L es écoles privées fleurissent au Sénégal, particulièrement à Dakar. Dans la capitale, on trouve des écoles ou instituts privés de formation professionnelle à chaque coin de la rue. Pour beaucoup, ce phénomène a pour cause la saturation des universités publiques.
En effet, en 2012, le grand nombre de nouveaux bacheliers avait poussé l’Etat du Sénégal à revoir sa politique d’orientation des bacheliers sénégalais dans les établissements d’enseignement supérieur qui dépendent de son autorité. C’est ainsi qu’il avait décidé d’orienter les bacheliers dans les écoles privées. L’occasion faisant le larron.
Au fil du temps, les écoles privées se sont proliférées au Sénégal. A chaque début d’année scolaire, le marketing ne manque pas pour attirer le maximum de bacheliers. Les écoles privées investissent les plateformes publicitaires avec moult promesses qui ne sont presque jamais respectées.
Les établissements d’enseignement supérieur accueillent des milliers de bacheliers. Certains, pour échapper aux difficiles conditions des universités publiques, d’autres rêvant de trouver très vite un travail avec un diplôme de formation professionnelle. Les étudiants y sortent avec une licence ou un master.
Mais cette prolifération des établissements n’est pas forcément synonyme de qualité. Ce, à cause d’un nombre important de vacataires, de programmes fallacieux, d’absence de quantum horaire bien défini, d’écoles qui ne sont pas reconnues par les autorités compétentes.
Qui plus est, mis à part le manque de politique pour le suivi et l’encadrement des étudiants après leur formation, se pose le problème de la reconnaissance des diplômes délivrés par les établissements supérieurs de formation. Certains de ces diplômes ne sont pas conformes aux critères d’homologation du Conseil africain et Malgache pour l’Enseignement supérieur (Cames) ou de l’Autorité nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (l’Anaqsup).
Du coup, les étudiants rencontrent d’énormes difficultés pour trouver un stage à plus forte raison un emploi à la fin de leurs études. Pis, rares sont les écoles qui accompagnent les étudiants dans la recherche de stage alors qu’elles vous le garantissent en s’inscrivant.
Les étudiants sont laissés à eux même. Malgré tout, il existe aussi de bons instituts de formation professionnelle qui assurent une formation de qualité aux étudiants et les aident ensuite à trouver un stage.
Aujourd’hui, le problème de l’insertion professionnelle est réel au Sénégal. Ce n’est pas une lapalissade de dire que trouver un stage ou un emploi est un vrai parcours de combattant. Le chômage des jeunes est devenu endémique. Cependant, on assiste chaque année à l’ouverture de nouvelles écoles privées avec la grande bénédiction ou complicité de l’Etat de Sénégal
Sud quotidien
En effet, en 2012, le grand nombre de nouveaux bacheliers avait poussé l’Etat du Sénégal à revoir sa politique d’orientation des bacheliers sénégalais dans les établissements d’enseignement supérieur qui dépendent de son autorité. C’est ainsi qu’il avait décidé d’orienter les bacheliers dans les écoles privées. L’occasion faisant le larron.
Au fil du temps, les écoles privées se sont proliférées au Sénégal. A chaque début d’année scolaire, le marketing ne manque pas pour attirer le maximum de bacheliers. Les écoles privées investissent les plateformes publicitaires avec moult promesses qui ne sont presque jamais respectées.
Les établissements d’enseignement supérieur accueillent des milliers de bacheliers. Certains, pour échapper aux difficiles conditions des universités publiques, d’autres rêvant de trouver très vite un travail avec un diplôme de formation professionnelle. Les étudiants y sortent avec une licence ou un master.
Mais cette prolifération des établissements n’est pas forcément synonyme de qualité. Ce, à cause d’un nombre important de vacataires, de programmes fallacieux, d’absence de quantum horaire bien défini, d’écoles qui ne sont pas reconnues par les autorités compétentes.
Qui plus est, mis à part le manque de politique pour le suivi et l’encadrement des étudiants après leur formation, se pose le problème de la reconnaissance des diplômes délivrés par les établissements supérieurs de formation. Certains de ces diplômes ne sont pas conformes aux critères d’homologation du Conseil africain et Malgache pour l’Enseignement supérieur (Cames) ou de l’Autorité nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (l’Anaqsup).
Du coup, les étudiants rencontrent d’énormes difficultés pour trouver un stage à plus forte raison un emploi à la fin de leurs études. Pis, rares sont les écoles qui accompagnent les étudiants dans la recherche de stage alors qu’elles vous le garantissent en s’inscrivant.
Les étudiants sont laissés à eux même. Malgré tout, il existe aussi de bons instituts de formation professionnelle qui assurent une formation de qualité aux étudiants et les aident ensuite à trouver un stage.
Aujourd’hui, le problème de l’insertion professionnelle est réel au Sénégal. Ce n’est pas une lapalissade de dire que trouver un stage ou un emploi est un vrai parcours de combattant. Le chômage des jeunes est devenu endémique. Cependant, on assiste chaque année à l’ouverture de nouvelles écoles privées avec la grande bénédiction ou complicité de l’Etat de Sénégal
Sud quotidien