Moussa Zerbo, militant UPC
“Il y a beaucoup d’incertitudes dans ce communiqué dans la mesure où les préoccupations des partis politiques mais aussi de la société civile n’ont pas été prises en compte. Alors ces propositions de la CEDEAO ne répondent pas à nos attentes. Je pense que les médiateurs devraient revoir ce qui peut tranquilliser les populations, parce que tout ce qui est dit est flou. Nous allons toutefois attendre les directives au niveau central pour la conduite à tenir”.
Daouda Ouattara, Mouvement y’en a marre
“Nous sommes indignés après lecture de ce projet de protocole d’accord de la CEDEAO. La résistance va donc continuer. Demain nous sortirons plus nombreux que d’habitude. De telles propositions telles que mentionnées dans le communiqué sont insensées. Comment peut-on décider du retour du CDP, de la libération des anciens prisonniers ? Et nos morts ? Pas question. Nous sommes là jusqu’au matin. Nous allons lutter jusqu’au sang.”
Eloi Sawadogo, président de la Ligue des jeunes
“Je suis déçu de cette décision. C’est pourquoi je lance un appel à tous les partis politiques d’oppositions et aux OSC à une union d’action d’urgence. Gilbert Diendéré joue sur le temps avec la complicité de la CEDEAO et le peuple va payer le prix si on dort. On ne doit plus dialoguer. Blaise a passé par cette même stratégie. Ce qui est dommage, c’est le silence de l’armée régulière. Nous sommes maintenant convaincus qu’il y a deux armées au Burkina : le RSP et le peuple. Nous n’allons pas nous laisser faire”.
Une manifestante qui a requis l’anonymat
“La déclaration telle que je l’ai comprise ne me satisfait pas du tout. Elle me fait d’ailleurs peur de la suite qu’elle peut engendrer. A-t-on tenu compte des préoccupations de la population ? Veulent-ils passer sous silence tout le mal que le RSP a fait subir au peuple. Quand on demande pardon, c’est qu’on reconnait avoir fait un mal ? Quel acte posent-ils alors pour qu’on les pardonne. Il faut absolument dissoudre le RSP parce que tant qu’il sera une force, le Burkina n’aura jamais la paix”.
Yacouba Mandé, un manifestant
“Je marque mon désaccord total par rapport au projet de protocole d’accord de la CEDEAO sur la crise qui prévaut dans notre pays. Je pense que tout ce que le peuple a fait été remis en cause. Les vies perdues les 30 et 31 octobre 2014 et celles des 17, 18 et 19 septembre n’ont servi à rien alors. Aussi la question du code électoral ne concerne que les acteurs politiques. Comment l’institution militaire va-t-elle s’immiscer.
La décision me déçoit bien que je ne m’entendais pas grand’ chose de ces médiations. Il faut que le code électoral soit respecté et que les organes de la transition soient mis en place. Cette situation qui se passe actuellement au Burkina est interpellatrice pour tous les pays africains. Et j’estime que tous ces personnes qui sont éprises de liberté, de paix et de démocratie doivent se sentir concernées”.
Propos recueillis par Bassératou KINDO
Lefaso.net
“Il y a beaucoup d’incertitudes dans ce communiqué dans la mesure où les préoccupations des partis politiques mais aussi de la société civile n’ont pas été prises en compte. Alors ces propositions de la CEDEAO ne répondent pas à nos attentes. Je pense que les médiateurs devraient revoir ce qui peut tranquilliser les populations, parce que tout ce qui est dit est flou. Nous allons toutefois attendre les directives au niveau central pour la conduite à tenir”.
Daouda Ouattara, Mouvement y’en a marre
“Nous sommes indignés après lecture de ce projet de protocole d’accord de la CEDEAO. La résistance va donc continuer. Demain nous sortirons plus nombreux que d’habitude. De telles propositions telles que mentionnées dans le communiqué sont insensées. Comment peut-on décider du retour du CDP, de la libération des anciens prisonniers ? Et nos morts ? Pas question. Nous sommes là jusqu’au matin. Nous allons lutter jusqu’au sang.”
Eloi Sawadogo, président de la Ligue des jeunes
“Je suis déçu de cette décision. C’est pourquoi je lance un appel à tous les partis politiques d’oppositions et aux OSC à une union d’action d’urgence. Gilbert Diendéré joue sur le temps avec la complicité de la CEDEAO et le peuple va payer le prix si on dort. On ne doit plus dialoguer. Blaise a passé par cette même stratégie. Ce qui est dommage, c’est le silence de l’armée régulière. Nous sommes maintenant convaincus qu’il y a deux armées au Burkina : le RSP et le peuple. Nous n’allons pas nous laisser faire”.
Une manifestante qui a requis l’anonymat
“La déclaration telle que je l’ai comprise ne me satisfait pas du tout. Elle me fait d’ailleurs peur de la suite qu’elle peut engendrer. A-t-on tenu compte des préoccupations de la population ? Veulent-ils passer sous silence tout le mal que le RSP a fait subir au peuple. Quand on demande pardon, c’est qu’on reconnait avoir fait un mal ? Quel acte posent-ils alors pour qu’on les pardonne. Il faut absolument dissoudre le RSP parce que tant qu’il sera une force, le Burkina n’aura jamais la paix”.
Yacouba Mandé, un manifestant
“Je marque mon désaccord total par rapport au projet de protocole d’accord de la CEDEAO sur la crise qui prévaut dans notre pays. Je pense que tout ce que le peuple a fait été remis en cause. Les vies perdues les 30 et 31 octobre 2014 et celles des 17, 18 et 19 septembre n’ont servi à rien alors. Aussi la question du code électoral ne concerne que les acteurs politiques. Comment l’institution militaire va-t-elle s’immiscer.
La décision me déçoit bien que je ne m’entendais pas grand’ chose de ces médiations. Il faut que le code électoral soit respecté et que les organes de la transition soient mis en place. Cette situation qui se passe actuellement au Burkina est interpellatrice pour tous les pays africains. Et j’estime que tous ces personnes qui sont éprises de liberté, de paix et de démocratie doivent se sentir concernées”.
Propos recueillis par Bassératou KINDO
Lefaso.net