Le procés de Tahibou Ndiaye, ancien directeur du Cadastre, et ses complices se poursuit. Même si il désemplit de plus en plus. Après les dépositions des prévenus, les témoins ou experts, c’est selon, défilent depuis la semaine dernière à la barre de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Après les anciens Directeurs généraux des Domaines, Sidy Mouhamed Diakhaté et Vincent Max Bidy, des proches de l’épouse de Tahibou Ndiaye, complices dans cette affaire, prennent le relai. Hier, une des sœurs de Ndèye Aby Ndiongue a été appelée à la barre de la Crei. Ndèye Ndoumbé Ndiongue devait apporter des éclaircies sur l’acquisition de leur maison familiale, sise aux Maristes. Seulement, elle a peint son beau-frère tout en blanc.
Revenant sur l’acquisition de cette villa, Ndèye Ndoumbé Ndiongue, couturière de profession, a expliqué à Henri Grégoire Diop et ses assesseurs que cette maison, même si elle est au nom de sa petite sœur Ndèye Aby, appartient à toute la famille. Elle précise que tous les frères et sœurs de la famille Ndiongue ont cotisé pour acheter et construire cette villa pour le compte de leur génitrice. Et quand le Président de céans lui a laissé comprendre qu’aux yeux de la Loi, la maison appartient à Ndèye Aby Ndiongue, elle rétorque : «Elle sait que ça ne lui appartient pas. Elle n’appartient pas à son mari non plus. Cette maison, nous l’avons construite», dit-elle, sèchement, aux juges de la Crei. Elle ajoute que son beau-frère ne lui a jamais offert de terrain. Même si elle reconnaît qu’il a aidé sa famille à acquérir la maison familiale des Maristes. Seulement, pour la main-d’œuvre, chaque membre de la fratrie a apporté sa pierre à l’édifice. Chacun a cotisé pour que cette maison soit construite parce que Ndèye Aby et ses frères voulaient coûte que coûte trouver un gît à leur mère qui était jusque-là locataire. Ndèye Ndoumbé Ndiongue reconnaît que c’est Tahibou Ndiaye qui leur a mis en rapport avec l’entrepreneur Abdou Diop. Elle a été incapable de revenir sur le montant exact de ce financement. Quand la Cour a insisté sur le bail, Ndèye Ndoumbé Ndiongue répond que la famille a bel et bien sollicité Tahibou pour cela, mais ce dernier leur avait dit clairement qu’il ne leur promettait rien. Seulement, la famille a fini par obtenir ce bail.
Confronté à sa belle-sœur, Tahibou Ndiaye a répondu qu’il n’a pas apporté de contribution quelconque en ce qui concerne la construction de ladite villa. Cependant, l’ancien directeur du Cadastre n’a pas manqué de dire qu’il a aidé sa belle-famille pour l’obtention du bail. Et il assume qu’il aidera son épouse jusqu’à la mort. «En effet, il y avait un lotissement aux Maristes. J’ai ainsi demandé à mon épouse Ndèye Aby de faire une demande pour l’obtention d’un bail. Quand le bail est sorti, mon épouse m’a remis une somme d’argent pour les formalités. Quand je suis retourné au bureau, j’ai donné l’argent à un de mes agents qui a fait les formalités financières. Par la suite, ce bail a été traduit en Titre foncier. Pour mon épouse, je suis son responsable moral. Et, je l’aiderai jusqu’à la fin de mes jours», tonne-t-il de manière ferme.
Pour sa part, Ndèye Aby Ndiongue a émis quelques regrets. Elle a estimé que si la famille savait que les choses allaient prendre cette tournure, elle et ses frangins allaient prendre le soin de tout noter quelque part. Pour le Titre foncier, Ndèye Aby a dit que c’est son frère Cheikh Ndiongue qui lui a demandé de faire muter le bail. Ainsi, la famille a remis un million de FCfa pour la mutation. C’est cet argent qui a été remis à Tahibou Ndiaye.
L'Observateur
Revenant sur l’acquisition de cette villa, Ndèye Ndoumbé Ndiongue, couturière de profession, a expliqué à Henri Grégoire Diop et ses assesseurs que cette maison, même si elle est au nom de sa petite sœur Ndèye Aby, appartient à toute la famille. Elle précise que tous les frères et sœurs de la famille Ndiongue ont cotisé pour acheter et construire cette villa pour le compte de leur génitrice. Et quand le Président de céans lui a laissé comprendre qu’aux yeux de la Loi, la maison appartient à Ndèye Aby Ndiongue, elle rétorque : «Elle sait que ça ne lui appartient pas. Elle n’appartient pas à son mari non plus. Cette maison, nous l’avons construite», dit-elle, sèchement, aux juges de la Crei. Elle ajoute que son beau-frère ne lui a jamais offert de terrain. Même si elle reconnaît qu’il a aidé sa famille à acquérir la maison familiale des Maristes. Seulement, pour la main-d’œuvre, chaque membre de la fratrie a apporté sa pierre à l’édifice. Chacun a cotisé pour que cette maison soit construite parce que Ndèye Aby et ses frères voulaient coûte que coûte trouver un gît à leur mère qui était jusque-là locataire. Ndèye Ndoumbé Ndiongue reconnaît que c’est Tahibou Ndiaye qui leur a mis en rapport avec l’entrepreneur Abdou Diop. Elle a été incapable de revenir sur le montant exact de ce financement. Quand la Cour a insisté sur le bail, Ndèye Ndoumbé Ndiongue répond que la famille a bel et bien sollicité Tahibou pour cela, mais ce dernier leur avait dit clairement qu’il ne leur promettait rien. Seulement, la famille a fini par obtenir ce bail.
Confronté à sa belle-sœur, Tahibou Ndiaye a répondu qu’il n’a pas apporté de contribution quelconque en ce qui concerne la construction de ladite villa. Cependant, l’ancien directeur du Cadastre n’a pas manqué de dire qu’il a aidé sa belle-famille pour l’obtention du bail. Et il assume qu’il aidera son épouse jusqu’à la mort. «En effet, il y avait un lotissement aux Maristes. J’ai ainsi demandé à mon épouse Ndèye Aby de faire une demande pour l’obtention d’un bail. Quand le bail est sorti, mon épouse m’a remis une somme d’argent pour les formalités. Quand je suis retourné au bureau, j’ai donné l’argent à un de mes agents qui a fait les formalités financières. Par la suite, ce bail a été traduit en Titre foncier. Pour mon épouse, je suis son responsable moral. Et, je l’aiderai jusqu’à la fin de mes jours», tonne-t-il de manière ferme.
Pour sa part, Ndèye Aby Ndiongue a émis quelques regrets. Elle a estimé que si la famille savait que les choses allaient prendre cette tournure, elle et ses frangins allaient prendre le soin de tout noter quelque part. Pour le Titre foncier, Ndèye Aby a dit que c’est son frère Cheikh Ndiongue qui lui a demandé de faire muter le bail. Ainsi, la famille a remis un million de FCfa pour la mutation. C’est cet argent qui a été remis à Tahibou Ndiaye.
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