Abdoulaye D., Mor Talla D. et Serigne Abdou Aziz M. sont soupçonnés de proxénétisme dans leurs cabanes, situées à l’île de Ngor. Ils ont été placés en détention provisoire le 19 septembre dernier. Les trois filles de joie présumées, interpellées dans le cadre de l’enquête, ont subi le même sort.
Cette procédure fait suite à une plainte de l’association des résidents de l’Île de Ngor. Les plaignants ont visé plusieurs personnes parmi lesquelles Abdoulaye D., Serigne Abdou Aziz M. et Mor Talla D. Ils ont dit que ces derniers tiennent des cabanes dédiées à la prostitution à l’Île de Ngor. À la suite de cette complainte, une descente a été organisée sur le site touristique et les enquêteurs ont trouvé dans la cabane de Serigne Abdou Aziz M., les deux jeunes filles, Fatou N. et Macoumba S. ainsi que deux autres hommes. Née en 1997 au Nigéria, Sunchine J. a été trouvée en train de racoler aux abords de la plage. Des préservatifs fraîchement utilisés ont été saisis dans une cabane de Mor Talla et derrière sa maison.
En audition, Abdoulaye D., 57 ans, gardien de profession, a admis avoir érigé des tentes dans son domicile, pour accueillir des femmes qui se livrent à des actes sexuels contre de l’argent. Par ailleurs, Abdoulaye D. a ajouté qu’il luttait contre le phénomène de la prostitution. Finalement, il a compris que c’est cette activité qui peut lui permettre de se faire de l’argent. Agées de 18 ans, Macoumba S. et Fatou N. ont soutenu qu’elles se livrent à une prostitution clandestine. Elles ont loué la cabane de Serigne Abdou Aziz M. à 8.000 francs Cfaazz. Sunchine J. a, de son côté, déclaré avoir perdu son carnet sanitaire. Envoyés en prison le 19 septembre dernier, les prévenus n’ont pas assumé les faits à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar ce lundi 2 octobre 2023. Seule Sunchine J. a reconnu son statut de péripatéticienne.
Six mois ferme pour les trois proxénètes présumés
Marié à deux épouses et père de quatre enfants, Abdoulaye D. a dénoncé un complot. « L’association profite de la pauvreté des gens. Ils ont monté ma femme contre moi. Ils voulaient même adopté un de mes enfants. J’ai catégoriquement refusé. C’est pourquoi ils ont monté ce complot. Au moment de mon interpellation, j’étais en train de suivre le journal. Je loue des parasols à 3.000 francs », a assuré Abdoulaye D. Père de six enfants, Mor Talla D. a soufflé que c’est la mairie qui lui a donné une autorisation pour l’exploitation de six cabanes. Pendant l’été, il les donne en location à des groupes de personnes. Né en 1984, Serigne Abdou Aziz a indiqué que Macoumba S. et Fatou N. ont loué sa cabane pour garder leurs affaires le temps de se promener sur la plage. Ce que ces dernières ont corroboré. Le représentant du Ministère public a demandé six mois de prison ferme contre Abdoulaye D., Serigne Abdou Aziz M. et Mor Talla D.
Selon lui, ceux-ci ont aidé et protégé sciemment la prostitution de leurs trois co-prévenues. « C’est une activité de débauche qui se tenait au niveau de la cabane de Abdou Aziz. Fatou N. et Macoumba S. étaient avec les nommés Bara Fall et Moussa Diallo. Relativement à Mor Talla, il a déposé une autorisation pour l’établissement d’un restaurant. Mais, il tient des cabanes et des préservatifs ont été retrouvés à l’intérieur de sa cabane. Cet élément ne le disculpe pas.
Relativement à Abdoulaye D. qui a érigé des tentes dans son domicile, il a dit devant les enquêteurs que c’est le proxénétisme qui lui permet de se faire de l’argent », a souligné le substitut du procureur. Pour la répression des trois filles, visées pour défaut de carnet sanitaire, le maître des poursuites s’est rapporté à la sagesse du tribunal. Me Arona Bass et ses confrères ont plaidé la relaxe de tous les prévenus. Dans son délibéré, le juge a relaxé les prévenus, excepté Sunchine J., laquelle a écopé d’un mois de prison assorti du sursis.
Cette procédure fait suite à une plainte de l’association des résidents de l’Île de Ngor. Les plaignants ont visé plusieurs personnes parmi lesquelles Abdoulaye D., Serigne Abdou Aziz M. et Mor Talla D. Ils ont dit que ces derniers tiennent des cabanes dédiées à la prostitution à l’Île de Ngor. À la suite de cette complainte, une descente a été organisée sur le site touristique et les enquêteurs ont trouvé dans la cabane de Serigne Abdou Aziz M., les deux jeunes filles, Fatou N. et Macoumba S. ainsi que deux autres hommes. Née en 1997 au Nigéria, Sunchine J. a été trouvée en train de racoler aux abords de la plage. Des préservatifs fraîchement utilisés ont été saisis dans une cabane de Mor Talla et derrière sa maison.
En audition, Abdoulaye D., 57 ans, gardien de profession, a admis avoir érigé des tentes dans son domicile, pour accueillir des femmes qui se livrent à des actes sexuels contre de l’argent. Par ailleurs, Abdoulaye D. a ajouté qu’il luttait contre le phénomène de la prostitution. Finalement, il a compris que c’est cette activité qui peut lui permettre de se faire de l’argent. Agées de 18 ans, Macoumba S. et Fatou N. ont soutenu qu’elles se livrent à une prostitution clandestine. Elles ont loué la cabane de Serigne Abdou Aziz M. à 8.000 francs Cfaazz. Sunchine J. a, de son côté, déclaré avoir perdu son carnet sanitaire. Envoyés en prison le 19 septembre dernier, les prévenus n’ont pas assumé les faits à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar ce lundi 2 octobre 2023. Seule Sunchine J. a reconnu son statut de péripatéticienne.
Six mois ferme pour les trois proxénètes présumés
Marié à deux épouses et père de quatre enfants, Abdoulaye D. a dénoncé un complot. « L’association profite de la pauvreté des gens. Ils ont monté ma femme contre moi. Ils voulaient même adopté un de mes enfants. J’ai catégoriquement refusé. C’est pourquoi ils ont monté ce complot. Au moment de mon interpellation, j’étais en train de suivre le journal. Je loue des parasols à 3.000 francs », a assuré Abdoulaye D. Père de six enfants, Mor Talla D. a soufflé que c’est la mairie qui lui a donné une autorisation pour l’exploitation de six cabanes. Pendant l’été, il les donne en location à des groupes de personnes. Né en 1984, Serigne Abdou Aziz a indiqué que Macoumba S. et Fatou N. ont loué sa cabane pour garder leurs affaires le temps de se promener sur la plage. Ce que ces dernières ont corroboré. Le représentant du Ministère public a demandé six mois de prison ferme contre Abdoulaye D., Serigne Abdou Aziz M. et Mor Talla D.
Selon lui, ceux-ci ont aidé et protégé sciemment la prostitution de leurs trois co-prévenues. « C’est une activité de débauche qui se tenait au niveau de la cabane de Abdou Aziz. Fatou N. et Macoumba S. étaient avec les nommés Bara Fall et Moussa Diallo. Relativement à Mor Talla, il a déposé une autorisation pour l’établissement d’un restaurant. Mais, il tient des cabanes et des préservatifs ont été retrouvés à l’intérieur de sa cabane. Cet élément ne le disculpe pas.
Relativement à Abdoulaye D. qui a érigé des tentes dans son domicile, il a dit devant les enquêteurs que c’est le proxénétisme qui lui permet de se faire de l’argent », a souligné le substitut du procureur. Pour la répression des trois filles, visées pour défaut de carnet sanitaire, le maître des poursuites s’est rapporté à la sagesse du tribunal. Me Arona Bass et ses confrères ont plaidé la relaxe de tous les prévenus. Dans son délibéré, le juge a relaxé les prévenus, excepté Sunchine J., laquelle a écopé d’un mois de prison assorti du sursis.