« Le procureur a commis une injustice contre Ibrahima Hann. Même si, aujourd'hui il a requis son acquittement », crache la robe noire. « C'est suite à l'arrestation de son voisin et guide religieux imam Alioune Ndao, qu'il a été arrêté au mois de novembre 2015 du seul fait de leurs relations très étroites. Lorsque les enquêteurs l'ont entendu, ils avaient dit qu'il n'y avait aucun indice grave contre lui. Malgré tout, le juge d'instruction l'a inculpé.
Lorsqu'on a formulé une demande de liberté provisoire, le procureur a interjeté appel. Une fois devant la chambre d'accusation aussi, le procureur forme un pourvoi en cassation. Et, notre client, marié et père de 4 enfants, âgé de 35 ans en ce moment, est maintenu en prison depuis lors. Parce qu'il avait envoyé des messages à certains de ses amis pour leur demander de formuler des prières pour imam Ndao », se désole Me Sène.
Avant de renchérir, pour pointer du doigt les failles du système : « La sécurité juridique de notre pays est menacée. A partir du moment où, les juges d'instruction se comportent comme des substituts du procureur. Ils appliquent à la lettre tout ce que le Ministère public leur demande », a-t-il dénoncé.
Lorsqu'on a formulé une demande de liberté provisoire, le procureur a interjeté appel. Une fois devant la chambre d'accusation aussi, le procureur forme un pourvoi en cassation. Et, notre client, marié et père de 4 enfants, âgé de 35 ans en ce moment, est maintenu en prison depuis lors. Parce qu'il avait envoyé des messages à certains de ses amis pour leur demander de formuler des prières pour imam Ndao », se désole Me Sène.
Avant de renchérir, pour pointer du doigt les failles du système : « La sécurité juridique de notre pays est menacée. A partir du moment où, les juges d'instruction se comportent comme des substituts du procureur. Ils appliquent à la lettre tout ce que le Ministère public leur demande », a-t-il dénoncé.