Abdoulaye Diop est à la barre de la salle 4 du Palais de de justice de Dakar dans le cadre du procès de Karim Wade et ses co-accusés poursuivis pour enrichissement illicite présumé. Le témoin était ministre de l’Economie et des Finances et pourtant il n’était « pas au courant » de bien des choses qui se passaient au sommet de l’Etat. Parce que, dit-il, le Président Wade ne respectait pas la hiérarchisation dans certains dossiers administratifs. Selon l’ancien argentier de l’Etat, le prédécesseur de Macky Sall coordonnait le plus souvent avec les directeurs techniques ou le ministère de Karim Wade ou directement avec Karim Wade.
Sur l’affaire AIBD par exemple, Abdoulaye Diop dit qu’il ne s’occupait pas des RDIA (Redevances pour le développement des infrastructures aéroportuaires). « Tout était établi entre la Présidence et le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens (dirigé à l’époque par Wade-fils) », déclare le témoin.
S'agissant de l’institution BMCE Capital, selon Abdoulaye Diop, cette banque appartenait aux Marocains et qu’en matière d’appel d’offre, « ce nom (BMCE Capital) revenait régulièrement ». Et souvent, dit-il, cette banque se plaignait en disant que son offre devait être acceptée. Il révèle qu’il a ensuite su que BMCE Capital était une banque avec comme actionnaires principaux Karim Wade et Bibo Bourgi. BMCE Capital a ensuite changé de nom. "Elle s’est transformée en Black Pearl Finance et était basée en réalité à Luxembourg », explique Abdoulaye Diop.
Concernant le terrain situé sur la Corniche, l'ancien ministre de l'Economie et des Finances révèle qu'il appartenait au Général Cissé et que l'Etat du Sénégal a échangé contre un immeuble à Rufisque. Ce terrain s'est ensuite retrouvé entre les mains de Bibo Bourgi. Et Comment ? Abdoulaye Diop assure que là aussi, il n'était pas au courant. Le témoin avoue qu'il était parfois sollicité par l'homme d'affaire franco-libanais pour certaines affaires. « Bibo me demandait que certains dossiers soient diligentés s'ils sont en règle », dit-il.
Sur l’affaire AIBD par exemple, Abdoulaye Diop dit qu’il ne s’occupait pas des RDIA (Redevances pour le développement des infrastructures aéroportuaires). « Tout était établi entre la Présidence et le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens (dirigé à l’époque par Wade-fils) », déclare le témoin.
S'agissant de l’institution BMCE Capital, selon Abdoulaye Diop, cette banque appartenait aux Marocains et qu’en matière d’appel d’offre, « ce nom (BMCE Capital) revenait régulièrement ». Et souvent, dit-il, cette banque se plaignait en disant que son offre devait être acceptée. Il révèle qu’il a ensuite su que BMCE Capital était une banque avec comme actionnaires principaux Karim Wade et Bibo Bourgi. BMCE Capital a ensuite changé de nom. "Elle s’est transformée en Black Pearl Finance et était basée en réalité à Luxembourg », explique Abdoulaye Diop.
Concernant le terrain situé sur la Corniche, l'ancien ministre de l'Economie et des Finances révèle qu'il appartenait au Général Cissé et que l'Etat du Sénégal a échangé contre un immeuble à Rufisque. Ce terrain s'est ensuite retrouvé entre les mains de Bibo Bourgi. Et Comment ? Abdoulaye Diop assure que là aussi, il n'était pas au courant. Le témoin avoue qu'il était parfois sollicité par l'homme d'affaire franco-libanais pour certaines affaires. « Bibo me demandait que certains dossiers soient diligentés s'ils sont en règle », dit-il.