Certains militants de Pastef qui jubilent à la condamnation d’Ousmane Sonko à une peine de 2 mois avec sursis et 200 millions de dommages et intérêts qu’il doit payer à Mame Mbaye Niang, n’ont rien compris .
En effet, cette condamnation en première instance sauve pour le moment le chef de file de Pastef à une inéligibilité pour les élections présidentielles.
Par contre, le camp de Sonko doit aussi surveiller ses arrières vu le réquisitoire salé du parquet qui plaidait pour une condamnation de 2 ans d’emprisonnement dont 1 an ferme pour diffamation et injures, 3 mois fermes pour faux et usage de faux et avait demandé qu’on décerne contre lui un mandat d’arrêt.
Mais, le juge n’a pas suivi le réquisitoire du procureur, maître des poursuites.
Ainsi, le parquet peut toutefois interjeter appel en tant que ministère public . Ce qui pourrait encore relancer le procès.
C’est le même cas de figure pour le plaignant, le ministre du tourisme Mame Mbaye Niang qui peut aussi contester les dommages et intérêts en les jugeant minimes par rapport au préjudice subi, c’est à dire la diffamation.
En définitive, il faudra surveiller de très près le tribunal pour voir les derniers développements de cette affaire qui n’a pas encore révélé tous ses secrets.
Affaire à suivre .