Le ministre conseiller, Amsatou Sow Sidibé, demande une application ferme des lois protégeant les droits de l’Enfant. Elle l’a fait savoir, mardi, lors du lancement officiel du Cercle des amis et défenseurs des enfants (Cade).
« Il est bon d’avoir des textes, mais il est encore meilleur de les appliquer. Nous devons mutualiser nos forces pour mettre fin aux violences faites aux enfants », a dit le Pr Amsatou Sow Sidibé, ministre conseiller du président de la République chargé des droits humains et de la paix. C’était lors du lancement officiel du Cade, dans le contexte de l’anniversaire de la Convention des droits de l’enfant célébré le 20 novembre. Selon Amsatou Sow Sidibé, les enfants doivent exiger de leurs représentants le respect de leurs droits. La discrimination est, pour le ministre conseiller, une pratique qui doit cesser. Mme Sidibé a souligné que l’on ne peut satisfaire le droit à l’éducation, si celui de la santé est relégué au second plan. La collaboratrice du chef de l’Etat est pour le renforcement des capacités de ceux qui prennent la défense des enfants.
Le président fondateur du Cade, Pèdre Ndiaye, a indiqué que la violation des droits de l’enfant ne doit laisser personne indifférente. Ce non-respect des droits, d’après M. Ndiaye, se manifeste par des viols, abus, traite, exploitations, mendicité, excision et mariages précoces. « Les enfants vivent dans un environnement qui bafoue leur droit », s’est offusqué le président fondateur. Il sollicite de l’Etat du Sénégal pour un assainissement du secteur de l’enfance, quitte à exiger des rapports détaillés des actions entreprises par les acteurs intervenant dans ce domaine.
A en croire Pèdre Ndiaye, le traitement fait par la presse des procès liés aux viols les expose à la société. Ce constat a fait réagir Niokhobaye Diouf, directeur des Droits, de la Protection de l’enfance et des groupes vulnérables (Dpegv), qui fait comprendre que la situation n’est guère reluisante. « Il nous faut donc veiller à préserver la dignité et l’identité de l’enfant en toute circonstance. La participation de l’enfant, dans toute décision qui le concerne, reste une préoccupation majeure du Cade », a soulevé M. Ndiaye.
Le responsable du Cade pense qu’un investissement dans la protection de l’enfance constitue la meilleure des assurances retraite. «Si on ne sait pas pourquoi on sert l’enfant, il sera difficile d’avoir des résultats. Ces actions devraient être menées aux côtés de nos écoles », a insisté l’ancien ministre Moustapha Guirassy. « Ensemble, nous allons nous donner la main pour une meilleure prise en charge des enfants », a promis le Pr Amsatou Sow Sidibé.
« Il est bon d’avoir des textes, mais il est encore meilleur de les appliquer. Nous devons mutualiser nos forces pour mettre fin aux violences faites aux enfants », a dit le Pr Amsatou Sow Sidibé, ministre conseiller du président de la République chargé des droits humains et de la paix. C’était lors du lancement officiel du Cade, dans le contexte de l’anniversaire de la Convention des droits de l’enfant célébré le 20 novembre. Selon Amsatou Sow Sidibé, les enfants doivent exiger de leurs représentants le respect de leurs droits. La discrimination est, pour le ministre conseiller, une pratique qui doit cesser. Mme Sidibé a souligné que l’on ne peut satisfaire le droit à l’éducation, si celui de la santé est relégué au second plan. La collaboratrice du chef de l’Etat est pour le renforcement des capacités de ceux qui prennent la défense des enfants.
Le président fondateur du Cade, Pèdre Ndiaye, a indiqué que la violation des droits de l’enfant ne doit laisser personne indifférente. Ce non-respect des droits, d’après M. Ndiaye, se manifeste par des viols, abus, traite, exploitations, mendicité, excision et mariages précoces. « Les enfants vivent dans un environnement qui bafoue leur droit », s’est offusqué le président fondateur. Il sollicite de l’Etat du Sénégal pour un assainissement du secteur de l’enfance, quitte à exiger des rapports détaillés des actions entreprises par les acteurs intervenant dans ce domaine.
A en croire Pèdre Ndiaye, le traitement fait par la presse des procès liés aux viols les expose à la société. Ce constat a fait réagir Niokhobaye Diouf, directeur des Droits, de la Protection de l’enfance et des groupes vulnérables (Dpegv), qui fait comprendre que la situation n’est guère reluisante. « Il nous faut donc veiller à préserver la dignité et l’identité de l’enfant en toute circonstance. La participation de l’enfant, dans toute décision qui le concerne, reste une préoccupation majeure du Cade », a soulevé M. Ndiaye.
Le responsable du Cade pense qu’un investissement dans la protection de l’enfance constitue la meilleure des assurances retraite. «Si on ne sait pas pourquoi on sert l’enfant, il sera difficile d’avoir des résultats. Ces actions devraient être menées aux côtés de nos écoles », a insisté l’ancien ministre Moustapha Guirassy. « Ensemble, nous allons nous donner la main pour une meilleure prise en charge des enfants », a promis le Pr Amsatou Sow Sidibé.