«Bargny est cadre illustratif dans la lutte. Il y a la Centrale à charbon, le complexe Tosyali, une entreprise sidérurgique qui voudrait s’installer sur le site de transformation des femmes (… ) Tosyali devait démarrer ses activités depuis novembre 2020. On est au mois de mars 2022 et rien n’a été fait parce que ce sont les femmes transformatrices qui se sont levées pour dire non», a indiqué Aby Dia, chargée de projet à Lsd, s’exprimant après une visite des installations du site de Khelcom où s’activent plus d’une centaine de femmes transformatrices de produits halieutiques.
«Les femmes se sont appuyées sur le droit de dire non pour repousser ce projet», a-t-elle poursuivi.
«Le droit de dire non est un concept qui a été lancé en 2019 à Johannesburg, pour renforcer les communautés mais particulièrement pour les femmes pour voir comment réclamer leurs droits face aux projets de développement qui nuisent souvent à leurs activités et moyens de subsistance (…) Aux institutions financières et multinationales, nous demandons qu’ils respectent leur engagement sur le développement, car le développement n’est pas durable si on ne respecte pas le droit des communautés», a noté la chargée de projet.
«Cette rencontre a pour but d’identifier les opportunités pour les communautés locales, et plus particulièrement pour les femmes, dans les pays africains, de revendiquer et de défendre le droit au consentement, à la fois comme un droit et un principe, afin d’éclairer les prises de décision relatives à la cession et à l’utilisation des terres et des ressources naturelles détenues par une communauté», a relevé le document de presse sur la formation qui s’est tenue à Saly Portudal
Le Quotidien
«Les femmes se sont appuyées sur le droit de dire non pour repousser ce projet», a-t-elle poursuivi.
«Le droit de dire non est un concept qui a été lancé en 2019 à Johannesburg, pour renforcer les communautés mais particulièrement pour les femmes pour voir comment réclamer leurs droits face aux projets de développement qui nuisent souvent à leurs activités et moyens de subsistance (…) Aux institutions financières et multinationales, nous demandons qu’ils respectent leur engagement sur le développement, car le développement n’est pas durable si on ne respecte pas le droit des communautés», a noté la chargée de projet.
«Cette rencontre a pour but d’identifier les opportunités pour les communautés locales, et plus particulièrement pour les femmes, dans les pays africains, de revendiquer et de défendre le droit au consentement, à la fois comme un droit et un principe, afin d’éclairer les prises de décision relatives à la cession et à l’utilisation des terres et des ressources naturelles détenues par une communauté», a relevé le document de presse sur la formation qui s’est tenue à Saly Portudal
Le Quotidien