Serigne Mboup ne décolère pas contre Mansour Kama et Baïdy Agne. Avec une virulence qu’on ne lui connaissait pas, le président de la Chambre de commerce, d’industrie, et d’agriculture de Kaolack s’est attaqué à ces deux personnalités qu’il qualifie de «fossoyeurs».
C’était hier lors de la conférence de la 3ème université d’été de l’Oncav aminée par le médiateur de la République Me Alioune Badara Cissé. Revenant sur le projet de réformes des Chambres consulaires, Serigne Mboup estime qu’il y a des personnes qui trompent l’Etat en lui proposant des réformes alors que celles-ci sont illégitimes. «Ces réformes proposées par le patronat visent tout simplement à éliminer certaines personnes des élections, et on ne va jamais accepter cela», avertit Serigne Mboup qui considère que ces personnes qui dirigent le patronat sont mues par leurs propres intérêts. C’est pourquoi, ils sont là depuis plus de quarante ans.
Mais ce qui révulse le plus le Pdg de Ccbm, c’est l’attitude de l’Etat qui laisse faire. D’autant que, soutient-il, les membres du patronat n’ont aucune légitimité pour proposer des réformes et parler au nom du secteur privé. Mansour Kama et Baïdy Agne sont incapables, selon Serigne Mboup, de présenter un quitus fiscal, encore moins l’entreprise qu’ils gèrent. C’est pourquoi, il envisage de porter plainte contre le patronat pour usage de faux et usurpation de fonction.
«On ne peut pas comprendre que ces personnes prennent des engagements au nom du secteur privé alors qu’elles n’y appartiennent même pas. Elles prennent des décisions en notre nom, alors qu’elles sont illégitimes pour faire quoi que ce soit en notre absence. C’est pourquoi, nous sommes en train de nous concerter pour voir comment traduire en justice Mansour Kama et Baïdy Agne qui sont de vrais usurpateurs de fonction. Il faut qu’ils arrêtent de parler au nom des entreprises et du secteur privé», martèle-t-il avant d’ajouter : «pour ces élections consulaires, seules les entreprises sont habilitées à voter. Autrement dit, ce sont des élections de représentativité patronale. De ce fait, les agissements du patronat constituent une violation flagrante des textes qui régissent les Chambres consulaires.
L'As
C’était hier lors de la conférence de la 3ème université d’été de l’Oncav aminée par le médiateur de la République Me Alioune Badara Cissé. Revenant sur le projet de réformes des Chambres consulaires, Serigne Mboup estime qu’il y a des personnes qui trompent l’Etat en lui proposant des réformes alors que celles-ci sont illégitimes. «Ces réformes proposées par le patronat visent tout simplement à éliminer certaines personnes des élections, et on ne va jamais accepter cela», avertit Serigne Mboup qui considère que ces personnes qui dirigent le patronat sont mues par leurs propres intérêts. C’est pourquoi, ils sont là depuis plus de quarante ans.
Mais ce qui révulse le plus le Pdg de Ccbm, c’est l’attitude de l’Etat qui laisse faire. D’autant que, soutient-il, les membres du patronat n’ont aucune légitimité pour proposer des réformes et parler au nom du secteur privé. Mansour Kama et Baïdy Agne sont incapables, selon Serigne Mboup, de présenter un quitus fiscal, encore moins l’entreprise qu’ils gèrent. C’est pourquoi, il envisage de porter plainte contre le patronat pour usage de faux et usurpation de fonction.
«On ne peut pas comprendre que ces personnes prennent des engagements au nom du secteur privé alors qu’elles n’y appartiennent même pas. Elles prennent des décisions en notre nom, alors qu’elles sont illégitimes pour faire quoi que ce soit en notre absence. C’est pourquoi, nous sommes en train de nous concerter pour voir comment traduire en justice Mansour Kama et Baïdy Agne qui sont de vrais usurpateurs de fonction. Il faut qu’ils arrêtent de parler au nom des entreprises et du secteur privé», martèle-t-il avant d’ajouter : «pour ces élections consulaires, seules les entreprises sont habilitées à voter. Autrement dit, ce sont des élections de représentativité patronale. De ce fait, les agissements du patronat constituent une violation flagrante des textes qui régissent les Chambres consulaires.
L'As