La pomme de la discorde ? Les multiples attaques "xénophobes" de la partie civile à l'encontre des avocats français de Wade-fils. « Nous sommes dans un pays de droit et nous portons les mêmes robes. Alors, quelle est la différence entre nous ? Il faut qu’on arrête ces agitations et que l'on se concentre sur l’essentiel », a lancé, d'après Le Populaire, Me Madické Niang. Me Corinne Dreyfus Schmidt d'emboucher la même trompette pour clamer : « Nous ne sommes pas les boucs émissaires de ce procès. Imaginez si c’est en France, c’est des condamnations. Nous sommes là pour un duel judiciaire, arrêtons cette stigmatisation des avocats français ».
Mais, nos confrères rapportent que la réplique de la partie civile ne s’est faite pas attendre. « Ici, c’est le pays de la Téranga, celui des lions de la Téranga, donc de la Cour de la Téranga aussi. Dites à vos avocats étrangers de respecter les institutions judiciaires (sénégalaises). Quand, vous, avocats de la défense, continuez à subir une certaine forme de colonialisme, ce n’est pas notre affaire », a pesté Me El Hadji Diouf. Puis, le bâtonnier Moussa Félix Sow d’enfoncer le clou : « Le Sénégal n’a pas de leçon à recevoir de qui que ce soit. Moi, la Cour de cassation française m’a empêché de plaider alors qu’ici on les a vu plaider à la Cour suprême. Nous sommes dans un pays de droit et le respect doit être réciproque ».
Mais, nos confrères rapportent que la réplique de la partie civile ne s’est faite pas attendre. « Ici, c’est le pays de la Téranga, celui des lions de la Téranga, donc de la Cour de la Téranga aussi. Dites à vos avocats étrangers de respecter les institutions judiciaires (sénégalaises). Quand, vous, avocats de la défense, continuez à subir une certaine forme de colonialisme, ce n’est pas notre affaire », a pesté Me El Hadji Diouf. Puis, le bâtonnier Moussa Félix Sow d’enfoncer le clou : « Le Sénégal n’a pas de leçon à recevoir de qui que ce soit. Moi, la Cour de cassation française m’a empêché de plaider alors qu’ici on les a vu plaider à la Cour suprême. Nous sommes dans un pays de droit et le respect doit être réciproque ».