Le président de la Républi¬que fédérale d’Allemagne, Dr Frank Walter Steinmeier, a visité hier le site du projet Madiba sis à Diamniadio. Cette visite entre dans le cadre de la coopération entre l’Allemagne et le Sénégal. Madiba, qui est un projet de l’Institut Pasteur soutenu par le gouvernement du Sénégal, a pour objectif de produire 300 millions de doses de vaccins.
Le Sénégal a doté ce projet d’un terrain de 3,3 hectares et environ 22 millions de dollars, pour un coût global de 220 millions de dollars, (environ 114 milliards de francs Cfa). La République fédérale d’Allema¬gne qui fait partie des différents partenaires de l’Institut Pasteur dans ce projet, a mis 20 millions d’euros (13 milliards de Cfa) sous forme de dons.
Deux usines sont prévues sur ce site, une dédiée à la fièvre jaune et une autre à la production de vaccins contre le Covid-19 et d’autres vaccins destinés au programme élargi de vaccination et des vaccins épidémiques. Il y aura aussi un hébergement de nouveaux conteneurs de Biontech pour faire des vaccins.
L’objectif est d’arriver à être autonome en termes de vaccins non seulement pour le Sénégal, mais aussi contribuer à l’horizon, à 60% de la production locale qui n’est actuellement que de 1%.
«Le projet concerne toute l’Afrique et pour laquelle notre expérience de producteur depuis 1937 va être mise en valeur et permettre de mettre toute cette compétence au service de toute l’Afrique pour vacciner les Africains et éviter que les épidémies, comme celle qu’on a connue, ne puissent se répéter dans un contexte où nous n’avons pas de vaccins et qu’il faille en importer», a déclaré Amadou Sall, Directeur général de l’Institut Pasteur hier.
Les premiers vaccins sont attendus à la fin de l’année.
«Le but du projet Madiba est d’arriver à une autonomie dans le domaine du vaccin, avec un objectif de faire 50 millions de doses dès la fin de cette année et une capacité de 300 millions de doses à partir de l’année prochaine», confie Amadou Hott. Selon le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, le Sénégal, ses partenaires financiers et la Firme Biontech ont pris la décision d’inverser une vieille tendance. «Nous voulons que l’Afrique produise ses vaccins, des vaccins produits en Afrique pour les Africains contre le Covid-19. Il est extrêmement important de produire des vaccins contre des maladies qui existent telles que la tuberculose, le cancer, le paludisme, mais également se préparer pour d’autres pandémies qu’on ne souhaite pas, mais il faut être prêt. C’est la raison pour laquelle le gouvernement est derrière l’Institut Pasteur pour mobiliser des ressources», a développé M. Hott.
La contribution de l’Etat s’élève pour l’instant à 12 millions de dollars et avec un octroi de ce site de 3,3 hectares. «De¬main l’Etat va ajouter 10 millions d’euros et d’ici la fin du mois de mai, si les bailleurs tardent à venir, l’Etat va rajouter 65 millions d’euros, soit à peu près 39 milliards de francs Cfa», confie le ministre en charge de la Coopération.
Le Quotidien
Le Sénégal a doté ce projet d’un terrain de 3,3 hectares et environ 22 millions de dollars, pour un coût global de 220 millions de dollars, (environ 114 milliards de francs Cfa). La République fédérale d’Allema¬gne qui fait partie des différents partenaires de l’Institut Pasteur dans ce projet, a mis 20 millions d’euros (13 milliards de Cfa) sous forme de dons.
Deux usines sont prévues sur ce site, une dédiée à la fièvre jaune et une autre à la production de vaccins contre le Covid-19 et d’autres vaccins destinés au programme élargi de vaccination et des vaccins épidémiques. Il y aura aussi un hébergement de nouveaux conteneurs de Biontech pour faire des vaccins.
L’objectif est d’arriver à être autonome en termes de vaccins non seulement pour le Sénégal, mais aussi contribuer à l’horizon, à 60% de la production locale qui n’est actuellement que de 1%.
«Le projet concerne toute l’Afrique et pour laquelle notre expérience de producteur depuis 1937 va être mise en valeur et permettre de mettre toute cette compétence au service de toute l’Afrique pour vacciner les Africains et éviter que les épidémies, comme celle qu’on a connue, ne puissent se répéter dans un contexte où nous n’avons pas de vaccins et qu’il faille en importer», a déclaré Amadou Sall, Directeur général de l’Institut Pasteur hier.
Les premiers vaccins sont attendus à la fin de l’année.
«Le but du projet Madiba est d’arriver à une autonomie dans le domaine du vaccin, avec un objectif de faire 50 millions de doses dès la fin de cette année et une capacité de 300 millions de doses à partir de l’année prochaine», confie Amadou Hott. Selon le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, le Sénégal, ses partenaires financiers et la Firme Biontech ont pris la décision d’inverser une vieille tendance. «Nous voulons que l’Afrique produise ses vaccins, des vaccins produits en Afrique pour les Africains contre le Covid-19. Il est extrêmement important de produire des vaccins contre des maladies qui existent telles que la tuberculose, le cancer, le paludisme, mais également se préparer pour d’autres pandémies qu’on ne souhaite pas, mais il faut être prêt. C’est la raison pour laquelle le gouvernement est derrière l’Institut Pasteur pour mobiliser des ressources», a développé M. Hott.
La contribution de l’Etat s’élève pour l’instant à 12 millions de dollars et avec un octroi de ce site de 3,3 hectares. «De¬main l’Etat va ajouter 10 millions d’euros et d’ici la fin du mois de mai, si les bailleurs tardent à venir, l’Etat va rajouter 65 millions d’euros, soit à peu près 39 milliards de francs Cfa», confie le ministre en charge de la Coopération.
Le Quotidien