« Ce procès qui se tient aujourd'hui au Sénégal, est un mauvais procès. Car, on n'a pas besoin d'un État islamique pour commettre des attentats dans un pays. En France, l'hyper casher était dans la capitale française au moment où il voulait commettre un attentat dans un supermarché en 2015. Il ne suffit pas aussi qu'une personne dit qu'il a participé à des combats à Goza ou Sambissa, pour entrer en voie de condamnation. Il faut caractériser les faits juridiquement », défend, Me Assane Dioma Ndiaye.
Qui poursuit : « Notre pays a adopté la loi de la permissivité. Aucun fait n'a été articulé contre Omar Keïta et Boubacar Decoll Ndiaye dans l'ordonnance de renvoi au-delà de la littérature. La lutte contre le terrorisme ne doit pas nous amener à sacrifier les droits et libertés des individus. Au-delà de la stigmatisation, la réinsertion sociale même de mes clients va poser problème. On a sali leurs réputations », regrette le grand défenseur des droits de l'homme, qui a sollicité l'acquittement de ses clients à l'image du parquet.
Qui poursuit : « Notre pays a adopté la loi de la permissivité. Aucun fait n'a été articulé contre Omar Keïta et Boubacar Decoll Ndiaye dans l'ordonnance de renvoi au-delà de la littérature. La lutte contre le terrorisme ne doit pas nous amener à sacrifier les droits et libertés des individus. Au-delà de la stigmatisation, la réinsertion sociale même de mes clients va poser problème. On a sali leurs réputations », regrette le grand défenseur des droits de l'homme, qui a sollicité l'acquittement de ses clients à l'image du parquet.