Approchée, K. A., l’une d’elles qui a quitté récemment cette dame, a bien voulu se confier sous le couvert de l’anonymat.
« Ce bar restaurant n’est qu’une couverture pour M.F. En réalité, elle fait prostituer ses employées, qui en plus, travaillent dans des conditions très difficiles. Il m’arrivait de recevoir cinq «clients» par jour pour des miettes. À l’époque, je ne pouvais pas quitter, car c’est elle qui m’a recueillie au moment où personne n’avait besoin de moi. Je me disais, donc que je lui étais redevable de quelque chose, elle qui en plus de me loger, me soignait et me donner à manger. Mais actuellement, je me rends compte qu’elle ne faisait que m’exploiter ».
Ce cas est infime parmi tant d’autres.
Combien sont-elles, les prostituées qui travaillent sous l’ombre et pour le compte de proxénètes ? Très nombreuses. Il y’en a même qui recrutent des bodyguards pour mieux surveiller l’activité de celles qui sont exploitées.
Pour dire que certaines récalcitrantes sont même martyrisées, battues etc… Si les proxénètes sont difficiles à identifier, c’est parce qu’ils travaillent toujours sous le couvert d’activités licites. On peut même donner l’exemple de certaines structures de mannequinat, pas toutes quand même, de massage qui gagnent des sommes colossales en plaçant certaines filles dans le marché de la prostitution. Cela est d’ailleurs à l’origine de la prostitution dite de luxe. Il a aussi des occidentaux qui débarquent en Afrique, prennent épouse le plus normalement au monde pour en faire des prostituées une fois au pays.
Sophie, une sénégalaise bon teint qui a vécu cinq en France, après s’être mariée à un Parisien de passage à Dakar, ne nous dément pas. Elle en est une parfaite illustration :
«Quand j’ai rencontré et épousé Fred je pensais avoir rencontré la chance de ma vie. En plus d’être beau, il est riche comme Crésus. Nos premiers mois de vie conjugale était fantastiques même si certains de ses fantasmes me faisaient peur».
« Il arrivait qu’il m’attache pieds et poings liés au lit avant de passer à l’acte sexuel. Ce que j’acceptais sans rechigner. Sans savoir aussi qu’il me préparait pour mon futur job. Un an après notre arrivée à Paris, il a d’abord pris tous mes papiers avant de me forcer à la prostitution à domicile. Menaçant de mettre fin à mes jours, Fred m’a ainsi poussée dans ce métier que je n’ai jamais voulu embraser dans ma vie. C’est avec la rage au cœur que j’offrais mes charmes à ses amis, à des voisins et à tous ceux qui souhaitaient me faire l’amour. Des fois de la façon la plus sauvage. C’est profitant de son manque de vigilance que j’ai réussi à échapper pour aller me réfugier en Italie chez une connaissance. De là, des parents émigrés m’ont aidée à rentrer au bercail. Autant dire qu’entre prostituées et proxénète il n’y a pas de fossé ».
« Ce bar restaurant n’est qu’une couverture pour M.F. En réalité, elle fait prostituer ses employées, qui en plus, travaillent dans des conditions très difficiles. Il m’arrivait de recevoir cinq «clients» par jour pour des miettes. À l’époque, je ne pouvais pas quitter, car c’est elle qui m’a recueillie au moment où personne n’avait besoin de moi. Je me disais, donc que je lui étais redevable de quelque chose, elle qui en plus de me loger, me soignait et me donner à manger. Mais actuellement, je me rends compte qu’elle ne faisait que m’exploiter ».
Ce cas est infime parmi tant d’autres.
Combien sont-elles, les prostituées qui travaillent sous l’ombre et pour le compte de proxénètes ? Très nombreuses. Il y’en a même qui recrutent des bodyguards pour mieux surveiller l’activité de celles qui sont exploitées.
Pour dire que certaines récalcitrantes sont même martyrisées, battues etc… Si les proxénètes sont difficiles à identifier, c’est parce qu’ils travaillent toujours sous le couvert d’activités licites. On peut même donner l’exemple de certaines structures de mannequinat, pas toutes quand même, de massage qui gagnent des sommes colossales en plaçant certaines filles dans le marché de la prostitution. Cela est d’ailleurs à l’origine de la prostitution dite de luxe. Il a aussi des occidentaux qui débarquent en Afrique, prennent épouse le plus normalement au monde pour en faire des prostituées une fois au pays.
Sophie, une sénégalaise bon teint qui a vécu cinq en France, après s’être mariée à un Parisien de passage à Dakar, ne nous dément pas. Elle en est une parfaite illustration :
«Quand j’ai rencontré et épousé Fred je pensais avoir rencontré la chance de ma vie. En plus d’être beau, il est riche comme Crésus. Nos premiers mois de vie conjugale était fantastiques même si certains de ses fantasmes me faisaient peur».
« Il arrivait qu’il m’attache pieds et poings liés au lit avant de passer à l’acte sexuel. Ce que j’acceptais sans rechigner. Sans savoir aussi qu’il me préparait pour mon futur job. Un an après notre arrivée à Paris, il a d’abord pris tous mes papiers avant de me forcer à la prostitution à domicile. Menaçant de mettre fin à mes jours, Fred m’a ainsi poussée dans ce métier que je n’ai jamais voulu embraser dans ma vie. C’est avec la rage au cœur que j’offrais mes charmes à ses amis, à des voisins et à tous ceux qui souhaitaient me faire l’amour. Des fois de la façon la plus sauvage. C’est profitant de son manque de vigilance que j’ai réussi à échapper pour aller me réfugier en Italie chez une connaissance. De là, des parents émigrés m’ont aidée à rentrer au bercail. Autant dire qu’entre prostituées et proxénète il n’y a pas de fossé ».