sud quotidien
En marge de la biennale de l'art contemporain qui a pris fin le 09 juin dernier, l'artiste Papa Samba Thiebault Oumar Diop poursuit son exposition à la résidence Vives Voix au point E. Dénommé «les provocations», l'exposition joue sur une dualité. L'artiste met en évidence deux mondes différents. Par des installations il présente l'étape de la naissance à travers une femme enceinte faite avec du métal d'un côté et de l'autre, la tombe en terre avec la résurrection d'un homme décédé en présence des anges porteurs de questions d'identification.
Tout est mystère dans ces deux extrémités très noires et étroites qui marquent le début d'une vie sur terre et dans l'au-delà. Pour étayer son argument sur la vie et la mort, l'artiste accroche sur le mur de la résidence les différentes photos qui retracent le passage de l'homme sur terre et son départ dans l'autre monde. Cette deuxième étape de son exposition est intitulée le «souffle des anges».
L'accouchement avec le cri du bébé, la délivrance, la présence du bébé à la nurserie, le baptême et à coté, la mort d'un homme, les rituels d'avant, l'ensevelissement, la prière et la mise en terre. Toutefois entre ces deux extrêmes, l'artiste met en évidence quelques pratiques dont la présence de la cérémonie de baptême avec tous ses présents, l'argent qui circule à la naissance, à la mort, lors des cérémonies entre autres.
Dans cette dualité, l'artiste tire son inspiration de la religion musulmane à laquelle il appartient. La disposition de la tombe, la manière d'ensevelir, les rituels, montrent qu'on est en présence des coutumes et traditions musulmanes. Pour l'artiste, ce sont des questions qui sont en lui depuis fort longtemps. «C'est un vécu. J'ai perdu mon grand-père qui était mon ami et homonyme et l'année suivante, j'ai accueilli la naissance de ma fille. Dans ma conception, je cherchais une manière de présenter ses deux événements.
Et je l'ai trouvé dans la photographie et l'installation», a avancé M. Diop. Pour sa première exposition, Papa Samba Thiebault cherche à conscientiser la population à faire le bien, car le passage sur cette terre n'est qu'un éternel recommencement qui prendra fin. «On est de passage sur cette terre. On y arrive par la naissance et notre fin est marquée par la mort. Entre les deux bouts, l'homme doit toujours penser à œuvrer pour le bien », a-t-il renchéri. Diplômé de commerce et travaillant à l'agence pour la promotion de l'investissement et des grands travaux (Apix), Pape Samba Thiebault Oumar Diop poursuit timidement sa nouvelle passion.
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