Dans soixante-douze heures, les députés seront appelés pour un projet de loi n°04/2022 modifiant la loi n°2021-35 du 23 juillet 2021 portant code électoral. Un projet qui a été examiné et adopté, le mercredi dernier en réunion du Conseil de ministres par le président de la République, Macky Sall.
Le ministre de l’Intérieur avait aussi apporté des précisions sur les articles 29 et 30 qui, selon les parlementaires de l’opposition, visent la mise à l’écart de potentiels candidats à la Présidentielle de 2024, tels Khalifa Sall, Karim Wade ou encore Ousmane Sonko.
Ces articles disqualifient « ceux condamnés pour des délits passibles d’une peine de 5 ans d’emprisonnement ». « Comment viser une personne avec quelque chose en cours depuis plusieurs années », s'est interrogé M. Diome, assurant que ces articles n’ont pas changé depuis le code de 1992.
La modification de ces articles a été à la table des concertations sans pour autant qu’un consensus n’ait été trouvé, a rappelé le ministre, n’excluant pas des concertations ultérieures sur le sujet.
Le ministre de l’Intérieur avait aussi apporté des précisions sur les articles 29 et 30 qui, selon les parlementaires de l’opposition, visent la mise à l’écart de potentiels candidats à la Présidentielle de 2024, tels Khalifa Sall, Karim Wade ou encore Ousmane Sonko.
Ces articles disqualifient « ceux condamnés pour des délits passibles d’une peine de 5 ans d’emprisonnement ». « Comment viser une personne avec quelque chose en cours depuis plusieurs années », s'est interrogé M. Diome, assurant que ces articles n’ont pas changé depuis le code de 1992.
La modification de ces articles a été à la table des concertations sans pour autant qu’un consensus n’ait été trouvé, a rappelé le ministre, n’excluant pas des concertations ultérieures sur le sujet.