Cette initiative s'inscrit dans la lignée des réformes entreprises par le gouvernement sénégalais pour moderniser l'accès à la justice et améliorer l'environnement des affaires dans le pays. Aïssatou Diémé Diallo a rappelé que ces réformes visaient à attirer davantage d'investissements au Sénégal en facilitant les procédures judiciaires et en réduisant les délais de traitement des affaires.
La médiation, en tant que mode amiable de résolution des litiges, offre plusieurs avantages, notamment une résolution plus rapide et confidentielle des conflits, ainsi qu'une solution souvent plus acceptable pour toutes les parties impliquées. Cependant, la présidente a averti contre le risque de "judiciariser à outrance" ces modes alternatifs, ce qui pourrait compromettre les objectifs des réformes en cours.
Pour encourager davantage le recours aux MAR, Aïssatou Diémé Diallo propose d'orienter les affaires non encore jugées vers des professionnels de la médiation et de la conciliation, avec l'accord des parties concernées. Elle a également appelé les avocats à sortir des schémas traditionnels et à envisager des solutions alternatives pour résoudre les différends de manière amiable.
Enfin, la présidente a souligné l'importance pour les acteurs économiques et politiques d'opter pour des accords négociés plutôt que des litiges judiciaires prolongés. Cette approche, selon elle, permettrait de prévenir l'encombrement des tribunaux et d'offrir des solutions plus efficaces et adaptées aux besoins des parties en conflit.
Birame Khary Ndaw
La médiation, en tant que mode amiable de résolution des litiges, offre plusieurs avantages, notamment une résolution plus rapide et confidentielle des conflits, ainsi qu'une solution souvent plus acceptable pour toutes les parties impliquées. Cependant, la présidente a averti contre le risque de "judiciariser à outrance" ces modes alternatifs, ce qui pourrait compromettre les objectifs des réformes en cours.
Pour encourager davantage le recours aux MAR, Aïssatou Diémé Diallo propose d'orienter les affaires non encore jugées vers des professionnels de la médiation et de la conciliation, avec l'accord des parties concernées. Elle a également appelé les avocats à sortir des schémas traditionnels et à envisager des solutions alternatives pour résoudre les différends de manière amiable.
Enfin, la présidente a souligné l'importance pour les acteurs économiques et politiques d'opter pour des accords négociés plutôt que des litiges judiciaires prolongés. Cette approche, selon elle, permettrait de prévenir l'encombrement des tribunaux et d'offrir des solutions plus efficaces et adaptées aux besoins des parties en conflit.
Birame Khary Ndaw