Les images de vidéosurveillance de la boîte de nuit sont glaçantes. Elles devraient être projetées sur grand écran, ce lundi au palais de justice de Besançon, lors du premier jour du procès dédié au meurtre du vigile du Styl. Bientôt trois ans après les faits, défileront les ultimes instants de Mamadou-Lamine Diedhiou, filmés par une caméra de vidéosurveillance.
L’Est Républicain a pu visionner le document. On y voit l’agent de sécurité se battre comme un lion, face à un groupe de six individus déterminés à en découdre. Hichem Djebaïli, l’un des assaillants, en profite alors pour planter froidement un couteau dans le cœur de la victime, laquelle parviendra à repousser la meute, avant de s’écrouler sur les pavés de la Grande Rue éclaboussés de sang, quelques secondes plus tard. Foudroyée.
Un motif futile qui dégénère en expédition punitive
L’embrouille fatale à Mamadou Diedhiou est née d’un motif futile : Farath Cid, client habituel de la discothèque, n’a pas supporté qu’on lui demande de s’acquitter d’un droit d’entrée. Il a alors appelé du renfort. Son frère. Des amis. Dont Hichem Dejbaïli et sa lame. « Mamadou est mort pour cinq euros », soupire Youmoisse, cousin très proche de la victime.
« J’attends du procès qu’ils expliquent pourquoi ils ont fait ça ? Pourquoi ils ont attaqué et tué mon mari ? », s'indigne Laëtitia, mère de deux enfants que son époux élevait comme ses propres fils. « Les parties civiles ont été très dignes tout au long de l’instruction, mais maintenant, ces gens ont leur mot à dire. Ils ont envie que chacun des accusés prenne ses responsabilités », prolonge l’avocate de la famille, Me Sandrine Arnaud.
L'oncle et le cousin de Mamadou Diedhiou assisteront aux cinq jours de procès, prévus à Besançon du 13 au 17 janvier 2017.
Source: estrepublicain.fr
L’Est Républicain a pu visionner le document. On y voit l’agent de sécurité se battre comme un lion, face à un groupe de six individus déterminés à en découdre. Hichem Djebaïli, l’un des assaillants, en profite alors pour planter froidement un couteau dans le cœur de la victime, laquelle parviendra à repousser la meute, avant de s’écrouler sur les pavés de la Grande Rue éclaboussés de sang, quelques secondes plus tard. Foudroyée.
Un motif futile qui dégénère en expédition punitive
L’embrouille fatale à Mamadou Diedhiou est née d’un motif futile : Farath Cid, client habituel de la discothèque, n’a pas supporté qu’on lui demande de s’acquitter d’un droit d’entrée. Il a alors appelé du renfort. Son frère. Des amis. Dont Hichem Dejbaïli et sa lame. « Mamadou est mort pour cinq euros », soupire Youmoisse, cousin très proche de la victime.
« J’attends du procès qu’ils expliquent pourquoi ils ont fait ça ? Pourquoi ils ont attaqué et tué mon mari ? », s'indigne Laëtitia, mère de deux enfants que son époux élevait comme ses propres fils. « Les parties civiles ont été très dignes tout au long de l’instruction, mais maintenant, ces gens ont leur mot à dire. Ils ont envie que chacun des accusés prenne ses responsabilités », prolonge l’avocate de la famille, Me Sandrine Arnaud.
L'oncle et le cousin de Mamadou Diedhiou assisteront aux cinq jours de procès, prévus à Besançon du 13 au 17 janvier 2017.
Source: estrepublicain.fr