L'ancien inspecteur des impôts et domaines, dont le procès a démarré le lundi 1er juin, est poursuivi pour enrichissement illicite à hauteur de 3,4 milliards de francs CFA, un montant que semble contester le prévenu qui évalue son patrimoine à 1,100 milliard francs CFA.
‘’Mor Ndiaye m’a amené un acte de vente au nom de sa femme, Mariama Diallo. Un mois après, il m’a amené un autre acte de vente sur le même terrain avec son nom cette fois-ci mais je n’ai pas hésité à signer’’, a souligné la femme de Tahibou Ndiaye, Ndéye Aby Ndiongue, également poursuivie pour complicité d’enrichissement illicite.
Cité à témoin dans cette affaire, l’ami de Tahibou Ndiaye, Mor Ndiaye a expliqué que Ndéye Aby Ndiongue lui a vendu un terrain à 50 millions de francs CFA. ''Après accord, j’ai dit à ma femme de lui verser l’argent mais elle m’a pas remis de reçu’’, a-t-il affirmé.
‘’C’est moi-même qui ai remis l’argent à la femme de Tahibou Ndiaye’’, a souligné la femme de Mor Ndiaye, Mariama Diallo.
Répondant à ces témoins, la femme de Tahibou Ndiaye a souligné qu'elle n'a pas vendu le terrain à Mor Ndiaye, ni à sa femme. ''Je lui ai offert, j’ai signé un acte de vente juste pour régulariser’’, a-t-il déclaré.
L’autre témoin, Sidy Mouhamed Diakhaté, ancien receveur des impôts et domaines à Ngor et Almadies, a souligné que ‘’ ce n’est pas normal de signer à la place d’une autre personne’’.
''J’établis les baux après avis du directeur des domaines’’, a rappelé M. Diakhaté.
Répondant à la question du président de la cour sur le lieu où se situe la maison du prévenu, Tahibou Ndiaye, il a dit que quand il arrivait arrivais à ce poste, le lotissement était déjà fait.
‘’Par principe, on vérifie les papiers avant d’établir les baux et on essaye de savoir si la personne est déjà attributaire d’un terrain et si c’est le cas, on ne lui affecte pas un terrain pour permettre aux autres Sénégalais d’en bénéficier également ’’, encore dit M. Diakhaté.
‘’Nous sommes tous des Sénégalais, un directeur du cadastre ou du domaine peut demander un terrain‘’, a-t-il lancé.
Après le défilé des témoins à la barre de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), le parquet fera son réquisitoire.
APS
‘’Mor Ndiaye m’a amené un acte de vente au nom de sa femme, Mariama Diallo. Un mois après, il m’a amené un autre acte de vente sur le même terrain avec son nom cette fois-ci mais je n’ai pas hésité à signer’’, a souligné la femme de Tahibou Ndiaye, Ndéye Aby Ndiongue, également poursuivie pour complicité d’enrichissement illicite.
Cité à témoin dans cette affaire, l’ami de Tahibou Ndiaye, Mor Ndiaye a expliqué que Ndéye Aby Ndiongue lui a vendu un terrain à 50 millions de francs CFA. ''Après accord, j’ai dit à ma femme de lui verser l’argent mais elle m’a pas remis de reçu’’, a-t-il affirmé.
‘’C’est moi-même qui ai remis l’argent à la femme de Tahibou Ndiaye’’, a souligné la femme de Mor Ndiaye, Mariama Diallo.
Répondant à ces témoins, la femme de Tahibou Ndiaye a souligné qu'elle n'a pas vendu le terrain à Mor Ndiaye, ni à sa femme. ''Je lui ai offert, j’ai signé un acte de vente juste pour régulariser’’, a-t-il déclaré.
L’autre témoin, Sidy Mouhamed Diakhaté, ancien receveur des impôts et domaines à Ngor et Almadies, a souligné que ‘’ ce n’est pas normal de signer à la place d’une autre personne’’.
''J’établis les baux après avis du directeur des domaines’’, a rappelé M. Diakhaté.
Répondant à la question du président de la cour sur le lieu où se situe la maison du prévenu, Tahibou Ndiaye, il a dit que quand il arrivait arrivais à ce poste, le lotissement était déjà fait.
‘’Par principe, on vérifie les papiers avant d’établir les baux et on essaye de savoir si la personne est déjà attributaire d’un terrain et si c’est le cas, on ne lui affecte pas un terrain pour permettre aux autres Sénégalais d’en bénéficier également ’’, encore dit M. Diakhaté.
‘’Nous sommes tous des Sénégalais, un directeur du cadastre ou du domaine peut demander un terrain‘’, a-t-il lancé.
Après le défilé des témoins à la barre de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), le parquet fera son réquisitoire.
APS