En marge de la conférence de presse sur le Forum pharmaceutique international, le président de l’Ordre des pharmaciens, par ailleurs président du comité d’organisation de l’évènement, a été interpellé sur la prolifération des dépôts de médicaments illégaux.
«Aucun pharmacien ne peut se faire le privilège de s’installer à Touba sans autorisation. Comment dans un pays de droit, des gens peuvent se permettre de s’installer, sans la responsabilité de l’Ordre qui veille sur l’exercice du pharmacien. Il n’a aucun pouvoir sur ces dépôts. C’est à l’Etat de prendre ses responsabilités», affirme Dr. Ahmet Niang, qui invite les structures de réglementation (police, gendarmerie et douane), à prendre leurs responsabilités.
«Il est inconcevable que des gens, pour des préoccupations financières, se permettent de manipuler le médicament. C’est pourquoi, dans le cadre de la révision de nos textes, nous avons exigé que de tels actes soient criminalisés. Les dépôts sont illégaux, parce que l’installation d’un dépôt de pharmacie répond à des exigences. La santé est cruciale et on ne vit qu’une seule fois. Par conséquent, les populations doivent prendre leurs responsabilités.»
Dr. Niang dénonce un manque de volonté politique
Très amer, Dr. Ahmet Niang dénonce un manque de volonté politique par rapport à la prolifération des dépôts illégaux de médicaments. «Si l’Etat voulait que ça cesse, cela cesserait. On ne sait pas, jusqu’à présent, pourquoi ce marché se développe au prix de la vie de nos populations. Il faut qu’on se dise la vérité, cela ne peut pas continuer, cela ne peut pas prospérer. Touba est l’une des villes qui compte le plus d’insuffisants rénaux, de développement de maladies chroniques, de maladies liées à l’usage abusif de médicaments», révèle-t-il, avant d’alerter : «L’Etat ne peut pas continuer à investir énormément d’argent dans le secteur de la pharmacie et dans le système de la santé, et laisser des gens qui ont des préoccupations financières, détruire la santé de nos populations».
L'As
«Aucun pharmacien ne peut se faire le privilège de s’installer à Touba sans autorisation. Comment dans un pays de droit, des gens peuvent se permettre de s’installer, sans la responsabilité de l’Ordre qui veille sur l’exercice du pharmacien. Il n’a aucun pouvoir sur ces dépôts. C’est à l’Etat de prendre ses responsabilités», affirme Dr. Ahmet Niang, qui invite les structures de réglementation (police, gendarmerie et douane), à prendre leurs responsabilités.
«Il est inconcevable que des gens, pour des préoccupations financières, se permettent de manipuler le médicament. C’est pourquoi, dans le cadre de la révision de nos textes, nous avons exigé que de tels actes soient criminalisés. Les dépôts sont illégaux, parce que l’installation d’un dépôt de pharmacie répond à des exigences. La santé est cruciale et on ne vit qu’une seule fois. Par conséquent, les populations doivent prendre leurs responsabilités.»
Dr. Niang dénonce un manque de volonté politique
Très amer, Dr. Ahmet Niang dénonce un manque de volonté politique par rapport à la prolifération des dépôts illégaux de médicaments. «Si l’Etat voulait que ça cesse, cela cesserait. On ne sait pas, jusqu’à présent, pourquoi ce marché se développe au prix de la vie de nos populations. Il faut qu’on se dise la vérité, cela ne peut pas continuer, cela ne peut pas prospérer. Touba est l’une des villes qui compte le plus d’insuffisants rénaux, de développement de maladies chroniques, de maladies liées à l’usage abusif de médicaments», révèle-t-il, avant d’alerter : «L’Etat ne peut pas continuer à investir énormément d’argent dans le secteur de la pharmacie et dans le système de la santé, et laisser des gens qui ont des préoccupations financières, détruire la santé de nos populations».
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