C'est un procès-fleuve qui commence Dakar avec au moins 77 témoins et une trentaine d’avocats mobilisés pour défendre chaque partie.
A travers ce procès, la justice sénégalaise veut savoir comment Karim Wade a bâti sa fortune. A la barre, l’ancien ministre de l’Energie et des transports aériens devra justifier comment il a pu acquérir deux maisons, huit véhicules de luxe, plusieurs sociétés aéroportuaires, à cela s’ajoute de présumés avoirs établis à Monaco et à Singapour.
Tout au long de l’instruction, la valeur de ce patrimoine présumé a été revue à la baisse. D’un milliard d’euros, l’accusation porte aujourd’hui sur une fortune estimée à 178 millions d’euros. Par ailleurs, en juin, le parquet financier de Paris a classé sans suite, une plainte déposée par l’Etat sénégalais contre Karim Wade, pour recel de biens sociaux et corruption.
Un « détenu politique » pour le camp Wade
Depuis le début de ces enquêtes, Karim Wade estime être un « détenu politique ». D’après ses avocats, « Karim Wade n’est pas justiciable de la CREI. C’est un ancien ministre, soulignent-ils, il relève donc de la Haute Cour de justice ».
De son côté, le pool d’avocats de l’Etat du Sénégal, veut mener un « procès pour l’exemple ». « Même si nous ne trouvons qu’un seul milliard de francs CFA qui serait de l’argent gagné de manière illicite, cela me suffirait, affirme Me Simon Ndiaye. L’important est que les gens ne pensent pas être au-dessus des lois ».
A travers ce procès, la justice sénégalaise veut savoir comment Karim Wade a bâti sa fortune. A la barre, l’ancien ministre de l’Energie et des transports aériens devra justifier comment il a pu acquérir deux maisons, huit véhicules de luxe, plusieurs sociétés aéroportuaires, à cela s’ajoute de présumés avoirs établis à Monaco et à Singapour.
Tout au long de l’instruction, la valeur de ce patrimoine présumé a été revue à la baisse. D’un milliard d’euros, l’accusation porte aujourd’hui sur une fortune estimée à 178 millions d’euros. Par ailleurs, en juin, le parquet financier de Paris a classé sans suite, une plainte déposée par l’Etat sénégalais contre Karim Wade, pour recel de biens sociaux et corruption.
Un « détenu politique » pour le camp Wade
Depuis le début de ces enquêtes, Karim Wade estime être un « détenu politique ». D’après ses avocats, « Karim Wade n’est pas justiciable de la CREI. C’est un ancien ministre, soulignent-ils, il relève donc de la Haute Cour de justice ».
De son côté, le pool d’avocats de l’Etat du Sénégal, veut mener un « procès pour l’exemple ». « Même si nous ne trouvons qu’un seul milliard de francs CFA qui serait de l’argent gagné de manière illicite, cela me suffirait, affirme Me Simon Ndiaye. L’important est que les gens ne pensent pas être au-dessus des lois ».