Ce procés est celui de la mal-gouvernance. Le prévenu Karim Wade en est la parfaite illustration. Les faits se sont déroulés dans une logique de patrimonialisation des biens de l'Etat. C'est entre 2002 et 2012, durant cette période, la Politique et l'administration sont devenues des sources économiques. L'argent ne se gagnait plus à la sueur du front. Le dogme de "chacun à un prix " avait pris les devants dans la gestion des deniers publics. Les choix basés sur les compétences ne sont plus de mise", lance Me Sow pour résumé l'enjeu de ce procès devant la Crei.
Dans sa démonstration l'avocat a rappelé la situation économique et sociale du pays durant les années du régime de Me Wade. "Plus de la moitié des Sénégalais sont pauvres selon les statistiques de l'ANSD alors qu'une minorité s'enrichit depuis 2002. La corruption prend les dessus sur les valeurs. La position du Sénégal s'est dégradée de plus en plus sur l'indice de perception de la corruption au fil des années depuis 2002. Le Sénégal demeure dans la zone rouge. Il est marqué par la corruption, la fraude, l'évasion fiscale qui ont coûté des centaines de milliards au contribuable sénégalais. C'est seulement la partie visible de l'iceberg qui est débuté devant la cours"renseigne l'avocat.
Fort de ce constat, Me Felix Sow n'a pas été tendre avec Karim Meissa Wade et ses co-prévenus. Selon lui, le noyau dur de cette affaire est Karim Meissa Wade, Pape Mamadou Pouye et Ibrahim Aboukhalil dit Bibo. "Ils ont tissé une toile d'araignée dans des secteurs comme l'immobilier, l'aéroportuaire, le portuaire ect. La toile est partie de Dakar pour aller jusqu'en Chine, Singapour, Panama ect" explique Me Sow.
Selon l'avocat, ils ont utilisé un mode de création de société logée dans les paradis fiscaux. D'après lui, ces 36 sociétés et une personne non identifiée à Monaco, en plus d'une soixantaine de sociétés listées dans l'organigramme.
L'avocat de la partie civile poursuit en disant que "la corruption tue les valeurs, aggrave les anti-valeurs, c'est un crime contre l'humanité. Il estime à 192 milliards les sommes qui ont été saisies et le total avec les préjudices, dommages et intérêt est évalué à 250 milliards de francs Cfa". Revenant sur les différentes stratégies de Karim Wade, il l'accuse d'avoir gardé le silence, car ne sachant quoi répondre aux témoins qui donnaient des faits accablants sur son implication dans ces sociétés. "C'est pourquoi il a boudé le procès laissant en rade les autres prévenus", a plaidé l'ancien bâtonnier.
Dans sa démonstration l'avocat a rappelé la situation économique et sociale du pays durant les années du régime de Me Wade. "Plus de la moitié des Sénégalais sont pauvres selon les statistiques de l'ANSD alors qu'une minorité s'enrichit depuis 2002. La corruption prend les dessus sur les valeurs. La position du Sénégal s'est dégradée de plus en plus sur l'indice de perception de la corruption au fil des années depuis 2002. Le Sénégal demeure dans la zone rouge. Il est marqué par la corruption, la fraude, l'évasion fiscale qui ont coûté des centaines de milliards au contribuable sénégalais. C'est seulement la partie visible de l'iceberg qui est débuté devant la cours"renseigne l'avocat.
Fort de ce constat, Me Felix Sow n'a pas été tendre avec Karim Meissa Wade et ses co-prévenus. Selon lui, le noyau dur de cette affaire est Karim Meissa Wade, Pape Mamadou Pouye et Ibrahim Aboukhalil dit Bibo. "Ils ont tissé une toile d'araignée dans des secteurs comme l'immobilier, l'aéroportuaire, le portuaire ect. La toile est partie de Dakar pour aller jusqu'en Chine, Singapour, Panama ect" explique Me Sow.
Selon l'avocat, ils ont utilisé un mode de création de société logée dans les paradis fiscaux. D'après lui, ces 36 sociétés et une personne non identifiée à Monaco, en plus d'une soixantaine de sociétés listées dans l'organigramme.
L'avocat de la partie civile poursuit en disant que "la corruption tue les valeurs, aggrave les anti-valeurs, c'est un crime contre l'humanité. Il estime à 192 milliards les sommes qui ont été saisies et le total avec les préjudices, dommages et intérêt est évalué à 250 milliards de francs Cfa". Revenant sur les différentes stratégies de Karim Wade, il l'accuse d'avoir gardé le silence, car ne sachant quoi répondre aux témoins qui donnaient des faits accablants sur son implication dans ces sociétés. "C'est pourquoi il a boudé le procès laissant en rade les autres prévenus", a plaidé l'ancien bâtonnier.